Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1Payot & cie, 1902 - French literature |
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... cieux est retournée . L'heure sonne : j'écoute ... O regrets ! ô douleurs ! Quand cette heure eut sonné , je n'avais plus de père : On retenait mes pas loin du lit funéraire ; On me disait : « Il dort ; » et je versais des pleurs . Mais ...
... cieux est retournée . L'heure sonne : j'écoute ... O regrets ! ô douleurs ! Quand cette heure eut sonné , je n'avais plus de père : On retenait mes pas loin du lit funéraire ; On me disait : « Il dort ; » et je versais des pleurs . Mais ...
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... cieux , Votre ami dormira dans la nuit éternelle , Et l'éclat du matin n'ouvrira plus ses yeux . Déjà tout s'obscurcit , tout s'efface à ma vue , Tout m'échappe , entraîné par d'invisibles mains , Et seule s'offre à moi cette route ...
... cieux , Votre ami dormira dans la nuit éternelle , Et l'éclat du matin n'ouvrira plus ses yeux . Déjà tout s'obscurcit , tout s'efface à ma vue , Tout m'échappe , entraîné par d'invisibles mains , Et seule s'offre à moi cette route ...
Page 12
... cieux ; l'âme plus épurée Devient semblable à l'air dont elle est entourée . Ne vous retournez pas vers l'ancienne prison ; Regardez en avant ; poursuivez l'horizon ; Levez les yeux en haut , et , par delà ces voiles Où dans l'immense ...
... cieux ; l'âme plus épurée Devient semblable à l'air dont elle est entourée . Ne vous retournez pas vers l'ancienne prison ; Regardez en avant ; poursuivez l'horizon ; Levez les yeux en haut , et , par delà ces voiles Où dans l'immense ...
Page 14
... cieux mêmes , Est tombé sur la terre , aussitôt toute en fleurs ; Je les vois maintenant , ces saintes alliées , Qui se donnent la main , et , d'un front souriant , Ont fait signe à la Grèce et montré l'Orient ; Et , l'une sur l'autre ...
... cieux mêmes , Est tombé sur la terre , aussitôt toute en fleurs ; Je les vois maintenant , ces saintes alliées , Qui se donnent la main , et , d'un front souriant , Ont fait signe à la Grèce et montré l'Orient ; Et , l'une sur l'autre ...
Page 21
... cieux . Regarde , elle s'anime ; écoute , sous ses chaînes Son corps frémit et s'est dressé . Ce pur sang , que le fer a tant de fois versé , Pour se répandre encor bouillonne dans ses veines ; Son front qui reprend sa fierté , Påle d ...
... cieux . Regarde , elle s'anime ; écoute , sous ses chaînes Son corps frémit et s'est dressé . Ce pur sang , que le fer a tant de fois versé , Pour se répandre encor bouillonne dans ses veines ; Son front qui reprend sa fierté , Påle d ...
Contents
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Chrestomathie Française Du Xixe Siècle: Prosateurs (Classic Reprint) Henri Sensine No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 220 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 51 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 498 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 220 - Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Page 48 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 151 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 166 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 221 - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, ( . , Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits...
Page 49 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 51 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?