Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1Payot & cie, 1902 - French literature |
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... or inonde l'univers ; Et la décomposant dans le prisme des airs , Nuance des saisons la mobile ceinture ; Suspends au front des bois un réseau de verdure ; Et prodiguant partout un luxe de couleurs , Dore , argente ou rougis le panache ...
... or inonde l'univers ; Et la décomposant dans le prisme des airs , Nuance des saisons la mobile ceinture ; Suspends au front des bois un réseau de verdure ; Et prodiguant partout un luxe de couleurs , Dore , argente ou rougis le panache ...
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... or Pour le dernier combat et le dernier voyage . Ces yeux , ces traits éteints , ce front creux et plombé , D'une mort domestique ont donc subi l'injure ! Ce général fameux comment est - il tombé Sans batailles et sans blessure ! O ...
... or Pour le dernier combat et le dernier voyage . Ces yeux , ces traits éteints , ce front creux et plombé , D'une mort domestique ont donc subi l'injure ! Ce général fameux comment est - il tombé Sans batailles et sans blessure ! O ...
Page 29
... or qu'un juif leur jettera , Prostituer leur titre , et vendre les décombres De ces palais déserts où dormiront vos ombres . D'un peuple sans vigueur mère sans dignité , Stérile en citoyens dans sa fécondité , Lorsque Venise enfin , de ...
... or qu'un juif leur jettera , Prostituer leur titre , et vendre les décombres De ces palais déserts où dormiront vos ombres . D'un peuple sans vigueur mère sans dignité , Stérile en citoyens dans sa fécondité , Lorsque Venise enfin , de ...
Page 52
... or de la mer , Baisse - toi , mon amour , vers la blonde coquille Que Vénus fait , dit - on , polir au flot amer . L'écrin de l'Océan n'en a point de pareille ; Les roses de ta joue ont peine à l'égaler ; Et quand de sa volute on ...
... or de la mer , Baisse - toi , mon amour , vers la blonde coquille Que Vénus fait , dit - on , polir au flot amer . L'écrin de l'Océan n'en a point de pareille ; Les roses de ta joue ont peine à l'égaler ; Et quand de sa volute on ...
Page 54
... or , d'azur , de lumière , Ces mondes nébuleux que l'œil ne compte pas , O mon Dieu , c'est la poussière Qui s'élève sous tes pas ! O Nuits , déroulez en silence Les pages du livre des cieux ; Astres , gravitez en cadence Dans vos ...
... or , d'azur , de lumière , Ces mondes nébuleux que l'œil ne compte pas , O mon Dieu , c'est la poussière Qui s'élève sous tes pas ! O Nuits , déroulez en silence Les pages du livre des cieux ; Astres , gravitez en cadence Dans vos ...
Contents
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Chrestomathie Française Du Xixe Siècle: Prosateurs (Classic Reprint) Henri Sensine No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 220 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 51 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 498 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 220 - Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Page 48 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 151 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 166 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 221 - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, ( . , Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits...
Page 49 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 51 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?