Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1Payot & cie, 1902 - French literature |
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... pauvre femme , A Paris étant un jour , Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre Dame . Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège ! Chacun disait : Quel beau temps ! Le ciel toujours le protège . Son sourire était ...
... pauvre femme , A Paris étant un jour , Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre Dame . Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège ! Chacun disait : Quel beau temps ! Le ciel toujours le protège . Son sourire était ...
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... pauvre homme ; Mais non mieux vaut tendre la main . Au plus , j'ai dérobé la pomme Qui murit au bord du chemin . Vingt fois pourtant , on me verrouille Dans les cachots , de par le roi ; De mon seul bien on me dépouille . Vieux vagabond ...
... pauvre homme ; Mais non mieux vaut tendre la main . Au plus , j'ai dérobé la pomme Qui murit au bord du chemin . Vingt fois pourtant , on me verrouille Dans les cachots , de par le roi ; De mon seul bien on me dépouille . Vieux vagabond ...
Page 44
... Pauvres enfants ! l'écho murmure encore L'air qui berça votre premier sommeil , Si quelque brume obscurcit votre aurore , Leur disait - on , attendez le soleil . Ils répondaient : qu'importe que la sève Monte enrichir les champs où nous ...
... Pauvres enfants ! l'écho murmure encore L'air qui berça votre premier sommeil , Si quelque brume obscurcit votre aurore , Leur disait - on , attendez le soleil . Ils répondaient : qu'importe que la sève Monte enrichir les champs où nous ...
Page 45
... Pauvres enfants ! de fantômes funèbres Quelque nourrice a peuplé vos esprits ; Mais un Dieu brille à travers nos ténèbres , Sa voix de père a dù calmer vos cris . Ah ! disaient - ils , suivons ce trait de flamme . N'attendons pas , Dieu ...
... Pauvres enfants ! de fantômes funèbres Quelque nourrice a peuplé vos esprits ; Mais un Dieu brille à travers nos ténèbres , Sa voix de père a dù calmer vos cris . Ah ! disaient - ils , suivons ce trait de flamme . N'attendons pas , Dieu ...
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... pauvre enfant , tête aujourd'hui glacée , Seul être qui pouvais distraire sa pensée Du trône du monde perdu ! V Tous deux sont morts . Seigneur , votre droite est terrible ! Vous avez commencé par le maître invincible , Par l'homme ...
... pauvre enfant , tête aujourd'hui glacée , Seul être qui pouvais distraire sa pensée Du trône du monde perdu ! V Tous deux sont morts . Seigneur , votre droite est terrible ! Vous avez commencé par le maître invincible , Par l'homme ...
Contents
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Chrestomathie Française Du Xixe Siècle: Prosateurs (Classic Reprint) Henri Sensine No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 220 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 51 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 498 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 220 - Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Page 48 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 151 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 166 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 221 - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, ( . , Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits...
Page 49 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 51 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?