Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1Payot & cie, 1902 - French literature |
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... sombre mer , Périr avec son fils , le fils de Jupiter ! Danaé de ses bras l'environne , et s'écrie : « Nous ne reverrons plus les rivages d'Argos ; Mon père nous condamne aux ombres éternelles . Aimable et cher enfant , dors , bercé par ...
... sombre mer , Périr avec son fils , le fils de Jupiter ! Danaé de ses bras l'environne , et s'écrie : « Nous ne reverrons plus les rivages d'Argos ; Mon père nous condamne aux ombres éternelles . Aimable et cher enfant , dors , bercé par ...
Page 49
... sombre ou pur qu'il se couche ou se lève , Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours . Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière , Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ; Je ne désire rien de tout ce qu'il ...
... sombre ou pur qu'il se couche ou se lève , Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours . Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière , Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ; Je ne désire rien de tout ce qu'il ...
Page 57
... sombre , Que l'alouette chante ou non à mon réveil , Mon cœur ne dépend plus d'un rayon de soleil , De la saison qui fuit , du nuage qui passe ; Son bonheur est en lui : toute heure , toute place , Toute saison , tout ciel , sont bons ...
... sombre , Que l'alouette chante ou non à mon réveil , Mon cœur ne dépend plus d'un rayon de soleil , De la saison qui fuit , du nuage qui passe ; Son bonheur est en lui : toute heure , toute place , Toute saison , tout ciel , sont bons ...
Page 64
... sombre Laissait ses étoiles pleuvoir ? « Qui me rendra mes beys aux flottantes pelisses ? Mes fiers timariots , turbulentes milices ? Mes khans bariolés ? mes rapides spahis ? Et mes bédouins hâlés , venus des Pyramides , Qui riaient d ...
... sombre Laissait ses étoiles pleuvoir ? « Qui me rendra mes beys aux flottantes pelisses ? Mes fiers timariots , turbulentes milices ? Mes khans bariolés ? mes rapides spahis ? Et mes bédouins hâlés , venus des Pyramides , Qui riaient d ...
Page 65
... sombre , Dans le cercle fatal ardents à se presser . Les noirs linceuls des nuits sur l'horizon se posent . Les braves ont fini . Maintenant ils reposent , Et les corbeaux vont commencer . » Déjà , passant leur bec entre leurs plumes ...
... sombre , Dans le cercle fatal ardents à se presser . Les noirs linceuls des nuits sur l'horizon se posent . Les braves ont fini . Maintenant ils reposent , Et les corbeaux vont commencer . » Déjà , passant leur bec entre leurs plumes ...
Contents
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Chrestomathie Française Du Xixe Siècle: Prosateurs (Classic Reprint) Henri Sensine No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 220 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 51 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 498 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 220 - Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Page 48 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 151 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 166 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 221 - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, ( . , Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits...
Page 49 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 51 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?