Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1Payot & cie, 1902 - French literature |
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... terre à tes yeux sans fin se renouvelle , Et roulant nos débris sur sa route éternelle , Le temps emporte tout , mais il ne t'atteint pas . Les révolutions , longs tourments des Etats , Ebranlent notre globe et te sont étrangères . Tu n ...
... terre à tes yeux sans fin se renouvelle , Et roulant nos débris sur sa route éternelle , Le temps emporte tout , mais il ne t'atteint pas . Les révolutions , longs tourments des Etats , Ebranlent notre globe et te sont étrangères . Tu n ...
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... terre ; Nul n'y laissa jamais l'empreinte de ses pieds , Et la vague toujours recouvre nos sentiers . Ainsi sur ce chemin où nul deux fois ne passe Tout souvenir de l'homme incessamment s'efface . Le passé sur nos pas ne saurait y venir ...
... terre ; Nul n'y laissa jamais l'empreinte de ses pieds , Et la vague toujours recouvre nos sentiers . Ainsi sur ce chemin où nul deux fois ne passe Tout souvenir de l'homme incessamment s'efface . Le passé sur nos pas ne saurait y venir ...
Page 16
... terre . Quelle torpeur semble saisir L'Europe si longtemps active , Et qui , sans but qui la captive , N'a plus de vœu ni de désir ! Peut - être , vingt ans occupée A craindre la terrible épée Du soldat deux fois empereur , Maintenant ...
... terre . Quelle torpeur semble saisir L'Europe si longtemps active , Et qui , sans but qui la captive , N'a plus de vœu ni de désir ! Peut - être , vingt ans occupée A craindre la terrible épée Du soldat deux fois empereur , Maintenant ...
Page 49
... terre ainsi qu'une ombre errante : Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts . De colline en colline en vain portant ma vue , Du sud à l'aquilon , de l'aurore au couchant , Je parcours tous les points de l'immense étendue , Et je ...
... terre ainsi qu'une ombre errante : Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts . De colline en colline en vain portant ma vue , Du sud à l'aquilon , de l'aurore au couchant , Je parcours tous les points de l'immense étendue , Et je ...
Page 50
... terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif , et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots : Le génie poétique de Lamartine doit quelque chose à la Bible , à Chateau- briand , à Ossian , à Pétrarque ; il a ...
... terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif , et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots : Le génie poétique de Lamartine doit quelque chose à la Bible , à Chateau- briand , à Ossian , à Pétrarque ; il a ...
Contents
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Chrestomathie Française Du Xixe Siècle: Prosateurs (Classic Reprint) Henri Sensine No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 220 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 51 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 498 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 220 - Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Page 48 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 151 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 166 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 221 - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, ( . , Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits...
Page 49 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 51 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?