Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1Payot & cie, 1902 - French literature |
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... tour . Tout ce qui m'entourait me racontait ma perte : Quand la nuit dans les airs jeta son crêpe noir , Mon père à ses côtés ne me fit plus asseoir , Et j'attendis en vain à sa place déserte Une tendre caresse et le baiser du soir ...
... tour . Tout ce qui m'entourait me racontait ma perte : Quand la nuit dans les airs jeta son crêpe noir , Mon père à ses côtés ne me fit plus asseoir , Et j'attendis en vain à sa place déserte Une tendre caresse et le baiser du soir ...
Page 7
... tour à tour le glaive des bourreaux ; Et la seule vertu montait aux échafauds . Quel est ce char sanglant , mystérieux , immense , Dont la roue en tous sens va , revient et s'élance , Et foule les autels et les sceptres brisés , Et la ...
... tour à tour le glaive des bourreaux ; Et la seule vertu montait aux échafauds . Quel est ce char sanglant , mystérieux , immense , Dont la roue en tous sens va , revient et s'élance , Et foule les autels et les sceptres brisés , Et la ...
Page 14
... tour les chasseront loin d'elles . Car il est dans le ciel , il est dans le courage , Il est dans tout un peuple armé de désespoir Des forces que lui - même il ne saurait prévoir . Il serait beau que seul il sortit d'esclavage , Et du ...
... tour les chasseront loin d'elles . Car il est dans le ciel , il est dans le courage , Il est dans tout un peuple armé de désespoir Des forces que lui - même il ne saurait prévoir . Il serait beau que seul il sortit d'esclavage , Et du ...
Page 49
... tour du soleil ou commence ou s'achève , D'un œil indifférent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève , Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours . Quand je pourrais le suivre en sa vaste ...
... tour du soleil ou commence ou s'achève , D'un œil indifférent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève , Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours . Quand je pourrais le suivre en sa vaste ...
Page 54
... tour à tour ? Mon âme n'est point lasse encore D'admirer l'œuvre du Seigneur ; Les élans enflammés de ce sein qui l'adore N'avaient pas épuisé mon cœur ! Dieu du jour ! Dieu des nuits ! Dieu de toutes les heures ! Laisse - moi m'envoler ...
... tour à tour ? Mon âme n'est point lasse encore D'admirer l'œuvre du Seigneur ; Les élans enflammés de ce sein qui l'adore N'avaient pas épuisé mon cœur ! Dieu du jour ! Dieu des nuits ! Dieu de toutes les heures ! Laisse - moi m'envoler ...
Contents
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Chrestomathie Française Du Xixe Siècle: Prosateurs (Classic Reprint) Henri Sensine No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 220 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 51 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 498 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 220 - Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Page 48 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 151 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 166 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 221 - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, ( . , Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits...
Page 49 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 51 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?