Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1Payot & cie, 1902 - French literature |
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... Tremble à le voir marcher . Quelquefois nous parlons , en remuant la flamme , De patrie et de Dieu , des poètes , de l'âme Qui s'élève en priant ; L'enfant paraît , adieu le ciel et la patrie Et les poètes saints ! la grave causerie S ...
... Tremble à le voir marcher . Quelquefois nous parlons , en remuant la flamme , De patrie et de Dieu , des poètes , de l'âme Qui s'élève en priant ; L'enfant paraît , adieu le ciel et la patrie Et les poètes saints ! la grave causerie S ...
Page 78
... tremble Au peuple émerveillé qu'on puisse tout ensemble Etre si grand et si petit ; Quand son père eut pour lui gagné bien des batailles ; Lorsqu'il eut épaissi de vivantes murailles Autour du nouveau - né riant sur son chevet ; Quand ...
... tremble Au peuple émerveillé qu'on puisse tout ensemble Etre si grand et si petit ; Quand son père eut pour lui gagné bien des batailles ; Lorsqu'il eut épaissi de vivantes murailles Autour du nouveau - né riant sur son chevet ; Quand ...
Page 83
... tremble , Dans mes genoux je rassemble Tes enfants de ton cœur pleins ; Quand je leur dis l'hiver sombre , La faim et les maux sans nombre Des petits abandonnés , Et qu'à peine sont - ils nés Qu'ils s'en vont pieds nus dans l'ombre ...
... tremble , Dans mes genoux je rassemble Tes enfants de ton cœur pleins ; Quand je leur dis l'hiver sombre , La faim et les maux sans nombre Des petits abandonnés , Et qu'à peine sont - ils nés Qu'ils s'en vont pieds nus dans l'ombre ...
Page 85
... tremble , Dans la maison qui touche au bois , 1 Cette pièce et les deux suivantes , extraites des Contemplations , ont été ins- pirées au poète par la mort de sa fille ainée , qui se noya , avec son mari , dans la Seine , au cours d'une ...
... tremble , Dans la maison qui touche au bois , 1 Cette pièce et les deux suivantes , extraites des Contemplations , ont été ins- pirées au poète par la mort de sa fille ainée , qui se noya , avec son mari , dans la Seine , au cours d'une ...
Page 90
... tremble , Aveuglez l'immonde trompeur , Acharnez - vous sur lui , farouches , Et qu'il soit chassé par les mouches Puisque les hommes en ont peur ! 1 C'est - à - dire les mouches qui venaient sur les cadavres des criminels exécu- tés à ...
... tremble , Aveuglez l'immonde trompeur , Acharnez - vous sur lui , farouches , Et qu'il soit chassé par les mouches Puisque les hommes en ont peur ! 1 C'est - à - dire les mouches qui venaient sur les cadavres des criminels exécu- tés à ...
Contents
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Chrestomathie Française Du Xixe Siècle: Prosateurs (Classic Reprint) Henri Sensine No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 220 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 51 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 498 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 220 - Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Page 48 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 151 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 166 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 221 - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, ( . , Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits...
Page 49 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 51 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?