Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1Payot & cie, 1902 - French literature |
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... des misères ou des injustices sociales que Bé ranger a trouvé les accents les plus vrais ; les deux pièces qui suivent sont , a cet égard , caractéristiques . - Aux artisans , dans mon jeune âge , J'ai BÉRANGER 41 Le vieux vagabond.
... des misères ou des injustices sociales que Bé ranger a trouvé les accents les plus vrais ; les deux pièces qui suivent sont , a cet égard , caractéristiques . - Aux artisans , dans mon jeune âge , J'ai BÉRANGER 41 Le vieux vagabond.
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... trouve son emblême ; On admire le monde à travers ce qu'on aime ; Et la vie appuyée , appuyant tour à tour , Est un fardeau sacré qu'on porte avec amour ! Brises d'aurore 1 . D'où venez - vous , ô vous , brises nouvelles , Pleines de ...
... trouve son emblême ; On admire le monde à travers ce qu'on aime ; Et la vie appuyée , appuyant tour à tour , Est un fardeau sacré qu'on porte avec amour ! Brises d'aurore 1 . D'où venez - vous , ô vous , brises nouvelles , Pleines de ...
Page 74
... 'inquiète pas du chemin qu'elle prend . Il n'est rien ici - bas qui ne trouve sa pente . Le fleuve jusqu'aux mers dans les plaines serpente ; L'abeille sait la fleur qui recèle le miel . Toute 74 CHRESTOMATHIE FRANCAISE.
... 'inquiète pas du chemin qu'elle prend . Il n'est rien ici - bas qui ne trouve sa pente . Le fleuve jusqu'aux mers dans les plaines serpente ; L'abeille sait la fleur qui recèle le miel . Toute 74 CHRESTOMATHIE FRANCAISE.
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... trouve dans ses poèmes , que dé- parent malheureusement parfois les faiblesses du style ; sauf dans sa prose , Vigny est un artiste assez inégal , surtout si on le compare à l'impeccable versificateur auquel le romantisme doit sa langue ...
... trouve dans ses poèmes , que dé- parent malheureusement parfois les faiblesses du style ; sauf dans sa prose , Vigny est un artiste assez inégal , surtout si on le compare à l'impeccable versificateur auquel le romantisme doit sa langue ...
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... trouve à ma voix une voix prophétique , Je suis très grand , mes pieds sont sur les nations , Ma main fait et défait les générations . Hélas ! je suis , Seigneur , puissant et solitaire , Laissez - moi m'endormir du sommeil de la terre ...
... trouve à ma voix une voix prophétique , Je suis très grand , mes pieds sont sur les nations , Ma main fait et défait les générations . Hélas ! je suis , Seigneur , puissant et solitaire , Laissez - moi m'endormir du sommeil de la terre ...
Contents
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Chrestomathie Française Du Xixe Siècle: Prosateurs (Classic Reprint) Henri Sensine No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 220 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 51 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 498 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 220 - Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Page 48 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 151 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 166 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 221 - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, ( . , Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits...
Page 49 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 51 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?