Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1Payot & cie, 1902 - French literature |
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... voici les destins que je dois leur prédire : Faites pour quelques - uns , les lois sont des fléaux ; Point d'appuis dans un peuple où l'on n'a point d'égaux . Seuls héritiers par vous des libertés publiques , Vos fils succomberont sous ...
... voici les destins que je dois leur prédire : Faites pour quelques - uns , les lois sont des fléaux ; Point d'appuis dans un peuple où l'on n'a point d'égaux . Seuls héritiers par vous des libertés publiques , Vos fils succomberont sous ...
Page 41
... voici . Mais à sa perte Le héros fut entraîné . Lui qu'un pape a couronné Est mort dans une île déserte . Longtemps aucun ne l'a cru , On disait : Il va paraître , Par mer il est accouru L'étranger va voir son maître . Quand d'erreur on ...
... voici . Mais à sa perte Le héros fut entraîné . Lui qu'un pape a couronné Est mort dans une île déserte . Longtemps aucun ne l'a cru , On disait : Il va paraître , Par mer il est accouru L'étranger va voir son maître . Quand d'erreur on ...
Page 73
... voici la nuit ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre , le vent aux brèches de la tour , Les étangs , les troupeaux , avec leur voix cassée , Tout souffre et tout se plaint . La nature lassée A besoin de sommeil , de prière et d ...
... voici la nuit ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre , le vent aux brèches de la tour , Les étangs , les troupeaux , avec leur voix cassée , Tout souffre et tout se plaint . La nature lassée A besoin de sommeil , de prière et d ...
Page 82
... Voici le front plein de grâces Qui sourit au suppliant ! Notre infortune la touche . Elle incline à notre couche Un visage radieux ; Et les mots mélodieux Sortent charmants de sa bouche ! Extrait des Chants du crépuscule . - La poésie ...
... Voici le front plein de grâces Qui sourit au suppliant ! Notre infortune la touche . Elle incline à notre couche Un visage radieux ; Et les mots mélodieux Sortent charmants de sa bouche ! Extrait des Chants du crépuscule . - La poésie ...
Page 85
... voici , toute âme y peut atteindre : Ne rien haïr , mon enfant , tout aimer , Ou tout plaindre ! L'enfant morte1 . Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d'autrefois , Où l'eau court , où le buisson tremble , Dans la maison ...
... voici , toute âme y peut atteindre : Ne rien haïr , mon enfant , tout aimer , Ou tout plaindre ! L'enfant morte1 . Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d'autrefois , Où l'eau court , où le buisson tremble , Dans la maison ...
Contents
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Chrestomathie Française Du Xixe Siècle: Prosateurs (Classic Reprint) Henri Sensine No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 220 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 51 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 498 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 220 - Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Page 48 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 151 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 166 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 221 - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, ( . , Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits...
Page 49 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 51 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?