Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1Payot & cie, 1902 - French literature |
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... yeux sans fin se renouvelle , Et roulant nos débris sur sa route éternelle , Le temps emporte tout , mais il ne t'atteint pas . Les révolutions , longs tourments des Etats , Ebranlent notre globe et te sont étrangères . Tu n'es jamais ...
... yeux sans fin se renouvelle , Et roulant nos débris sur sa route éternelle , Le temps emporte tout , mais il ne t'atteint pas . Les révolutions , longs tourments des Etats , Ebranlent notre globe et te sont étrangères . Tu n'es jamais ...
Page 10
... yeux incertains . Vous m'êtes échappés , secrets d'un autre monde , Merveilles de crainte et d'espoir , Qu'au bout d'un océan d'obscurité profonde Sur des bords inconnus je croyais entrevoir . Tandis que mon œil vous contemple , L ...
... yeux incertains . Vous m'êtes échappés , secrets d'un autre monde , Merveilles de crainte et d'espoir , Qu'au bout d'un océan d'obscurité profonde Sur des bords inconnus je croyais entrevoir . Tandis que mon œil vous contemple , L ...
Page 16
... yeux ? Est - il vrai ? se peut - il qu'au monde soit ravie Une existence encor si pleine d'avenir ! Et qu'une si puissante vie Ainsi qu'une autre ait pu finir ! Croirai - je qu'éteignant l'étoile vagabonde , Le sort ait pu soumettre à l ...
... yeux ? Est - il vrai ? se peut - il qu'au monde soit ravie Une existence encor si pleine d'avenir ! Et qu'une si puissante vie Ainsi qu'une autre ait pu finir ! Croirai - je qu'éteignant l'étoile vagabonde , Le sort ait pu soumettre à l ...
Page 25
... yeux répandaient dans mon sein palpitant , Dont mon cœur s'embrasait à sa voix inspirée , Ces siècles de bonheur pressés dans un instant ! Eh quoi ! les ressaisir n'est plus en ma puissance ; Quoi ! jamais oubliés , mais passés pour ...
... yeux répandaient dans mon sein palpitant , Dont mon cœur s'embrasait à sa voix inspirée , Ces siècles de bonheur pressés dans un instant ! Eh quoi ! les ressaisir n'est plus en ma puissance ; Quoi ! jamais oubliés , mais passés pour ...
Page 49
... yeux verraient partout le vide et les déserts ; Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire ; Je ne demande rien à l'immense univers . Mais peut - être au - delà des bornes de sa sphère , Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux ...
... yeux verraient partout le vide et les déserts ; Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire ; Je ne demande rien à l'immense univers . Mais peut - être au - delà des bornes de sa sphère , Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux ...
Contents
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Chrestomathie Française Du Xixe Siècle: Prosateurs (Classic Reprint) Henri Sensine No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 220 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 51 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 498 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 220 - Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Page 48 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 151 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 166 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 221 - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, ( . , Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits...
Page 49 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 51 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?