Page images
PDF
EPUB

gées pour entrer à l'école polytechnique, peuvent également concourir, par voie d'examen, pour y être admis jusqu'à l'âge de 26 ans accomplis. Chaque candidat doit déclarer à l'examinateur le service public pour lequel il se destine.

[ocr errors]

Les Ecoles d'artillerie placées sous l'autorité du Ministre de la guerre, sont au nombre de onze et établies dans les places où sont mis en garnison les régimens de cette arme. Les élèves qui y sont envoyés, comme Officiers, après avoir été examinés, appliquent leurs connoissances aux arts, à la construction des ouvrages et aux manœuvres de guerre qui dépendent de l'artillerie. Les élèves de l'école polytechnique qui se destinent à entrer dans l'artillerie, suivent, pendant deux ans, les études de l'école de Metz, pour être admis dans un des régimens, après avoir subi un nouvel examen.

Les écoles d'artillerie sont établies dans les villes suivantes : à la Fère, à Besançon, à Grenoble, à Metz, à Strasbourg, à Douai, à Auxone, à Toulouse, à Rennes, à Turin et à Valence.

L'Ecole des ingénieurs militaires, réunie à celle des mineurs, est établie à Metz. Le nombre des élèves ne peut être au-dessus de vingt ; ils ont le grade de Sous-Lieutenant et la paye en conséquence. Leurs travaux consistent dans l'application des connoissances théoriques qu'ils ont prises à l'école polytechnique ; ils ont pour objet la construction de toutes sortes d'ouvrages de fortification, de mines et contre-mines, les simulacres de siége, d'attaque et de défense, les levées de plans et les reconnoissances militaires; enfin, tous les détails du service des ingénieurs dans les places et aux armées..

[ocr errors]

L'Ecole des ponts et chaussées, placée sous l'autorité du Ministre de l'intérieur, réunit le dépôt des plans et modèles relatifs aux travaux des routes, canaux et ports maritimes. Elle est établie à Paris; les élèves y sont au nombre de soixante-quinze, y compris les aspirans ; ils sont tirés de l'école polytechnique ; ils y restent casernés sont sous la police d'un Gouverneur. L'instruction qui leur est donnée, consiste principalement dans l'application des principes de physique et de mathématique à l'art de projeter et de construire les ouvrages relatifs aux routes, aux canaux, aux ports maritimes et aux édifices qui en dépendent; les moyens d'exécution et de pratique; les formes établies pour la rédaction des devis et détails estimatifs des ouvrages à exécuter, et l'ordre à tenir dans la comptabilité.

Les Ecoles pratiques des mines ont été établies au nombre deux, l'une à Geislautern (Sarre), et l'autre à Pesay (Mont-Blanc); elles sont sous l'autorité du Ministre de l'intérieur. Indépendamment des élèves de l'école de Paris, qui y sont attachés pour y suivre leur instruction, on admet dix externes, âgés de 15 à 20 ans, qui y font un cours à leurs frais.

y

L'Ecole des ingénieurs de vaisseaux, placée sous l'autorité du Ministre de la marine, est établie à Brest. Il n'y est admis que des jeunes gens ayant fait au moins deux ans d'études à l'école polytechnique. On y enseigne tout ce qui est relatif à la construction des bâtimens de guerre et de commerce. Le traitement des élèves admis à cette école, est de 1500 francs par an.

Les Ecoles de navigation sont composées des écoles mathématiques et d'hydrographie, destinées pour la marine

de l'Etat, et des écoles d'hydrographie destinées à la marine du commerce. Les aspirans de marine sont reçus dans ces écoles, d'après un examen dans lequel ils sont interrogés par les examinateurs de la marine, lors de leur tournée prescrite par la loi.

Les grandes écoles d'hydrographie destinées pour la marine de l'État, sont au nombre de quinze, et fixées à Toulon, Marseille, Cette, Bayonne, Bordeaux, Rochefort, Nantes, Lorient, Brest, St.-Malo, le Hâvre, Dunkerque, Caen, Anvers, Ostende. Les écoles secondaires destinées à la marine du commerce sont en plus grand nom bre (30) et établies dans les autres ports de mer de l'Empire. Ecoles spéciales.

Les écoles spéciales qui existoient en France avant l'organisation de l'Empire, sont maintenues, sauf les modifications que le Gouvernement croira devoir déterminer pour l'économie et le bien du service. Elles sont sous la surveillance immédiate du Ministre de l'intérieur.

Outre ces écoles, il y a maintenant en France:

1o. Douze écoles spéciales de droit. Ces écoles sont situées à Aix, Bruxelles, Caen, Coblentz, Dijon, Grenoble, Paris, Poitiers, Rennes, Strasbourg, Toulouse et Turin. Elles ont chacune quatre professeurs au plus. Six inspecteurs généraux en surveillent l'instruction.

2o. Une école spéciale de langues orientales vivantes établie près la bibliothèque impériale, à Paris. On y enseigne l'arabe vulgaire et littéral, la langue turque et tartare de Crimée, le grec moderne, etc.

3. Trois écoles spéciales de médecine et de pharmacie établies à Paris, à Strasbourg et à Montpellier.

4°. Deux écoles vétérinaires, dont la première, établie

148

INS

à Lyon, est spécialement destinée à l'instruction des élèves des départemens méridionaux, et à former des maréchaux experts pour les différentes armes ; et dont la seconde, établie à Alfort, porte le titre d'économie rurale et vétérinaire. Il y a de vastes hôpitaux où l'on reçoit les animaux malades, des forges, un laboratoire de chimie, une pharmacie, un jardin botanique, un terrein employé à la culture et au perfectionnement des fourrages, un rucher, uu troupeau de moutons destiné à des expériences sur le croisement des races et l'amélioration des laines; une grande salle pour les cours, et des bâtimens, tant pour loger les élèves que les employés.

reçu,

être

5°. L'Ecole spéciale militaire de Fontainebleau, créée par la loi du 11 floréal an 10, est placée sous la surveillance du Ministre de la guerre. On peut être admis dans cette école, ou comme pensionnaire, si les parens se soumettent à payer 1,200 francs, ou comme élève, si l'on a déjà été élevé dans un lycée, aux frais de l'Etat : pour y il faut avoir seize ans au moins, et on n'y reste pas au-delà de l'âge de 20 ans. L'instruction comprend l'école du bataillon, les mathématiques, le dessin de la carte, le plan de la fortification et les applications de ces parties sur le terrein, la géographie, l'histoire, les belles-lettres et l'administration militaire. Les élèves y sont encore exercés aux manœuvres d'artillerie, au tir des armes à feu, à l'équitation, à la gymnastique et à la natation.

D'après la nouvelle organisation de l'instruction publique, il y aura, de plus, quatre écoles d'histoire naturelle, de physique et de chimie ; deux où l'on enseignera les arts mécaniques et chimiques; une école de mathématiques transcendantes, une de géographie, d'histoire, d'économie publique.

Ecole normale établie à Mayence, département du Mont-Tonnère, spécialement destinée à enseigner la langue française, et à former des sujets propres à la répandre dans toutes les écoles primaires des quatre départemens de la rive gauche du Rhin. Indépendamment de la langue française, on y donnera des notions élémentaires pour être appliquées à la pratique de l'agriculture, sur la vétérinaire, la physique, la chimie et l'histoire naturelle; l'écriture en langue française et allemande, l'arithmétique, la géométrie, la géographie et le dessin feront aussi partie de l'enseignement. (8 fructidor an 13).

S. A. S. l'Archi-Trésorier a créé à Gênes une écolepratique des élèves de la marine, pour les trois départemens et toute la 28e. division militaire.

V. PRYTANÉE FRANÇAIS.

INSTITUTION ACADÉMIQUE de Turin. V. UNIVERSITÉ de Turin.

INSTRUCTION d'affaires de police pour les départemens dont sont chargés les Conseillers-d'état. . B. 8, nos. 85, 85, 87, 83.

INSTRUCTION PUBLIQUE. Le Louvre et les Tuileries y sout principalement destinés, art. 1er. du second décret du 26 mai 1791, relaté art. 15 du S. C., B. 1, INSTRUCTIONS données aux Généraux de terre ou de mer. La désobéissance à icelles est de la compétence de la Haute-cour impériale, 101, III, 118, B. 1. INSTRUCTION et RAPPORT (l') d'un acte d'accusation à la Haute-cour impériale, doit se faire Commissaire et suppléant, 123, B. 1.

par les

INTÉGRITÉ du territoire de la République. L'Empereur et le Régent jurent de la maintenir, 53 et 55,

« PreviousContinue »