nomma général de division, le 27 août 1803; puis conseiller d'état; puis comte d'empire; puis grand - officier de la légion d'honneur; puis grand'-croix de l'ordre impérial de la réunion. Le roi le nomma ensuite conseiller d'état; puis grand-cordon de la légion d'honneur; puis chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er juin 1814), etc. etc. L'empereur daigna reprendre encore M. Dulauloy, le réintégra conseiller d'état, et le nomma pair de France, le 4 juin 1815, Nous craindrions d'exagérer en disant que M. Dulauloy a prêté serment aux sept ailes de notre moulin ; mais nous en connaissons cinq bien prouvées. DUMAS. Général de division; comte d'empire; grandofficier de la légion d'honneur, par l'empereur; grandcordon de ladite légion, par le roi (27 décembre 1814); chevalier de S.. Louis. Il est nommé et chargé, par le décret impérial du 7 avril 1815, pour organiser les gardes nationales. DUMAS-MATHIEU. Comte d'empire; commandant de la légion d'honneur ; général de division, nommé par l'empereur, le 1er février 1805. Le roi, cependant, a nommé M. Dumas-Mathieu commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Nous nous sommes tous demandé comment M. Dumas avait été nommé commandeur en si peu de temps: ce qui nous fait supposer qu'il était au moins chevalier de Saint-Louis d'ancienne date; ce que nous avons peine à croire. Quoi qu'il en soit, nous ajouterons que M. Dumas-Mathieu était conseiller d'état; directeur général des revues et de la conscription militaire, sous l'empereur. Sous le roi, il était encore conseiller d'état honoraire. DUMONCEAU. Nommé général de division républicain en septembre 1795; général impérial; commandant de la légion d'honneur; comte de Bergendal, etc.; général royal, commandant la seconde division militaire à Mézières; grand-officier de la légion d'honneur, nommé par le roi (23 août 1814); chevalier de Saint-Louis ; général impérial une seconde fois; commandant la 2e division militaire. ( Journal de l'Empire, du 24 mai 1815.) DUMUY (Jean-Baptiste-Louis-Philippe ), né le 25 décembre 1751; successivement sous-lieutenant, capitaine, etc; maréchal de camp sous la république; général de division; commandant de la légion d'honneur, nommé par l'empereur; grand-officier de ladite légion, nommé par le roi (29 juillet 1814); chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. DUPATY (Emmanuel). Rien n'est plus chatouilleux ni plus irrascible que l'amour-propre d'un poëte; et M. Dupaty, nous a-t-on dit, l'est cent fois plus à lui tout seul, que tous les poëtes de France réunis ; mais comme nous n'avons que des choses agréables à lui dire, et des louanges à lui donner pour les louanges multipliées qu'il a su varier à l'infini, suivant les lieux et les circonstances; comme notre société s'enorgueillit de compter dans son sein un membre aussi versatile que volatil, nous espérons qu'il prendra en bonne part le plaisir que nous prenons de rapporter ses titres. Nous ne parlerons pas de ses décorations de la légion d'honneur, de la réunion; de son titre de chevalier d'empire, que d'ailleurs il avait si bien mérité. Voici une pièce qui mérita à M. Dupaty les faveurs impériales. LES HEURES. O vous, dont l'immortel et sublime génie Qu'avec transport je lis, que j'invoque en tremblant, Jllustrés par la guerre, embellis par les arts, La nymphe que Diane en fontaine a changée, Sondain l'air est frappé par des sons belliqueux: Apollon a paru!... Pour le suivre, les Heures En cercle, autour du dieu, décrivant leur carrière, Et les Heures du soir, propices aux bienfaits, Mais déjà revenus du céleste séjour, Les messagers divins offrent, à leur retour Le manteau triomphal et l'armure sacrée, Son triomphe est chanté par le dien des beaux-arts, Tout à fui !... Je m'éveille aux éclats du touterne; Il faut Homère, au moins, pour bien cianter Achile, Tremblait devant César en lui lisant ses vers. Voici maintenant un morceau qui sert de pendant as précédant; nous ignorons ce que le roi donna pour cela à M. Dupaty. LUTÈCE, LES NYMPHES DE LUTÊCE, TROIS MUSES DE LUTÈCE. NYMPHES de ce rivage, acopurez à ma voiz; Livrez-vous aux transports d'une sainte allégresse. C'est enfin aujourd'hui que lheureuse Lutèce Reçoit dans son palais la fille de ses Ivis!.... Air. Son front modeste, au sein de la souffrance, D'un éclat plus divin s'est encor revêtu : A son départ elle était l'innocence, LUTECE. Récitatif. Eh bien! de notre amour interprètes Tables, En France il est des Beurs qui toujours sunt nouvelles? En mille endroits divers, sur ce sol glorieux Les arts en lettres d'or on gravé sur leur tige: J'ai lu les plus grands noms de cette race aimée; A formé son bouquet pour l'auguste princesse ! Et qu'avec nous la France à ses pieds vient offrir. (Ici, comme de raison, M. le chevalier Dupaty, qui tient à ce que ses vers soient exécutés à la lettre, faisait présenter à S. A. R., par les dames nommées par la ville, une corbeille remplie de rameaux de lauriers, d'oliviers, de palmes, de lis et de roses, idées vraiment poétiques et fleuries.) (Fête à l'hôtel-de-ville, jour de la Saint-Louis 1814.) Beaucoup de personnes nous sauront gré de placer ici le sujet du petit différent qu'eut M. Dupaty avec M. Martainville. M. Dupaty voulait se battre, parce qu'on lui avait dit qu'il avait fait les couplets suivans; aujourd'hui peut-être il se battrait si on lui disait qu'il a fait les Troubadours voyageurs, pièce composée cependant réellement par M. le chevalier Dupaty, et représentée chez monseigneur le duc de Berry, le 2 février 1815. RONDE Chantée le 13 mars à l'Académie impériale de musique. Toi dont l'honneur est le suprême bien, Et de son joug si tu crains l'infamie, |