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HISTOIRE COMPLÈTE

DU PRINCE

LOUIS-NAPOLÉON

DEPUIS SA NAISSANCE JUSQU'AU 2 DÉCEMBRE 1851

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SOMMAIRE.

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CHAPITRE DIXIÈME.

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On arrête divers Représentants. · Mises en liberté. Les trois journées de l'insurrection parisienne. Journée du 2. Physionomie de Paris le matin. · Impressions diverses.

La Haute-Cour de justice.

-

Effet

Ce

Le Prince parcourt Paris. du coup d'Etat sur les partis. -Leur langage, leurs actes. - Les caissiers de l'émeute. Les conciliabules montagnards. qu'on y fait et ce qu'on y espère. Premiers désappointements de l'émeute. Une lettre de Londres. Découragement. Lettre du Ministre de la guerre au général Magnan. Journée du 3. L'émeute se décide. - Appel au peuple.

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-

de la Bastille. Le manifeste de la Montagne.

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à l'armée. Le manifeste du comité des corporations ouvrières. Les premières barricades au faubourg Saint-Antoine.— Mort du représentant Baudin. Les conciliabules rouges en permanence. - Projets divers. On songe à désarmer les gardes nationaux du faubourg Saint-Germain. - Arrêté du préfet de police.-Proclamation et arrêté de M. de Saint-Arnaud. - Les barricades de l'après

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Flan de l'émeute. - Coup de

théâtre les deux cadavres de la rue Beaubourg.—Journée du 4.Fausses nouvelles. - Deux nouveaux manifestes de la Montagne. - Nouvelle proclamation du préfet de police, et nouvel arrêté du Ministre de la guerre. - L'émeute se dispose pour la bataille.-Barricades partout. Une femme inconnue. Les drapeaux de Les généraux de l'armée de Paris. - - Un extrait du rapport du général Magnan. Détails sur le combat du 4.

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Tentatives dans la banlieue.-Ce qu'étaient les soldats de l'émeute. -- Chiffre des morts et des blessés. — Comparaison entre juin 1848 et décembre 1851.

Nous avons, au premier volume de cette histoire, poussé jusqu'au 20 décembre de l'année 1851 le récit des actes du Prince Louis-Napoléon et des évènements politiques accomplis sous sa présidence. Le public bienveillant qui a accueilli notre ouvrage avǝc une faveur inespérée, a manifesté le désir de voir donner

une suite à cette narration: il était opportun, sans doute, nous a-t-on dit, de rendre au Prince qui nous gouverne sa véritable physionomie, défigurée pendant plus de dix ans par les passions politiques, de faire enfin de lui un portrait ressemblant, qui ne fût ni l'œuvre du dénigrement systématique, ni celle d'une adulation servile. Il était nécessaire aussi de répandre le jour de la vérité sur la lutte entreprise contre lui pendant trois ans par le monstrueux assemblage de vingt partis divers. Mais, a-t-on ajouté, c'est ôter sa moralité à l'histoire de LouisNapoléon que de la clore sur cette page du 20 décembre. Le 20 décembre 1851, la France a sanctionné le coup d'Etat du 2 du même mois; le scrutin national a imprimé rétroactivement un caractère de légitimité à des faits hardiment et résolument illégaux; mais à cette légitimité péremptoire, irrécusable, née du suffrage universel, une autre n'est-elle pas venue se joindre ? et celle-là non moins digne de respect que la première, et résultant de cet ensemble d'actes utiles, de mesures populaires, de réformes intelligentes, qui a marqué le cours de l'année 1852, et spécialement les trois mois d'une dictature aussi féconde que ferme et modérée ? Eh bien! c'est cette légitimité-là qu'il faut mettre en lumière et montrer du doigt au public. Il est bon que chacun sache que Louis-Napoléon aujourd'hui gouverne la France, non-seulement par la grâce de Dieu qui a si manifestement protégé sa haute et généreuse ambition, non-seulement par la grâce du Peuple qui l'a trois fois déjà porté sur le pavois, mais encore par le rayonnement de ses œuvres personnelles, de ces nombreux décrets qui ont, dans un espace de cent jours à peine, accumulé plus d'innovations bienfaisantes que n'en avaient éparpillées, dans une période de quarante ans, deux monarchies et trente assemblées délibérantes.

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Ces considérations, qui du reste nous avaient déjà frappé nous-même, nous ont déterminé à reprendre notre récit au point où nous l'avions laissé.

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