16 PAYS-BAS. La seconde Chambre des états-gé- 17 2 1er AVRIL. Installation du général Guerreiro comme 8 10 La Chambre des pairs d'Angleterre adopte le bill d'émancipation des catholiques. Prise de Guatemala (Amérique centrale ) par les troupes de San-Salvador. 13 26 Combat entre les troupes de Buenos-Ayres et 3 MAI. BRÉSIL. Ouverture de la session ordinaire de Amélie de Saxe.) 21 24 -- Combat d'Eski-Arnaoultar entre les Russes et Id. Mort de la reine d'Espagne (Marie-Josèphe. - Violences exercées à Buenos-Ayres contre L'empereur Nicolas est couronné, comme roi Id. Le général Santa-Crux prend la présidence de Le nouveau duc d'Oldenbourg (Pierre-Fré- 303 61 568 duc. 5 JUIN. Révolution à Lima; le président Lamar est déposé. 11 Victoire de Kulewtscha remportée par le général Diebitsch, commandant en chef de l'armée russe, sur le grand-visir ReschidPacha. Clôture de la session du congrès Mexicain. 18 Retour des ambassadeurs de France et d'Angleterre à Constantinople. PAYS-BAS. Clôture de la session des états-gé- GRANDE - BRETAGNE. Prorogation du parle ment. 9 13 JUILLET. Bataille de Kainly (en Asie) entre l'armée russe, commandée par le général comte Paskewitsch-Érivanski, et les Turcs, Ouverture de l'assemblée nationale de la Autre victoire des Russes, à Milli-Duzé, sur Hagki-Pacha. 381 87 Prise d'Erzeroum par l'armée russe. Grèce, à Argos. 20-24 - Passage du Balkan par l'armée russe. 26 Le quartier-général russe s'établit à Aïdos. Débarquement d'une expédition espagnole sur les côtes du Mexique. FRANCE. Clôture de la session législative. 2 AOUT. Mariage de l'empereur du Brésil avec la princesse Amélie de Leuchtenberg, à Munich. FRANCE. Renvoi du ministère Martignac. Attaque de Terceira par une expédition por- 20 Prise et occupation d'Andrinople par les Id. Russes. Couronnement de la reine de Suède. Décision de la diète germanique contre le duc Arrangement entre les chefs de Buenos-Ayres. 584 29 La reine dona Maria quitte l'Angleterre pour retourner au Brésil. 5 SEPTEMBRE. Réception du général La Fayette à FRANCE. Publication du Prospectus de l'Asso- Ouverture de la session du congrès du Chili. 20-22 Traité de paix entre les républiques de lombie et du Pérou. 120 556 147 575 24 27 Publication du mariage du roi d'Espagne avec 17 OCTOBRE. Défaite du général Cordova, chef d'une Id. 19 3 NOVEMBRE. Ouverture de la session des états de Hesse, à Darmstadt. 9 Insurrection à Santiago du Chili. 17 FRANCE. Le prince de Polignac est nommé président du conseil des ministres. 26 : L'état de Caraccas se déclare indépendant du 8 DÉCEMBRE. Message du président Jackson au con- II Entrée de la nouvelle reine d'Espagne (Marie- Combat et arrangement entre les chefs de 579 19 PAYS-BAS. Vote de la seconde Chambre des Traité de commerce et de navigation entre HISTORIQUE UNIVERSEL POUR 1829. PREMIÈRE PARTIE. HISTOIRE DE FRANCE. CHAPITRE PREMIER. Retraite de M. de La Ferronnays. État du pays et des partis. Voyage du prince de Polignac à Paris. — Tentative, sans succès, pour le faire entrer au ministère. Ouverture de la session législative. - Discours du Roi. Composition des bureaux dans les deux Chambres. - Discussion de l'adresse en réponse au discours du Roi. LA France offrait, au commencement de 1829, un aspect général de vie, de force et de richesse. Elle jouissait de son indépendance avec sécurité : elle avait une armée nombreuse, belle de discipline et d'honneur militaire; sa marine s'était relevée comme par enchantement, perfectionnée dans toutes les branches de l'art; son industrie s'ouvrait chaque jour des voies et des ressources nouvelles; son crédit se soutenait par le respect à la foi des engagemens et par des capitaux plus abondans qu'à aucune autre époque : elle tenait un haut raug entre les puissances; son gouvernement n'avait qu'à jeter son épée dans la balance des États pour en faire les destins. Enfin, par la vigueur et l'intelligence de sa population, par l'exubérance d'une jeunesse grave, énergique, ambitieuse, avide d'instruction et de liberté, par l'universalité de sa langue, par l'influence de sa presse infatigable, et par la Ann. hist. pour 1829. brillante politesse de ses mœurs, on peut dire justement que la France marchait à la tête de la civilisation. Et cependant, sous cet aspect de prospérité matérielle et morale, l'observateur voyait plus d'un sujet d'inquiétude. Il y avait un décroissement sensible dans la partie de l'impôt indirect qui porte sur des objets dont la consommation est l'indice de l'aisance des classes inférieures. L'insuffisance de la dernière récolte, la hausse du prix des grains, la stagnation du commerce extérieur, la détresse de certaines fabriques dont les produits avaient dépassé les besoins de la consommation intérieure, sans trouver d'écoulement au dehors, la diminution dans la masse et dans le salaire du travail, et les progrès du pauperisme enfin, révélaient quelque vice ou embarras dans la machine sociale. Quant à l'administration publique, charge difficile en raison même des mœurs, des lumières, des besoins et des querelles du temps, il y aurait de l'injustice à vouloir apprécier son système général ou ses actes particuliers, d'après des jugemens qui ne sont trop souvent que l'expression des passions ou des intérêts de parti; mais il n'en faut pas moins les consulter. D'un côté, on accusait le ministère d'avoir par les ordonnances du 16 juin rouvert la voie des proscriptions, sapé les bases de l'enseignement ecclésiastique, violé les droits de l'épiscopat et imposé à la France le monopole d'une instruction sans principes religieux; de s'être mis, par la loi sur la presse périodique, à la merci du journalisme; d'avoir par celle des listes électorales, livré les élections aux manœuvres du comité directeur, et enfin d'avoir affaibli l'autorité monarchique de toutes les concessions faites dans la session dernière au parti libéral. Du côté opposé, on reprochait au ministère de n'avoir fait le bien qu'à demi, d'avoir vaguement rédigé et mollement exécuté les ordonnances du 16 juin; d'avoir laissé l'administration du pays, surtout les préfectures entre les mains des ennemis de la Charte. Tous les journaux de cette opinion et même ceux des provinces qui depuis la loi nouvelle avaient pris plus d'essor et d'influence, voulaient qu'on en finît avec la contre - révolution toujours mena |