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-`général Jackson dans la présidence. Discours qu'il prononce à cette occasion. — Changemens dans l'administration publique. Ouverture de la nouvelle session.

vernement.

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Actes du gou

Message du pouvoir

exécutif. HAÏTI. Discours du président à la chambre des représentans. MEXIQUE. Ouverture de la session du congrès. État de l'intérieur et des finances. Expulsion des Espagnols. — Mécontentemeus et nouveaux troubles. Débarquement d'une expédition espagnole. - Convocation du

congrès mexicain. Pouvoirs extraordinaires donnés au président Guer reiro. · Prise de Tampico.

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Affaires diverses. Combat d'Altamira.

Capitulation et départ des Espagnols.

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tion du corps d'armée de Xalapa. — Adhésion de plusieurs états. — Révolation nouvelle à Mexico. Chute du gouvernement de Guerreiro. GUATIMALA. Prise de Guatimala par les troupes de San-Salvador. mination d'un nouveau gouvernement. Bannissement des membres de l'ancien. Misère du pays. COLOMBIE. Actes du gouvernement. Guerre avec le Pérou. Prise de GuayaVictoire remportée à Tarqui par les Colombiens.

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Autre armistice et traité de paix définitif avec le Pérou. général Cordova. Séparation des provinces de Venezuela. Conséquences de la guerre avec la Colombie. du président Delamar. Ouverture du congrès. Élection du général Gamarra comme président de la république péruvienne.

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BUENOS-AYRES. Guerre entre les unitaires et les fédéralistes. —

Siége de Buenos-Ayres par Rosas. Violences commises contre les Français. -- Capture de la flottille de Buenos-Ayres par la marine française. — Réparations ou satisfactions données à ce sujet. Suites de la guerre entre les fédéralistes et les unitaires. - Convention de paix. - Changemens dans le gouvernement de Buenos-Ayres. BRÉSIL. Situation de l'empire. Troubles dans la province de Fernambooc. Session législative extraordinaire et ordinaire. Discours de l'empereur. Accusation contre les ministres.

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Mécontentemens. Mariage de l'empereur avec la princesse Retour de la jeune reine dona Maria avec la nouvelle impératrice. Accident arrivé à LL. MM. Conclusion.

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A aucune époque, l'élection du président des États-Unis n'avait excité plus d'intérêt et de mouvement dans les partis, que

celle de 1829. Les amis du général Jackson avaient été vivement blessés de la préférence que la Chambre des représentans de 1825 avait donnée à M. J. Q. Adams; quoiqu'il eût obtenu moins de voix que le général dans les états de l'Union, cette décision avait été regardée comme une injure à l'opinion nationale : les élections faites l'année suivante pour le 20 congrès, en témoignèrent le ressentiment, car il en résulta une majorité qui fut presque toujours hostile au président, et qui l'empêcha de donner à son administration la force et le caractère qu'elle aurait eue avec une Chambre mieux disposée. Cette opposition s'était manifestée surtout dans un rapport fait par le comité des finances, en 1827; les adversaires de M. Adams, comparant les dépenses de son administration avec celles de ses prédécesseurs, lui reprochaient l'augmentation de ces dépenses, sans lui tenir compte des immenses travaux achevés ou entrepris, du développement des richesses nationales, de l'accroissement de la population, et de l'extension des rapports politiques sous sa présidence. En résultat, la situation financière des États-Unis était meilleure que celle d'aucun autre état républicain ou monarchique. La dette publique avait été réduite à moins de 59,000,000 doll., le revenu présentait sur la dépense un surplus de 5 à 6 millions de dollars; la charge particulière de l'impôt n'était pas augmentée dans la proportion des ressources générales; la contribution individuelle de chaque citoyen, qui s'élevait en 1796 à 1 doll. 5, ne montait en 1827 qu'à 1 doll. ; différence à peine équivalente au décroissement des valeurs métalliques. Ainsi, sous ce rapport, l'administration de M. J. Q. Adams donnait peu de fondement à la critique. Cependant l'immense publicité donnée au rapport du comité, tiré à 6,000 exemplaires, n'en avait pas moins laissé dans toutes les parties de l'Union des préventions défavorables. Ensuite le nouveau tarif débattu avec tant de chaleur, et passé avec tant de modifications et de difficultés dans la dernière session, avait indisposé une partie du commerce. Enfin, quoiqu'il ne restât plus que le nom des anciens partis fédéraliste et démocrate, toujours existait-il entre les états du Sud et

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du Nord, de l'Est et de l'Ouest, et dans le sein de quelques uns même, deux partis, dont l'un (c'était celui qui portait le général Jackson) trouvait que le pouvoir fédéral, c'est-à-dire le Gouvernement et les deux Chambres, avaient empiété et empiétaient trop sur les droits particuliers des états qui devaient être souverains en tout ce qui n'affectait pas l'intérêt général de l'Union. C'est dans ce parti qu'on réclamait contre l'accroissement des dépenses, tandis qu'on les regardait dans l'autre, comme le résultat du système politique adopté par le congrès précédent; système auquel la république devait tant d'utiles travaux, une marine puissante, des routes magnifiques, et des progrès immenses dans toutes les branches de la civilisation.

Mais comme les intérêts ou les passions de parti ne prévalent guère en Amérique non plus qu'en Europe sur des considérations de bien général, chacun ne pensait alors dans les divers états qu'à faire sortir son candidat du premier scrutin pour ne pas en laisser la nomination à la Chambre des représentans. Il ne s'agissait plus que de deux compétiteurs, du président encore en fonctions, et du général Jackson. Des deux côtés, on se porta, contre celui qu'on voulait écarter, à des diffamations que l'histoire doit également flétrir. A en croire certains journaux de cette époque, on n'aurait pu se douter que l'un de ces candidats était un général brave; heureux, patriote; qu'il avait remporté des victoires, versé son sang pour son pays, et fait preuve de fermeté, de prudence et de sagacité politique : que l'autre était le premier magistrat de l'Union, homme d'un savoir étendu, d'un talent distingué, d'un patriotisme éprouvé, d'une probité inattaquable, dont la vie était pleine de services rendus à son pays, comme homme d'état et comme législateur. Il n'y avait plus de modération ni dans le blâme ni dans l'éloge; et c'est au milieu de cette lutte scandaleuse qu'eut lieu le choix des électeurs et des colléges électoraux. On en a dit l'année dernière le résultat. Le dépouillement des scrutins envoyés par les divers états, fait dans le congrès, a offert en faveur du général Jackson le suffrage de 15 états sur 24, et 178 voix d'élec

teurs contre 83 données à M. Adams (1). En conséquence le congrès a proclamé (séance du 16 février) André Jackson dûment élu président des États-Unis pour 4 ans, à partir du 4 mars 1829, et comme vice-président, S. C. Calhoun, qui avait obtenu 171 voix dans les mêmes colléges.

Déja M. Adams avait fait ses adieux au congrès dans son message du 2 décembre (voyez Appendice de 1828, p. 178), il ne lui restait plus que peu de jours pour accomplir sa présidence, que seul comme son père, entre tous ses prédécesseurs, il n'était pas

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(1) Voici le tableau des votes donnés dans les districts, pour la nomination des électeurs, et dans les collèges des états pour l'élection du président. Il n'est pas sans intérêt de le comparer avec celui de 1825 (voyez l'Annuaire pour 1825, pag. 573), et d'observer les variations de l'opinion à l'égard des deux candidats dans certains états, comme celui de New-York où M. Adams a perdu 10 voix. POUR LE GÉNÉRAL JACKSON.

États.

Maine...

POUR M. ADAMS.

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appelé à continuer pendant quatre autres années; c'était une sorte d'ingratitude de ses concitoyens; car si son administration n'avait pas été marquée par de grands événemens ou d'éclatans services, elle avait suivi avec quelque succès les travaux de ses prédécesseurs et le cours des prospérités de la république. La veille du jour où ses fonctions allaient finir, M. Adams abandonna le palais de la présidence à son heureux compétiteur, qui fut installé le lendemain 4 mars, et prêta son serment devant les deux Chambres avec le cérémonial accoutumé.

Le nouveau président, célèbre par les talens et la fermeté de caractère qu'il avait déployés dans la dernière guerre contre les Anglais et les indiens Séminoles, était regardé comme l'ennemi prononcé du parti anglais ou fédéraliste ancien, comme le chef d'une faction militaire qui voulait arriver au suprême pouvoir, en flattant les passions de la démocratie; mais le temps, l'expérience des affaires, avaient modéré la fougue de ses passions politiques, et le discours qu'il prononça devant le congrès à son installation (le 4 mars), étail en général empreint de l'esprit sage et réservé de ses prédécesseurs. (voyez l'Appendice). Il se proposait de cultiver des relations amicales avec les puissances étrangères, autant que le lui permettraient les intérêts et l'honneur de la fédération; et quant à l'administration intérieure, de respecter les droits particuliers des états confédérés, d'économiser le revenu public, de faire tous ses efforts pour concilier les intérêts de l'agriculture, de l'industrie et du commerce; et de poursuivre les améliorations commencées dans toutes les branches du service public. Convaincu que l'entretien d'une armée permanente en temps de paix était dangereux pour les gouvernemens libres, il se promettait de ne pas augmenter l'état militaire, et de subordonner l'armée à la puissance civile, mais de porter ses vues sur l'accroissement de la marine et sur le perfectionnement de la milice nationale, qu'il regardait comme le boulevard de la république, et qui comptait maintenant un million d'hommes armés; mais sur la fin de son discours, il annonçait l'intention de provoquer quel

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