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RÉPERTOIRE

DES

CONNAISSANCES USUELLES

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Bory de Saint-Vincent, de l'Académie Ferry, ancien examinateur à l'Ecole Poly- | Ourry.
des Sciences.
technique..

Bouchitté (H.), recteur de l'Académie de Fillioux (A.).

Bouillet.

Chartres.

Boullée (A.)

Paffe (C.-M.).

Pagès, de l'Ariége.

Forget (D'), professeur à la Faculté de Pariset, ancien secrétaire perpétuel de

Médecine de Strasbourg.

Fossati (D").

Bourdon (D' Isid.), de l'Académie impé- | Foucault (D′).

l'Académie de Médecine.

Passot (F.).

Pantet (Jules).

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de France.

Chevalier (Michel), de l'Institut.

Colombat (D'), de l'Isère.

Coquerel (Charles).

Corbière (Edouard), au Havre.

Coupin (P.-A).

Courtets de l'Isle (P.).

Sciences.

D'Alembert.

Pelouze père.

Pericault (Antoine).

Pichot (Amédée);

Pilliwuyt (Emmanuel ).
Reiffenberg (baron de).

Rolle Hippolyte), bibliothécaire en chef
de la ville de Paris.

Saint-Prosper.

Saint-Prosper jeune,

Salvandy (T.-A de), de l'Académie Frai -
çaise.

Salverte (Eusèbe), de l'Institut.

Huguier (D'), chirurg. de l'hôp. Beaujon. Sandeau (Jules), de l'Acad. Française.

Husson (Auguste).

Janin (Jules).

Jaucourt (chevalier de).

Jay, de l'Académie Française.

Julla de Fontenelle.

Labat (D). Į

Cuvier (Georges), de l'Académie des Lacretelle, de l'Académie Française.

Danjou (F.).

David (Pierre), ancien consul général.

David (Jules-A.).

Laine, anc. généalogiste des ordres du roi.
Laurent (C.), ancien chirurgien en chef
de la marine.

Laurentie.

Lavigne (E).

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Saucerotte (D').

Savagner (A.).

Say (J.-B.), de l'Institut.
Sedillot.

Teyssèdre.

Tissot, de l'Académie Française.
Tollard aîné.

Tournal.

Tourreil (L. de).

Vaucher, de Genève.

Vaudoncourt ( le général Go de ).

Vauthier (L.-L.).'

Veuillot (Louis).

Viennet, de l'Académie Française.
Viollet-Leduc.

Virey (J.-J.), de l'Académic de Médecine.

Denne-Baron.

Paris. - Typographic de Firmin Didot et Cie, rue Jacob, 56.

DICTIONNAIRE

DE LA

CONVERSATION

ET DE LA LECTURE

INVENTAIRE RAISONNÉ DES NOTIONS GÉNÉRALES LES PLUS INDISPENSABLES A TOUS

PAR UNE SOCIÉTÉ DE SAVANTS ET DE GENS DE LETTRES
SOUS LA DIRECTION DE M. W. DUCKETT

Seconde édition

ENTIÈREMENT REFONDUE

CORRIGÉE, ET AUGMENTÉE DE PLUSIEURS MILLIERS D'ARTICLES TOUT D'ACTUALITÉ

TOME SEIZIEME

Celui qui voit tout abrége tout.
MONTESQUIEU.

PARIS

LIBRAIRIE DE FIRMIN DIDOT FRÈRES, FILS ET CIE

IMPRIMEURS DE L'INSTITUT, RUE JACOB, 56

M DCCC LXVII

1034
D554

V.16

Les lecteurs sont prévenus que tous les mots espacés dans le texte courant (par exemple Transsubstantiation, Immortalité, César) sont l'objet d'articles spéciaux dans le Dictionnaire, et constituent dès lors autant de renvois à consulter.

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DICTIONNAIRE

DE

LA CONVERSATION

ET DE LA LECTURE.

SAXOPHONE, instrument de cuivre, ainsi nommé da nom de son inventeur, M. Sax, facteur d'instruments à Paris. C'est un instrument doux, et non d'une sonorité violente comme on le croit communément, et qui se joue avec un bec à anche simple, comme la clarinette. Le corps du saxophone est un cône parabolique en cuivre, armé d'un système de clefs. Ces voix nouvelles données à l'orchestre possèdent des qualités rares et précieuses. Douces et pénétrantes dans le haut, pleines et onctueuses dans le grave, leur médium a quelque chose de profondément expressif. C'est un timbre sui generis, offrant de vagues analogies avec les sons du violoncelle, de la clarinette et du cor anglais, et revêtu d'une demi-teinte cuivrée, qui lui donne un accent particulier. Agiles, propres aux mouvements d'une certaine rapidité presque autant qu'aux cantilènes gracieuses et aux effets d'harmonie religieux et rêveurs, les saxophones peuvent figurer avec un grand avantage dans tous les genres de musique, mais surtout dans les morceaux lents et doux. Cet instrument se joue avec une grande facilité, le doigté procédant du doigté de la flûte et de celui du hautbois. Les clarinettistes, déjà familiarisés avec l'em. bouchure, se rendent maîtres de son mécanisme en très-peu de temps.

On doit au même facteur de nouveaux instruments de cuivre à bocal (à embouchure évasée) avec un mécanisme de trois, quatre ou cinq cylindres, en usage aujourd'hui dans la plupart des musiques militaires de France, et auxquels leur inventeur a donné les noms de saxhorn, de saxotromba et de saxotuba. Leur son est rond, pur, plein, égal, retentissant et d'une homogénéité parfaite dans toute l'étendue de leur échelle. Les saxhorns suraigus et ceux dits contre-basses d'harmonie sont appelés à prendre place tres-prochainement dans tous les grands orchestres de Symphonie.

SAY (JEAN-BAPTISTE) fut l'un des économistes les plus renommés, et pendant longtemps le plus populaire, ou du moins le plus connu de l'école économique moderne. Né à Lyon, le 5 janvier 1767, il se consacra d'abord à la carrière commerciale; mais venu à Paris au début de la revolution, il l'abandonna pour se vouer à l'étude des sciences et des lettres. Il fut employé par Mirabeau à la redaction de son Courrier de Provence, et devint ensuite secrétaire de Clavière, alors ministre des finances. Aver quelques amis, comme lui partisans des réformes utiles, Champfort et Ginguené, puis Andrieux et Amaury Duval, il fonda un recueil périodique consacré à la propagation des doctrines philosophiques et littéraires DICT. DE LA CONVERS.-T. XVI.

alors professées par le plus grand nombre des patriotes éclairés. La Décade philosophique, politique et littéraire remplaça avec succès l'ancien Mercure de France. Say avait beaucoup étudié le système économique de l'Angleterre, et surtout l'ouvrage célèbre d'Adam Smith, les Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations. A peine le connaissait-on en France, rebutés qu'étaient les lecteurs par de mauvaises traductions. Say en. treprit de populariser la doctrine de Smith par une habile refonte de son livre, et il y réussit. Voilà le service rendu par Say aux études économiques et son vrai titre à la renommée. Ce titre est assez éminent. Son Traité d'Économie politique n'est en effet autre chose qu'une très-bonne mise en œuvre des recherches de l'économiste anglais. Les faits et les conséquences de ces faits y sont résumés avec ordre, avec netteté. L'écrivain français sait les resserrer sans nuire à la lucidité de son exposition. Son style, toujours clair, ne manque ni de fermeté ni de la sorte d'élégance que comporte le sujet. Il obtint en France et à l'étranger tout le succès compatible avec le genre de l'ouvrage.

La vie de J.-B. Say, comme celle de presque tous les hommes livrés à une science ou à un art, est à peu près tout entière dans les ouvrages où il a professé les doctrines qu'il avait adoptées, et dans l'enseignement public de ces doctrines au Conservatoire des Arts et Métiers. Il y occupa, avec autant d'honneur que de zèle, la chaire créée pour cet enseignement. Après la révolution du 18 brumaire an vii, Say avait été appelé au Tribunat. Persuadé que le pouvoir avait toujours besoin de conseils libres et même de contrôle, il y avait pris rang parmi ceux de ses collègues qui, comme Andrieux et Benjamin Constant, croyaient utile d'exercer sur les lois présentées par le gouvernement consulaire une critique sévère. « On ne s'appuie que sur ce qui résiste,» disait Andrieux au premier consul; mot profond, dont la chute d'une puissance empressée de s'affranchir de tout contrôle n'attesta que trop la justesse. Say subit avec ses collègues l'élimination dont fut frappé le Tribunat. Resté depuis cette disgrâce étranger aux fonctions publiques, il s'honora par l'abstinence de toute vue ambitieuse, et n'eut plus d'autre souci que sa science et sa renommée. Ses principaux ouvrages sont : 1° Traité d'Economie politique, ou simple exposition de la manière dont se forment, se distribuent et se consomment les richesses. C'est son meilleur ouvrage. Traduit dans toutes les langues de l'Europe, l'original a eu cinq éditions de 1803 à 1826. 2° Catéchisme d'Économie politique (1815). La cinquième édition est aussi de 1826. 3° Lettres à Malthus

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