154 DES FÊTES PATRIOTIQUES. (juillet 1791) Les cérémonies ont emprunté leur faste aux mœurs antiques. Les couronnes de lauriers, les chaises curules, les tuniques, les aubes, les reliefs emblématiques y ont figuré. Désormais, elles seront toutes faites sur le même modèle. Marie-Joseph Chénier écrira des odes antiques; Gossec composera de la musique antique; David reproduira des ornements antiques. Le grand tort de la république française a été de vouloir singer les répu bliques grecque et romaine, au lieu de rester elle-même dans ses fêtes populaires. Quant aux trois hommes que nous venons de citer, il faut que le lecteur s'attende à les entendre nommer souvent : la révolution le rapport de l'art- est un grand drame lyrique, paroles de Chénier, musique de Gossec, et décorations de David. Cette journée du 14 juillet est un hors-d'œuvre pour la politique. sous Que va devenir le roi ? Que va vouloir le peuple? Que va faire l'assemblée nationale? FIN DU CHAPITRE NEUVIÈME. Fragment d'un Discours Narcim et tigellin, bourriane ligishatours, de ces menteurs gagés de font les protecteurs. дясн de toute Vinommin envieux adversaires, να ct. C'est et d'un parti Cruel plus Cruels imiffaires, odivise proconent, rignant pardes Complots, des fleuves Comternis in out rongi les flors. J'ai vu fuir acteur nom les épouses tremblantes; We moniteur fidéle, en sespages sanglanter, par le Souvenir mime inspire to terreur, et dénonce a clio lour stupides fureur. J'entens Crier encor le sang de leurs victimes; jutis en traits d'airain la liste de leurs Crimes eux qu'aujourd'hui l'on voudrait excuser! qu'aize dit? on the Vanter. It l'on m'ose accuser! moi, jouer si longtems de leur lache insolener, proscrit pour mes discours, précrit pour mon sihna, iend, attendant la mort quand len coupable Voix demandait a grands cris de sang et nou cas loir! Ana que a v yurn de tyrannies, Cux là mimes dam combre arment to Calomnie, la me reprochent le sort Fund frive infortuné qu'avu la Calomure its out asraffines. l'injustice aggrandit une amo libre et fière. S My. Chining In Delarve M. D. d. V. 16. du Cabinet de M. Berard. (juillet 1791) ROI, PEUPLE, ASSEMBLÉE. 155 CHAPITRE X. Résultat de la fuite du roi. Les pressentiments de Marie-Antoinette; Le tremblement de terre, le portrait, la couronne, les quatre bougies. - Pétition du champ de la fédération. -On use de la loi martiale. Démission de Camille Desmoulins. -- L'épouvantail de la nation. Les grenouilles qui demandent un roi. Le champ du massacre. - Déclaration de Pilnitz; déclaration des héroïnes françaises. Mot de la dévideuse patriotique; mot du clergé ; mot de la noblesse; mot de l'homme du peuple, touchant la constitution. La constitution décrétée et proclamée. — Fête de la proclamation. — L'œil de la liberté. — Douleur de papa Target.-Le Divorce de Louis XVI avec la constitution, et les couches de papa Target, père putatif. L'assemblée nationale clot ses séances.-Physiologie de l'assemblée nationale. Que va devenir le roi? - Telle est la première question que nous nous sommes adressé à la fin du chapitre précédent. Eh bien! voici ce qu'il arriva: Louis XVI ne fut plus qu'un captif enfermé dans une prison dorée. On a beau dire, on a beau faire, Et Lafayette son confrère, dit un texte de gravure, très-peu élégante. pensant fort juste et s'exprimant d'une manière Que va vouloir le peuple? - Il se décida bien vite, et ne prononça que ces paroles: Plus de royauté! Que va faire l'assemblée nationale? - Elle cumula les deux pouvoirs exécutif et délibérant. Elle donna au roi une garde particulière et nomma en même temps un gouverneur pour ses enfants. Des mesures furent Parmi les hommes les plus remarquables proposés pour exercer les fonctions de gouverneur du dauphin, on trouvait : Bernardin de St-Pierre, Berquin, Cerutti, Condorcet, Dacier, Ducis, François de Neufchâteau, de Lacepède, Lacretelle, Pastoret, Quatremère de Quincy et l'abbé Sicard. |