Mémoires tirés des papiers d'un homme d'Etat, sur les causes secrètes qui ont déterminé la politique des cabinets dans la guerres de la Révolution, Volume 12L. G. Michaud, 1837 - Europe |
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Page 78
... Joachim . L'impé- rieuse conduite de Napoléon avec son beau- frère et l'irascibilité de Murat en furent si- multanément la cause . L'empereur des Français avait effrayé l'époux de sa sœur et sa sœur elle- même par le titre de roi de ...
... Joachim . L'impé- rieuse conduite de Napoléon avec son beau- frère et l'irascibilité de Murat en furent si- multanément la cause . L'empereur des Français avait effrayé l'époux de sa sœur et sa sœur elle- même par le titre de roi de ...
Page 79
... Joachim l'évacuation de Wilna , qu'il eût été impossible de défendré ; le morcellement de l'armée , effet inévitable de sa désorganisation ; son départ , qu'il attribuait à une secrète convention avec l'Autriche . Aussi écrivait - il à ...
... Joachim l'évacuation de Wilna , qu'il eût été impossible de défendré ; le morcellement de l'armée , effet inévitable de sa désorganisation ; son départ , qu'il attribuait à une secrète convention avec l'Autriche . Aussi écrivait - il à ...
Page 80
... Joachim " : « Je suppose que vous n'êtes pas de ceux • qui croient que le lion est mort et qu'on peut « lui pisser dessus ; si vous faisiez ce calcul , il se- « rait faux . Vous m'avez fait tout le mal que vous pouviez ; le titre de roi ...
... Joachim " : « Je suppose que vous n'êtes pas de ceux • qui croient que le lion est mort et qu'on peut « lui pisser dessus ; si vous faisiez ce calcul , il se- « rait faux . Vous m'avez fait tout le mal que vous pouviez ; le titre de roi ...
Page 82
... Joachim du moins le croyait , s'attacher intimement à une famille royale ; mais l'héroïque guerrier se flattait de pou- voir rivaliser de fortune avec l'antique et cheva- leresque race des Hauteville . Il ouvrit donc l'o- reille aux ...
... Joachim du moins le croyait , s'attacher intimement à une famille royale ; mais l'héroïque guerrier se flattait de pou- voir rivaliser de fortune avec l'antique et cheva- leresque race des Hauteville . Il ouvrit donc l'o- reille aux ...
Page 83
... Joachim , cependant , aurait voulu sauver à la fois et son trône et celui de Napoléon ; aussi écrivit - il à celui - ci pour l'inviter , au nom de l'hu- manité , de son salut et de sa gloire , à mettre enfin un terme à une guerre ...
... Joachim , cependant , aurait voulu sauver à la fois et son trône et celui de Napoléon ; aussi écrivit - il à celui - ci pour l'inviter , au nom de l'hu- manité , de son salut et de sa gloire , à mettre enfin un terme à une guerre ...
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Common terms and phrases
alliés anglais armée armistice autrichien avaient avril Bassano bataille Bernadotte Blücher Bourbons Bubna c'était campagne Caulaincourt cent mille comte comte de Bubna comte de Nesselrode Confédération congrès conserver convention corps déclaration dépêche devait Dresde duc de Vicence enfin ennemis États eût événemens février forces général gouvernement guerre Hardenberg intérêts janvier Joachim jour l'Allemagne l'Angleterre l'armée française l'armistice l'Autriche l'Elbe l'em l'empereur Alexandre l'ennemi l'Europe l'Italie Leipsick léon lettre lord Castlereagh Louis XVIII Majesté mandait maréchal mars médiation mée ment militaires mille hommes millions ministre monarchie monarque Murat n'avait n'était Naples Napo Napoléon négociations Nesselrode paix pereur peuple plénipotentiaires poléon politique Pologne position pouvait pouvoir Prague prince de Metternich proclamation propositions Prusse prussien puissances rait refus Rhin royal royaume Russie s'était Saxe Schwartzenberg secrètes Sénat serait seul signé souverains succès Suède Talleyrand territoire tion traité traité de Kiel triche trône troupes tzar Vistule voulait Voyez la pièce
Popular passages
Page 327 - Je ne sache rien de si magnanime que la résolution que prit un monarque qui a régné de nos jours • , de s'ensevelir plutôt sous les débris du trône que d'accepter des propositions qu'un roi ne doit pas entendre : il avait l'âme trop...
Page 275 - ... nation valeureuse ne déchoit pas pour avoir à «son tour éprouvé des revers dans une lutte opi«niâtre et sanglante où elle a combattu avec «on ^intrépidité accoutumée. C'est à l'empereur qu'ils «font la guerre, ou plutôt à la prépondérance •• qu'il a trop longtemps exercée hors des limites «de son empire, pour le malheur de l'Europe et
Page 275 - ... parce qu'un grand peuple ne saurait être tranquille qu'autant qu'il est heureux. Les puissances confirment à l'empire français une étendue de territoire que n'a jamais connue la France sous ses rois, parce qu'une nation valeureuse ne déchoit pas pour avoir, à son tour, éprouvé des revers dans une lutte opiniâtre et sanglante, où elle a combattu avec son audace accoutumée.
Page 315 - C'est là une condition sine quà non. Toutes les puissances, l'Angleterre même, ont reconnu ces limites à Francfort. La France, réduite à ses limites anciennes, n'aurait pas aujourd'hui les deux tiers de la puissance relative qu'elle avait il ya vingt ans. Ce qu'elle a acquis du côté...
Page 74 - Rappelezvous que je ne vous ai fait roi que pour l'intérêt de mon système. Ne vous y trompez pas ; si vous cessiez d'être François, vous ne seriez rien pour moi. Continuez de correspondre avec le Vice-Roi , en vous assurant que vos lettres ne seront point interceptées. Pour copie conforme , Signé BLACAS P'AULPS. (56) N
Page 21 - ... passagère opposition fondée sur des opinions religieuses auxquelles sa conscience le rattachait fortement. Ce qui, malgré quelques hésitations, l'eût lancé dans cette voie, c'était la crainte qu'un changement dans le système de la Prusse n'en amenât la ruine complète, car il comptait peu sur la Russie, se méfiait de l'Autriche et redoutait la France. Il ne se dissimulait pas cependant la haine profonde de ses peuples contre cette dernière puissance ; mais il comptait sur leur dévouement...
Page 374 - ... en armes ou disposés à les prendre. Le salut des alliés , qui pouvaient craindre une guerre de partisans semblable à celle que les Français avaient essuyée en Espagne , dépendait d'une résolution prompte. A l'instant même le tzar fit éveiller le prince de Schwartzenberg et lui enjoignit d'envoyer sur-le-champ aux plénipotentiaires l'ordre de renouer les négociations et de signer la paix à quelque prix que ce fût. Mais le généralissime, que sa situation entre des puissances unies...
Page 347 - Qu'à la voix de votre souverain, de votre père, vos malheurs soient effacés par l'espérance, vos erreurs par l'oubli, vos dissensions par l'union dont il veut être le gage. » Les promesses qu'il vous renouvelle solennellement aujourd'hui, il brûle de les accomplir, et de signaler par son amour et ses bienfaits le moment fortuné qui, en lui ramenant ses sujets, va lui rendre ses enfans.
Page 379 - peuvent plus tenir leurs positions , ils sont au« torisés à entrer en pourparler avec le prince de « Schwartzenberg et l'empereur de Russie qui « sont devant eux ; ils se retireront sur la Loire.
Page 32 - ... mais supérieures encore par une extension territoriale qui lierait ses anciennes provinces à la Silésie et donnerait une plus grande consistance à une monarchie dont la puissance deviendrait alors un rempart pour la Russie. Cet engagement sacré était d'autant plus solide que l'amitié qui le dicta était en harmonie avec une politique prévoyante et saine; car cet accroissement projeté de la monarchie prussienne devait être effectué sur ce que l'on obtiendrait par les armes , en en exceptant...