deur inconnue auparavant. Pour des princes qui ont l'honneur de descendre d'Henri IV, Milord, ce sera éternellement un grand exemple que celui de Louis XVIII octroyant à la France l'Ordonnance de S. Quen, au sein des armées étrangères, et la maintenant dans toute sa teneur, malgré les revers de Waterloo. Telles sont, Milord, les convictions profondes d'un homme qui vit, depuis bientôt deux ans, aux côtés du Roi. Passionné, par amour de ma patrie, pour le régime constitutionnel, je m'en suis toujours montré le plus chaud défenseur, parce que je le crois seul capable de donner une base solide aux destinées des DeuxSiciles. Il me semble, si je ne me trompe, que je n'ai épargné, dans ces derniers temps, ni sacrifices, ni peines pour amener à cette institution. Quand un poste éclatant m' a été offert, ce n'était plus une dignité, un commandement, mais un péril glorieux, et voilà pourquoi je l'ai accepté et gardé. Mes cheveux blancs me donnent le droit d'être cru, Milord, et j'ai la conviction que les promesses du Roi seront religieusement maintenues; le passé étant l'école de l'avenir, j'espère que nos infortunes même auront été pour nous une cause féconde de prospérités que nous envieront les autres peuples. Je vous prie de croire, Milord, au profond respect avec lequel je suis, De V. G. le très obéissant et très humble serviteur, Rome, le 28 mars 1862. LE MARQUIS PIERRE C. ULLOA. AUX LECTEURS INDEX pag. 3 A M. Le Baron de Beust, Ministre des affaires étrangères, A M. Le Duc de la Rochefoucauld-Dondeauville, à Paris. A M. Le Baron de Beust, Ministre des affaires étrangères, A Monsieur le Baron de Wendeland, à Rome. LES OPINIONS » 67 A Monsieur le Marquis de la Rochejaquelein, à Paris. A M. Le comte C. Nellessen, membre de la Chambre des Pairs, à Berlin. A Monsieur F. Guizot, membre de l'institut, a Paris. A l'honorable sir. R. Cobden, esq., à Londres. A l'honorable sir B. D' Israéli, esq., à Londres. » 146 |