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nacée, que les Allemands prétendaient reprendre l'Alsace et la Lorraine. C'était là une hypothèse destinée à surexciter le sentiment patriotique.

En adhérant, au nom du gouvernement de Nassau, à la convention militaire du 27 mars, le baron de Gagun disait : « La France est entourée d'un triple rang de places fortes qu'elle n'a acquises ni conquises par des moyens légitimes... L'Alsace particulièrement est dans ce cas... Si les armées françaises sont défaites une seule fois, il ne peut plus être question d'une paix comme celle de Paris. >>

Ce que le diplomate ne disait pas encore très-explicitement, des journaux, des brochures le proclamaient hautement en Allemagne le démembrement de la France devait être le but et la fin de la guerre. La Prusse se montrait la plus âpre, la plus acharnée à cette croisade contre notre patrie. Un journal, rédigé sous l'influence du baron de Stein, membre influent de la coalition, écrivait : « Il faut exterminer cette bande de cinq cent mille brigands (c'est de l'armée française qu'il s'agit); il faut faire plus, il faut déclarer la guerre à toute la nation et mettre hors la loi ce peuple sans caractère, pour qui la guerre est un besoin... La France partagée ou les chaînes de la France, voilà notre alternative... Si nous avons de justes motifs pour vouloir que Napoléon disparaisse de la scène politique comme prince, nous n'en avons pas de moins grands pour anéantir les Français comme peuple. Il n'est pas besoin pour cela qu'on les égorge, il suffira de leur donner beaucoup de princes au lieu d'un empereur et de les organiser à l'instar du peuple allemand... Le monde ne peut rester en paix tant qu'il existera un peuple français; qu'on le change donc en peuples de Neustrie, de Bourgogne, d'Aquitaine, etc. ; ils se dévoreront entre eux, mais le monde sera tranquille pour des siècles... »

Dans une proclamation officielle, le gouverneur prussien des Provinces rhénanes s'écriait que « les braves Teutons » ne s'armaient ni pour rendre à la France des princes « dont elle ne veut pas » ni pour chasser un guerrier dangereux, mais « pour diviser cette terre impie que la politique des princes ne peut laisser subsister, pour nous indemniser par un juste partage de ses provinces... » Il annonçait qu'une « sage administration » saisirait la masse des « biens nationaux illégitimement acquis, pour en former de nobles dotations; qu'ainsi les princes et les sujets alle

mands trouveraient, les uns des vassaux, les autres des biens fertiles, dans un pays où les baïonnettes allemandes maintiendront une terreur salutaire. >>

Sans doute l'Europe en général, l'Allemagne en particulier, avaient eu assez à souffrir de la domination de Napoléon pour que sa rentrée au pouvoir dût alarmer les souverains et les déterminer à prendre des précautions militaires; mais ils sortaient de ce droit très-légitime lorsque, voulant renverser le gouvernement que la France acceptait, ils prenaient l'initiative de la guerre.

Un langage qui rappelait le fameux manifeste de Brunswick devait produire et produisit en France quelque chose de l'élan de 1792. Les anciens militaires valides accoururent en foule sous les dra peaux, les bataillons de garde nationale mobile et sédentaire s'or ganisaient rapidement.

A côté des forces officielles, l'initiative des citoyens créait de nouvelles ressources pour la résistance contre l'étranger. Des fédérations se formaient entre les citoyens d'un même département ou d'une même province que l'âge ou les occupations empêchaient de quitter leur foyer. L'exemple partit de la Bretagne. Le 25 avril, les fédérés bretons, réunis à Rennes, proclamèrent leur résolution de « s'armer pour défendre la liberté et l'empereur, s'obligeant, à la première réquisition de l'autorité publique, à porter un secours prompt et effectif partout où besoin serait, et à se prêter mutuellement assistance et protection. » La fédération devait se dissoudre le jour où l'empereur déclarerait que la patrie n'est plus . danger.

Il se trouva de trop zélés serviteurs pour dénoncer à Napo léon la fédération bretonne. Mieux renseigné, il se borna à dire : « Ce n'est pas bon pour moi, mais c'est bon pour la France. »

De Bretagne l'idée s'étendit à plusieurs provinces; les fédérations se multiplièrent. A Paris, la population ouvrière, où il y avai tant d'anciens soldats de la République et de l'Empire, se fédéra, Les ouvriers des deux faubourgs Saint-Antoine et Saint-Marceau étaient au nombre de vingt-cinq mille. Passés en revue au Carrousel par Napoléon, le 14 mai, ils lui remirent une adresse où, rappelant que, l'année précédente, la garde nationale de Paris avait été laissée sans direction, réduite à prendre conseil d'elle-mème, rappelant aussi que, presque tous, ils avaient fait avec lui la guerre de la liberté et celle de la gloire, ils le suppliaient de leur donner des armes, dont ils juraient de ne se servir que pour défendre sa

cause et celle de la patrie : « Nous ne sommes, disaient-ils en lerminant, les instruments d'aucun parti, les agents d'aucune faction.»

Cette petite armée improvisée, ce langage ferme et patriotique touchèrent Napoléon; il répondit aux fédérés parisiens qu'il acceptait leur offre, avait confiance en eux et leur donnerait des armes. « Soldats fédérés, ajouta-t-il, s'il est des hommes nés dans les hautes classes de la société qui aient déshonoré le nom français, l'amour de la patrie et le sentiment de l'honneur national se sont conservés tout entiers dans le peuple des villes, les habitants des campagnes et les soldats de l'armée. »

Dirigées, en apparence, contre quelques défections individuelles, ces paroles visaient, en réalité, toute la partie éclairée et intelligente de la nation, dont Napoléon avait, pendant son premier règne, senti et impatiemment supporté la sourde résistance, dont, après le 20 mars, il voyait, en face de lui, l'opposition ouverte et persévérante au relèvement du despotisme.

Ainsi que tous les souverains absolus, Napoléon éprouvait un éloignement instinctif pour les mouvements spontanés des foules populaires. La première effusion passée, il revint à sa prévention; il entendait, d'ailleurs, autour de lui, parler avec une sorte d'horreur de ces bandes irrégulières, aux costumes disparates, qui rappelaient les « hordes révolutionnaires. » Il laissa de côté les fédérés et, tenant dérisoirement sa promesse de les armer, il fit déposer dans leurs corps de garde un certain nombre de fusils dont les hommes de service étaient munis à tour de rôle; il craignait que cette force populaire ne devînt une arme entre les mains des républicains.

§ V. TENTATIVES EN VENDÉE. Les royalistes n'avaient pas su défendre leurs princes et leur drapeau. A Paris, rien n'avait été même essayé. Le duc de Bourbon, envoyé dans l'Ouest, n'avait trouvé que de l'hésitation et avait dû se retirer promptement. A Bordeaux, la duchesse d'Angoulême avait montré une énergie peu féminine, mais la défection des troupes avait rendu toute lutte impossible. Le duc d'Angoulême, à la tête d'un petit corps de troupes et de volontaires, avait essayé d'agir dans la Drôme; après des engagements de peu d'importance, il éprouva un échec; ses soldats, une fois en contact avec ceux de Napoléon, l'abandon→ nèrent; des volontaires furent dispersés par les gardes nationaux et le duc fut fait prisonnier. Sur un ordre de Napoléon, il put s'embarquer à Cette.

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