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A Son Altesse Sérénissime, Monseigneur l'Archi-, etc. Monseigneur,

J'ai l'honneur d'exposer à Votre Altesse Sérénissime... J'ai l'honneur d'être avec un très-profond respect, Monseigneur,

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De Votre Altesse Sérénissime,

Le très-humble et très-respectueux serviteur...

Pour un Ministre,

Monseigneur,

A Son Excellence,
Monseigneur N. Ministre,

J'ai l'honneur d'exposer à Votre Excellence... J'ai l'honneur d'être avec un profond respect, Monseigneur,

Votre très-humble et très-respectueux serviteur...

Pour un Maréchal de l'Empire, ou Conseiller d'état. A Monseigneur le Maréchal d'Empire, N. . ou Conseiller d'état, N.

Monseigneur,

J'ai l'honneur de vous exposer.

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J'ai l'honneur d'être avec un très-profond respect, Monseigneur,

Votre très-humble et très-respectueux serviteur.

Nola. Dans le corps des pétitions, il est bienséant de substituer quelquefois à ces mots, votre bonté, votre protection, ou tout autre au choix du rédacteur, ceux-ci : La bonté de Monseigneur, la protection de Monseigneur, etc.

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Le mot Monsieur s'emploie en écrivant à tous ses su

périeurs et égaux; mais il est bon de le placer suivant le rang ou la supériorité de la personne à qui l'on écrit.

Si l'on s'adresse à une personne beaucoup au-dessus de soi, ou dont on attend une grâce, etc., le mot Monsieur se met en tête de la lettre.

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Monsieur,

(Laisser plusieurs lignes en blanc avant de commencer la lettre qui se termine par la souscription).

J'ai l'honneur d'être,

Monsieur,

Votre très-humble et très-respectueux serviteur...

Si l'on écrit à quelqu'un à qui l'on doit des égards et du respect, on met le mot

Monsieur

en tête de la lettre; mais on laisse moins de blanc entre ce mot et le corps de la lettre, et on finit, pour la souscription :

J'ai l'honneur d'être,

Monsieur,

Votre très-respectueux serviteur...

Si l'on écrit à son égal, on donne de même le titre de Monsieur en observant toujours moins de distance, et l'on emploie pour la souscription, les expressions qui conviennent aux circonstances, tels que,

Votre dévoué serviteur,

ou Votre serviteur.

Enfin, si l'on écrit à son inférieur, on insère le titre, Monsieur, dans la première ligne.

J'ai reçu, Monsieur, votre lettre.

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(Et la souscription est )

Je suis tout à vous,

ou Votre dévoué.

Suscription ou adresse des pétitions et lettres. Cet objet est soumis à des formalités qu'il est bon d'observer.

:

A l'Empereur, on doit mettre à Sa Majesté Impériale et Royale, l'Empereur des français, Roi d'Italie.

A l'Impératrice: A S. M. I. et R., l'Impératrice des Français, Reine d'Italie.

Aux Princes de la famille Impériale: à Son Altesse Impériale, Monseigneur le Prince N.. ou Madame la Princesse N. . .

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Aux grands Dignitaires de l'Empire, à Son Altesse Sérénissime, Monseigneur N. (la qualité).

A un Cardinal, à Son Eminence, Monseigneur N....... Cardinal.

Aux autres personnes ou autorités qu'on appelle Monseigneur.

A Monseigneur N.... (la qualité).

Aux Ministres et à tous ceux qui portent le titre d'Excellence.

A Son excellence, Monseigneur N. (la qualité) Ministre ou Conseiller d'état.

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A Son Excellence, Monseigneur le Président du Sénat, ou du Corps-Législatif ou Tribunat.

Enfin, de toutes les personnes à qui on écrit, soit d'inférieur à supérieur, soit d'égal à égal.

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Nota. Il y a beaucoup de cas où l'on doit être, indépendamment des lois de la politesse, dirigé par le bon sens. Nous observerons qu'on doit se servir de grand et beau papier pour les pétitions, réclamations ou lettres à toutes les autorités.

Toutes pétitions doivent être timbrées, et généralement la date doit être mise en tête. Le mot Madame se place de même que celui Monsieur selon l'importance des per sonnes à qui on s'adresse.

PROVÉDITEURS et SOUS-PROVÉDITEURS des juridictions de la Ligurie (Gênes) V. GÊNES.

PRUD'HOMMES de 1re. et 2°. communes du Royaume d'Italie. V. Roi d'Italie.

PRYTANÉE FRANÇAIS. Cet établissement appartient à toute la République, il est destiné à l'instruction et à l'éducation des enfans des militaires morts sur le champ de bataille, et des fonctionnaires publics morts dans l'exercice de leurs fonctions. Il se divise en quatre Colléges, à Saint-Cyr, appelé Prytanée militaire français, à Saint-Germain-en-Laye, à Compiègne et à Paris. On y admet des élèves, en payant pension. Les élèves ne peuvent rester dans ces Colléges au-delà de 18 ans, et dans celui de Compiègne, réservé pour l'instruction purement élémentaire, au-delà de 14 ans. V. INSTITUTIONS SCIENTIFIQUES et LITTÉRAIRES de l'Empire français.

Les élèves du Prytanée militaire français (à Saint-Cyr), sont nommés par l'Empereur ; ils fournissent, en entrant, un trousseau ; ils sont ensuite entretenus aux frais de l'État, jusqu'à la fin de leurs études.

Des pensionnaires, également nommés par l'Empereur, sont admis dans cette école.

Par décret du 8 juillet 1806, le Prytanée militaire français est placé, à dater du 1er. janvier 1807, dans les attributions du ministère de la guerre.

L'administration des masses est confiée à un Conseil d'administration. Le Conseil d'administration est composé du commandant militaire, président; du directeur des études; du chef de bataillon, attaché au Prytanée, et d'un quartier-maître, secrétaire. Ce Conseil rend chaque année compte de sa gestion. Tous les actes de l'administration sont écrits et consignés dans des registres à ce destinés. Le Procureur gérant fait les fonctions d'éco

nome.

Le commandant militaire commande en chef le Prytanée. Il correspond seul avec le Ministre de la guerre, et lui rend compte de la situation de l'établissement. Sa surveillance en embrasse toutes les parties, et il est spécialement chargé du maintien de l'ordre, de la police et de la discipline dans l'intérieur. Il reçoit les élèves, les fait enregistrer et classer par le directeur des études, et entretient la correspondance avec les parens. Il nomme aux différens grades parmi les élèves, d'après les notes qui lui sont remises par le directeur des études. Il a la nomination et la révocation de tous les employés et servans qui ne sont pas comptables directs. Il donne les ordres pour la marche de l'administration, d'après les règlemeus et les délibérations du conseil.

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