Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée nationale: Précédée de tous les discours et ouvrages du même auteur, prononcés ou publiés en Provence, pendant le cours des élections, Volume 4

Front Cover
 

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 205 - Non, messieurs, non; leur folle présomption sera déçue, leurs sinistres présages, leurs hurlements blasphémateurs seront vains : elles vogueront sur les mers, les couleurs nationales; elles obtiendront le respect de toutes les contrées, non comme le signe des combats et de la victoire, mais comme celui de la sainte confraternité des amis de la liberté sur toute la terre...
Page 175 - Oui , le secret de cette infernale procédure est enfin découvert ; il est là tout entier ; il est dans l'intérêt de ceux dont le témoignage et les calomnies en ont formé le tissu ; il est dans les ressources qu'elle a fournies aux ennemis de la révolution; il est.... il est dans le cœur des juges, tel qu'il sera bientôt buriné dans l'histoire par la plus juste et la plus implacable vengeance.
Page 113 - Il redoute les assignats qui paient la dette publique; mais il craint moins ceux qui ne la paierit pas. Il permet que le capital de la nation se ronge, se détruise, pour acquitter tant bien que mal les intérêts qu'elle doit pour subvenir à un déficit journalier; alors les assignats lui semblent nécessaires. Mais l'opération qui nous libère par leur entremise, et prépare pour le trésor public les moyens de diminuer à l'avenir ces secours extraordinaires, il la repousse, il la décrie comme...
Page 173 - Mais j'oublie que je viens d'emprunter le langage d'un accusé, lorsque je ne devrais prendre que celui d'un accusateur. . Quelle est cette procédure dont l'information n'a pu être achevée, dont tous les ressorts n'ont pu être combinés que dans une année entière...
Page 163 - Si ce propos a été tenu, il ya un »complot, il ya un coupable; heureusement » M. Mounier n'en parle pas. » Eh bien , messieurs , avec toute la mesure que me commande mon estime pour M. Chabroud et pour son rapport, je soutiens qu'il a mal raisonné. Ce propos, que je déclare ne pas me rappeler, est tel que tout citoyen pourrait s'en honorer; et nonseulement il est justifiable à l'époque où on le place, mais il est bon en soi, mais il est louable; et si M. le rapporteur l'eût...
Page 170 - Virieux ; mais fut-il donc jamais un zélateur si fervent de la révolution actuelle ? s'est-il , en aucun temps , montré l'ami si sincère de la constitution , qu'un homme dont on a tout dit, excepté qu'il soit une bête , l'ait pris ainsi pour son confident...
Page 217 - ... ne peut les dévoiler avec trop de soin. » La nation peut être envisagée ici 'sous deux rapports, qui sont absolument étrangers l'un à l'autre. Comme souveraine, elle règle les impositions, elle les ordonne, et les étend sur tous les sujets de l'empire; comme débitrice, elle a un \ compte exact à rendre à ses créanciers; et ses obligations à cet égard ne diffèrent point de celles de tout débiteur particulier. Cependant, nous voyons...
Page 139 - L'impôt, dont le nom seul jusqu'à présent a fait trembler les peuples , mais qui doit présenter maintenant un tout autre aspect ; l'impôt va recevoir chez nous une nouvelle forme. Nos charges seront allégées ; mais nous avons encore de grands besoins. Le fardeau, ci-devant plus divisé, et supporté dans ses différentes parties de jour à jour, pour ainsi dire , se faisoit peut-être moins Sentir, bien qu'en somme il pesât cruellement sur la nation.
Page 298 - Et c'est ce moment où vous rendez sa destinée inséparable de celle de la nation , où vous l'incorporez à l'existence de ce grand empire, où vous consacrez à la perpétuité de son règne et de son culte la plus solide portion de la substance de l'état ; c'est ce moment où vous la faites...
Page 277 - Savez-vous que ce peuple , dans son ressentiment contre l'homme qu'il regarde comme l'ennemi d'un de ses plus utiles amis, savez-vous qu'au milieu de la destruction, nul n'osera dire la dilapidation, des effets de cette maison proscrite, le peuple s'est religieusement arrêté devant l'image du monarque; que le portrait du chef de la nation, de l'exécuteur suprême de la loi, a été, dans ces momens d'une fureur généreuse, l'objet de sa vénération et de ses soins persévérans?

Bibliographic information