Tu m'as montré les sentiers du Parnasse; Ce bel enfant, c'est un Dieu, c'est l'Amour.... Oui, me dit-il avec un doux sourire, > Je viens, du haut de l'éternel séjour, » Fils d'Apollon, te confier ma lyre. » A l'univers dis comment Praxitelle » Sut, aux regards d'un peuple adorateur, La corde émue et frémit et résonne, Elle obéit à mes brûlans transports.... Chantons Vénus, puisqu'Amour me l'ordonne; Et puisse H*. applaudir mes accords !! FOUQUEAU DE PUSSY. ÉNIGME. CE que je suis, ce que je fais, Ce qu'on veut que je sois, ce qu'on veut que je fasse, Et ce mot est mon nom. Je protége ou menace; Et chaleurs et frimas, soit les jours, soit les nuits. Je suis de tous les tems, je suis de tous les lieux, Il en est de devoir, il en est de faveur; On m'établit partout comme un conservateur. Plus ou moins précieux, lieux publics ou secrets, Sans doute leur liste est immense. Il serait trop oiseux de les indiquer tous. Ee a Il suffira, lecteur, de citer, entre nous, Les plus connus, du moins en France. Que me commet soit autrui, soit mon choix. Le bien public ainsi l'ordonne. Puis, d'un signe formel, nécessaire à leurs lois, Tels sont mes plus nobles emplois. J'en ai d'autres aussi que je ne dois pas taire. Dans les forêts, par un coup de marteau, De par la loi, j'impose une main-mise. Ailleurs je tiens sous clé plus d'une marchandise. Sans moi, le feu causerait bien du mal, Soit pont, soit escalier pourrait être fatal; Des braconniers on craindrait les ravages; Des chiens, des chats, des rats, des mouches les dommages, Malade, enfant, vieillard, ont droit à mon secours. De tout greffier, de tout notaire, Je fixe le devoir et suis le savoir-faire. A l'escrime on a soin de m'observer toujours. Depuis long-tems il me vient un scrupule, Et de m'en expliquer voici l'occasion. D'appeler par le même nom De qui la destination Est absolument différente? Il faut en convenir, la remarque est frappante. Voudriez-vous, lecteur, m'en donner la raison? Eh bien ! cette bizarrerie, C'est moi qui la cause en partie. Mais c'est trop abuser de votre attention. On ne finirait pas si l'on voulait tout dire. JOUYNEAU-DESLOGES ( Poitiers }. LOGOGRIPHE. J'ai trois pieds qui sur le terrain posés, D'un plan incliné. Ma stature Et je sais, dans l'occasion, S....... CHARADE. JOUEUR, que je vous plains si votre espoir se fonde B. Mots de l'ENIGME, du LOGOGRIPHE et de la CHARADE insérés dans le dernier Numéro. Le mot de l'Enigme est Europe. Celui du Logogriphe est Diogène, où l'on trouve : doge, génie, don, neige, Noé, gêne et Dion. Celui de la Charade est Papelard. MONITEUR RURAL, ou Traité élémentaire de l'agriculture en France, avec des tableaux et modèles d'états propres à se rendre compte des diverses parties de l'administration d'un domaine; par J. L. F. DESCHARTRES cultivateur, membre de la Société d'agriculture du département de l'Indre, et correspondant de celle de Paris. Un vol. in-8°. Prix, 6 fr., et 7 fr. 50 c. franc de port. A Paris, chez Ant. Bailleul, imprimeurlibraire du Commerce, rue Helvétius, n° 1; A. J. Marchant, libraire pour l'agriculture, rue des GrandsAugustins, n° 23; et chez D. Colas, imprimeurlibraire, rue du Vieux-Colombier, no 26, près la Croix-Rouge, faubourg Saint-Germain. IL est constant que l'agriculture est beaucoup plus avancée dans les villes que dans les campagnes. La science paraît être l'apanage exclusif de l'habitant des cités, l'ignorance et les préjugés semblent avoir fixé leur domicile sous la chaumière du laboureur. Et quel progrès la raison de l'homme des champs pourrait-elle faire dans l'état d'imperfection où son éducation est restée jusqu'à ce jour ? Qu'importe que nos Sociétés d'agriculture proposent des prix, produisent chaque année des livres excellens? Ces livres n'arrivent point dans l'habitation du cultivateur, ou s'ils y parviennent, les idées du cultivateur sont trop bornées pour qu'il puisse les comprendre. Quel est le laboureur ou le jardinier qui connaisse les premiers élémens de la physiologie végétale? Demandez à votre fermier ce qu'il entend par calice, pistil, corolle, étamines? Priez votre vigneron de vous expliquer par quelle cause simple et naturelle la vigne coule dans les tems de pluie. A peine en trouverez-vous un sur mille, capable de vous entendre. Toute la science du village git dans quelques pro " L |