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ou, en corrigeant une légère erreur de calcul de 40 âmes, qui se trouve à la page 293, à 28,074.

Il est impossible de vérifier si l'évaluation de chaque parcelle particulière a été uniformément faite, puisque Hassel n'évalue que la totalité de plusieurs, à la fois, et dont quelques unes surpassent le calcul prussien. En additionnant les objets dont Hassel fait mention comme cédés par la Bavière, et cela d'après le calcul prussien, leur totalité, avant d'en déduire les retrocessions de la Bavière, monte à 32,589. Et comme, d'après le calcul prussien, cette totalité monte à 43,032, déduisant 32,589, il reste 10,443 pour le nombre d'âmes acquises par la Prusse, soit pour Anspach, soit pour Bayreuth, et dont Hassel n'a point fait mention; de sorte que, si, comme il le faut, on ajoute aux

de Hassel ces

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cela fait déjà monter le calcul à

493,000

10,443

503,443

et sert à expliquer pourquoi la Prusse porte la totalité des gains faits sur la Bavière à

et Hassel seulement à

différence

28,074

18,725

9,349

Pour expliquer le reste de la différence qui est d'environ 16,000, il serà nécessaire de séparer le calcul des deux principautés,

1. Hassel n'évalue Anspach, y compris les ac

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quisitions bavaroises, qu'à

Le calcul prussien la porte à

différence

270,000

276,288

6,788

Mais pour expliquer cette différence on n'a guère besoin de recourir à d'autres causes qu'à celle déjà alleguée, savoir que Hassel n'a pas

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Le reste provient de ce que Hassel a pris pour base le dénombrement de 1803, et que les tables prussiennes annoncent un accroissement progressif de population en 1803 et 1804, indépendemment même des gains sur la Bavière. Ceci éleverait le calcul encore plus haut que celui de la Prusse, si on ne décomptait le militaire que Hassel a compris dans son calcul.

Au reste la 2de édition de Hassel ne donne point d'éclaircissement sur la principauté d'Anspach, puisqu'en 1809 Anspach avait été divisé nouvellement en cercles et mêlé avec d'autres portions de la Bavière, et que Hassel a suivi cette nouvelle division.

2. Quant à la principauté de Bayreuth la Prusse l'évalue à

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243,001

223,000

20,000

Cela provient encore en partie de ce que Hassel n'a pas compté en 1805 tous les gains de Bayreuth sur la Bavière qui, d'après le calcul de la Prusse, laissent un excédant de 8,638 (8678). Aussi dans la 2de édition de Hassel, qui peut être consultée pour Bayreuth, vu qu'en 1809 cette principauté était encore entre les mains de la France, il porte déjà la population de Bayveuth à de sorte que la Prusse l'évaluant à . la différence est de

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235,000 243,001

8,001.

La raison de cette différence ne peut pas s'expliquer avec certitude, mais il semble que dans la 2de édition de Hassel, qui en général est faite avec moins de soin que la 1ère, il a pris le chiffre de celle-ci en 'se bornant à y ajouter les gains ultérieurs faits sur la Bavière, et sans égards à l'accroissement intérieur de la population.

Il est peut-être bon d'observer que dans l'Almanach de Storch pour 1813, la population de Bayreuth est élevée même à 251,000 âmes, donc 8000 âmes au dessus du calcul prussien.

Il semble donc que le calcul prussien, qui est ici presque le moyen terme, peut être adopté, et qu'ainsi on doit proposer en général à la Commission de suivre le calcul présenté par extrait par M. de Hoffmann, en évaluant les deux principautés à 519,789 âmes. En observant toutefois que, comme il arrive pour tous les calculs, c'est envain qu'on voudrait obtenir une exactitude parfaite. Les actes de Prusse même prouvent en différens endroits que, surtout dans l'évaluation des gains faits sur la Bavière par Bayreuth, elle n'a pu suivre que des

évaluations approximatives, nommément pour les baillages d'Aurach et de Kupferberg.

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au nom de la Commission statistique, à Messieurs les Plénipotentiaires.

La Commission statistique ayant été invitée par Messieurs les Plénipotentiaires, en vertu de leur arrêté du 12 de ce mois à faire l'évaluation

1. de l'ancienne principauté d'Anspach ;

2.

de Bayreuth;

3. de Bialystock cédé en 1807 à la Russie;

4. des portions de territoire occupées encore par la Bavière dans la Haute-Autriche;

5. de Salzbourg et Berchtolsgaden;

6. du Tyrol et Vorarlberg, en particulier des parties rétrocedées à l'Autriche;

7. du pays de Würzbourg;

s'empresse de présenter le tableau ci-joint des évaluations quelle a faites de ces territoires; en se rapportant, quant aux motifs qui l'ont portée à ces fixations, à la teneur des procès-verbaux que chacun des membres remettra à son Commettant.

Vienne le 19 janvier 1815.

Par ordre du Comité statistique,
Le secrétaire général,

Signé: Martens.

Tableau

de la population des terrritoires que le Comité statistique a été invité à évaluer, par arrêté des Messieurs les Plénipotentiaires, du

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4. Portions de territoire occupées encore par la Bavière dans la Haute-Autriche,

savoir:

a. l'Innviertel

125,670)

276,788

*243,001

172,650

b. partie du Hausruckviertel 92,390) 218,060

5. Salzbourg et Berchtolsgaden, savoir:

a. Salzbourg

b. Berchtolsgaden

196,000

208,000

12,000

6. Tyrol et Vorarlberg, y compris Bregenz, Brixen et Triente, total 700,000 sur lequels il a été cédé à la Ba

vière.

400,000

à reporter 1,118,499

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