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to which he did belong; though I suspect a strong bias now to the Grenville branch of it.

I doubt, even if it had been attainable, that it would have been worth while to apply for the secretaryship, it is so uncertain a thing. But you ought to have either a secretaryship of embassy, or one of the German missions next below Vienna or Berlin; and if peace takes place that may be very practicable. If not, I do not know that you can be better off than where you are. I suppose you have seen or heard of King and Mackenzie. This appointment of Lord Aberdeen will knock their high pretensions somewhat on the head.

Lord Holland speaks of your, and Lady H.'s friend, Vernon, as a young man of much promise. In politics, I fancy he is what H. Wynne was when he first went out to Dresden, but, for the credit of Westminster, I hope better mannered. I know something of Kinnaird, whom his brother brought to Germany. I dare say he would give himself airs enough, but it is worth while keeping well with him.

10th. What do you know of General Moreau ? I have just ascertained for a certainty that he is gone to the head-quarters of the Emperor of Russia. His wife is coming to stay with us for a month, as we found we had a spare room to offer her. Madame de Staël has lost her son. I hear he was killed in a duel somewhere on the Continent.

Adieu, my dear George. We continue to be pleased with our house and the country about here. As for myself, I am better than at the end of last

week, having again lost some blood. It leaves me weak and low, but I shall do very well in time. The quiet of this place will bring me round. God bless you.

F. J. J.

Le Chevalier Von Gentz to G. Jackson, Esq.

Prague, ce 4 août, 1813. J'ai reçu, monsieur, vos deux lettres du 28 et 31 juillet. En attendant, vous avez reçu la mienne du 30. Je ne réponds pas à toutes les choses obligeantes que vous me dites dans vos lettres; je suis trop heureux de pouvoir vous être utile le moins du monde pour ne pas avoir saisi avec empressement l'occasion de faire preuve de ma bonne volonté.

Je dois remonter d'abord à l'histoire de la Note du 22 juillet, dont je vous avais parlé dans une de mes lettres précédentes. Cette Note n'a produit qu'une réponse très-courte et passablement insolente, dans laquelle M. de Bassano a appris au Comte Metternich que l'objet principal de sa Note étant rempli, il avait cru pouvoir se dispenser de la mettre sous les yeux de l'Empereur! Cette réponse paraît avoir été écrite peu avant le départ de Napoléon pour Mayence. On leur en tiendra compte, soyez en sûr. Il ne valait pas la peine de relever ce procédé sur-le-champ, comme d'ailleurs on apprenait en même temps que l'Acte de prolongation de l'Armistice était enfin signé à Neumark, et que Caulaincourt était en route pour Prague.

La conduite des Français depuis leur arrivée est

bien tout ce qu'on peut imaginer de plus perfide et de plus insultante. Il est clair que Caulaincourt n'a apporté aucune instruction quelconque, ni pour la forme, ni pour le fond de la negociation; non seulement que son marche timide et son silence suspect le prouvent, mais M. de Metternich s'en est distinctement apperçu dans quelques conversations particulières qu'il a eu avec lui.

Je suppose que vous avez eu connoissance des notes échangées dans les premiers jours sur la manière de traiter et sur les plein pouvoirs. On conçoit encore que la proposition de négocier par écrit, et par l'intervention de la puissance médiatrice n'ait pas été acceptée par ces messieurs, puisque leur maître, comme ils nous assurent, s'attendait à des conférences directes et verbales, et que par conséquent ils n'avaient pas voulu se rendre sur cet article sans connoître son opinion. Mais ce qui est bien plus étrange c'est qu'ils ont fait la même difficulté lorsque M. de Metternich leur a purement et simplement demandé de lui remettre leur plein pouvoirs.

Ils ont prétendu que ceci même ne pourrait avoir lieu qu'en pleine conférence; et lorsque l'invitation leur a été adressée par écrit ils l'ont pris ad referendum comme tout le reste. Nous avons, en outre, les plus grands soupçons que dans ces plein pouvoirs mystérieux, il n'est pas question d'un mot de la médiation Autrichienne, qu'ils avoient pourtant solennellement reconnue par la convention du 30 Juin.

Comme le retour de Napoléon à Dresde n'est attendu que pour le 5 ou 6, et que jusque-là on ne

saurait avancer d'un pas dans la négociation, que, d'un autre côté, on est toujours également décidé à mettre un terme à cette comédie, au jour même du 10 août, il n'est plus possible que le Congrès sorte de la region des phantômes.

Mais voici quelles sont nos conjectures. Nous croyons que de retour de Dresde, Napoléon addressera à cette cour une Note solennelle dans laquelle il accusera tout le monde des retards que lui-même a causé à la négociation, et finira par proclamer une espèce d'Ultimatum. La réponse de notre côté sera la déclaration de guerre.

Caulaincourt, que je n'ai pas vu mais dont le Comte Metternich me parle comme d'un homme éclairé et très-pacifique, a fait l'observation qui me paraît fort juste, "qu'on n'obtiendra jamais de Napoléon qu'il cède sur tel ou tel objet particulier, quelque petit qu'il soit; qu'il est plutôt possible qu'il rénonce à une grande masse d'avantages par une déclaration bien emphatique, et tout-à-fait libre en apparence; que dans tous les cas ce sera tout ou rien ou une démarche dans ce genre-là, ou l'obstination la plus inflexible."

Le raisonnement est vrai; non seulement dans son sens mais encore dans le notre; car il est certain que les conditions par lesquelles, il y à quatre semaines, il nous aurait encore tenté de faire la paix seraient aujourd'hui absolument rejetées, et qu'il faudrait beaucoup pour nous arrêter dans notre marche. Mais comme il est tout aussi certain que Napoléon ne se prêtera pas à nous offrir beaucoup, la conclusion

finale est, que la guerre aura lieu sans aucune doute.

Depuis quinze jours la physionomie de notre Cabinet est absolument changée. L'Empereur et quelques-uns de ses confidens particuliers, qui ne consentiraient à la guerre que parcequ'ils ne savaient plus comment combattre les raisonnemens de M. de Metternich, ou déjouer les mesures habiles par lesquelles il les entrainoit malgré eux, sont à présent prononcés eux-mêmes et ne voient plus d'autre chance ni d'autre choix.

Ce changement a été amené en partie par les progrès que les armémens ont faits et par le courage qu'une masse énorme d'hommes et de moyens réunis inspirent aux plus craintifs; mais en grande partie aussi par la conduite inouïe et inexplicable de Napoléon. La seule clef de cette conduite se trouve dans la supposition qu'il n'a jamais sérieusement cru que l'Autriche prendrait part à la guerre; et cette supposition nous a été confirmée de nouveau par Caulaincourt, qui le connaît aussi bien que qui que ce soit.

Nous avons eu hier des journaux Anglois du 19 et 20 juillet, mais ce n'était que par hazard et que par contrebande; car ils venaient de Paris et les Français les avaient prêtés à M. de Metternich. Il y avait un rapport de Lord Wellington, daté de Ortiz, au Nord de Pampeluna, du 3 juillet, que j'ai traduit sur-lechamp pour le faire insérer dans le "Beobachten" de Vienne.

Il contenait des détails sur la marche du corps de

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