Page images
PDF
EPUB

King now is, and for which place Sir Charles sets off to-night.

Lord Walpole, Sir R. Wilson, and Campbell breakfasted with me. Everybody in high spirits, and about to set out for Prague. I, not the least pleased of the party, having been the first to announce the joyful news.

It being the Prince Regent's birthday, Sir Charles gave a dinner in celebration of it and also of the good tidings from Austria. The latter auspicious circumstance having fortunately become known to us on the anniversary of our illustrious prince, it afforded Sir Charles a favourable opportunity for treating us to a burst of patriotic eloquence on proposing the health of that royal personage, as well as for a brilliant peroration, in his happiest style, to the despatch we concocted after dinner, announcing to Lord Castlereagh the declaration of war.

Sir Charles wished that Lord Cathcart should see his despatch, and I in consequence went to his lordship before despatching the messenger Sylvester. He was, however, very naturally, much more interested in the perusal of a letter I had received from Gentz.

Le Chevalier von Gentz to G. Jackson, Esq.

Prague, le 9 août, 1813.

Ma lettre de Samedi dernier, monsieur, était écrite dans un tel moment de presse et de confusion-ma chambre étant remplie de monde, et M. de Lebzeltern, qui croyait partir la nuit quoique ensuite il ne soit

parti que le lendemain assez tard, écrivant à la même table que moi-que je ne sais pas si elle vous a donné une idée bien juste de ce qui se passait.

Je crois même avoir oublié de vous dire que la démarche dont je vous rendais compte devait rester secrète; mais je puis assez me fier à votre discrétion pour ne pas regretter beaucoup cet oubli.

Il faut cependant que je vous rende compte des circonstances qui dans une occasion aussi solennelle ont amené cette singulière clause du secret.

M. de Caulaincourt à fait vendredi, 6 de ce mois, une ouverture particulière au Comte Metternich, portant que l'Empereur son maître désirait savoir à quelles conditions l'Autriche regardait la paix comme possible; et il a ajouté à cette ouverture, que comme elle n'avait rien de commun avec le Congrès il en demandait à M. de Metternich le sécret absolu sur cela. Le Comte Metternich, trop heureux d'avoir trouvé une forme convenable pour mettre un terme à toutes les incertitudes, et preparer une déclaration formelle, se rendit samedi le 7 chez l'Empereur, et en obtint un plein pouvoir signé de Sa Majesté qui l'autorisait à notifier à M. de Caulaincourt, comme bases indispensables de la paix, les articles que j'ai eu l'honneur de vous indiquer.

Dimanche 8, cette ouverture a été faite verbalement, comme la sienne, à M. de Caulaincourt. M. de Metternich lui a communiqué le plein pouvoir de l'Empereur, conçu dans les termes les plus précis, et lui a permis d'en prendre copie.

Dans une longue conférence qui a eu lieu à ce sujet

entre MM. de Metternich et Caulaincourt-car Narbonne n'a été pour rien dans toute cette affairecelui-ci lui a dit que, "s'il était l'Empereur Napoléon les propositions de l'Autriche seraient acceptées sans hesitation, mais qu'il ne croyait pas possible qu'elles le fussent par l'homme auquel on avait à faire." Il a ensuite expédié son courier à Dresde, et M. de Metternich s'étant engagé au secret sur tout cet incident on a décidé qu'il serait gardé. Cependant M. de Metternich en a excepté les plénipotentiaires de Russie et de Prusse, auxquels il en avait fait part le moment même de son retour de son entrevue avec l'Empereur.

Maintenant le projet est d'attendre jusqu'à demain à minuit, d'annoncer alors aux Ministres de France que le Congrès est fini, et de leur remettre en même tems une Note contenant les motifs qui ont déterminé l'Empereur à embrasser la cause des Alliés.

Ce mardi, le 10 août, à 9 heures du soir.

Le courier qui devait se charger de cette lettre n'étant pas parti hier j'y joins encore quelques mots en honneur d'un des jours les plus remarquables dans l'histoire de ces tems extraordinaires.

Jusqu'au moment où je vous écris aucune réponse n'est arrivée de Dresde. Les ministres de Russie et de Prusse annonceront à minuit que leur plein pouvoirs sont expirés. Immédiatement après M de Metternich adressera aux ministres de France les déclarations dont j'ai parlé plus haut; de sorte que

.

dès demain nous nous trouvons en état de guerre avec la France.

Il est certainement pas probable que Napoléon se déciderait à céder tout-à-coup, et pour ainsi dire en masse, le quart de ses conquêtes et quelques-unes des avantages auxquels sous le rapport de la gloire, comme sous celui de l'intérêt il doit tenir le plus ; mais s'il arrivait même dans la journée de demain. une réponse affirmative de sa part, je ne crois pas qu'elle changerait notre marche. Car, dès à présent rien ne se ferait du côté de l'Autriche sans l'aveu et le concours des Alliés.

Agréez, &c., &c.

GENTZ.

Diaries-Landeck, August 14th.-As every body was early on the move, and horses in consequence in great request, none were to be had for our carriage in time for Rumbold and myself to leave Reichenbach yesterday at the hour we had named. The fellow who had agreed to have them ready at the appointed time had let them elsewhere, as Pat discovered, at a higher rate, and sent us neither warning nor excuse; but had gone off for the day, leaving us in the lurch. My own mare had been sent over to Landeck the previous day with Sir Charles's horses, and we, with our various belongings, papers, &c., were to follow in the carriage the next morning. After a long search, my man at last procured a sorry looking animal which he thought would carry me to Landeck, over the mountains; and as he had the promise

VOL. II.

P

of horses to bring on the carriage this morning, Rumbold agreed to stay with him in charge of our property and I set off on my journey alone. My monture performed better than his outward appearance had led me to expect, and I reached Landeck without any mishap, after a pleasant ride, and just in time to sit down with Colonel Cooke and Bidwell to a late dinner. The Chancellor arrived only to supper, and having omitted to order quarters for us beforehand, I could get no room, in consequence, till eleven o'clock. Sir Charles had gone to the ball, and supposed I should join him there; but my whole wardrobe was at Reichenbach, and the dress I wore unfit to present myself in before the King and royal family, who attend the saloon, it appears, regularly every evening.

To-day I was engaged for several hours in Sir Charles's room, with him and the Chancellor. After the presentation of a gold snuff-box from the Prince Regent, with a portrait of the King set in diamonds, and the exchange of the ratifications of the Treaty of subsidy and alliance, their Excellencies exchanged some very high words. Sir Charles, forgetful of the doctrine he is constantly preaching, of "the necessity of suppressing every appearance of aigreur, and allowing only the suaviter to appear, in order to encourage our Allies and keep them firm and staunch in their warlike resolves,"-reproached the Chancellor rather sharply for his general want of confidence in his communications, and peremptorily demanded a copy of the treaty that had been signed by Prussia

« PreviousContinue »