Page images
PDF
EPUB

71

instipeur,

i ba

s les
fer.

tème
it été

re au

S co

tenir ulage

› dé

pour

tra

ma

se de
ie de

cède

t ad

yen-
part

sont Jense

iéfice

epre

et les

prix

attes 1. Ces ment mbes

d'un

ngle

ur les

70

tous le

le plus portan

mécani

d'un s chamb

mur qu

niveau

directe

machin

BAT

vent à

les par Dan

entre

et sup]

exemp

Dan

châssi qui rel

Dan

chines

entabl

ont be

gues.]

à celu

repose

encor

à auc auxqi

la ple

vigati

MM.

const

ques

trave

empê

comr

J'a

bate:

dessi

orts sont formés d'un assemblage de pièces de charpente constiuant un véritable beffroi, auquel sont reliés le cylindre à vapeur, 'arbre des roues et les autres pièces de l'appareil.

Dans les machines à cylindres horizontaux, la suppression du baancier simplifie singulièrement la construction du bâtis.

BATTE. Espèce de pioche en bois pour bourrer le sable sous les traverses et longrines qui supportent les rails des chemins de fer. C'est avec ces battes que l'on achève de consolider tout le système et de régler définitivement sa hauteur, après que les rails ont été fixés dans les coussinets.

BÉDANNE. Espèce de burin dont le taillant est perpendiculaire au plat de l'outil et par conséquent très étroit. Il sert à enlever les copeaux épais et étroits.

BEFFROI. Assemblage de pièces de charpente destiné à soutenir des poids considérables, tels qu'une machine à vapeur, un meulage de moulin, etc. Ce n'est qu'à la dernière extrémité que l'on se décide à remplacer les massifs en maçonnerie par des beffrois pour supporter les machines à vapeur; car les constructions en bois travaillant toujours beaucoup sous l'influence des mouvemens de la machine, leur dérangement nuit à la régularité du jeu et à la pose de ses diverses pièces, et absorbe en pure perte une notable partie de la force.

BÉNÉFICE DE L'ENTREPRENEUR. Toutes les fois que l'on procède à l'estimation de travaux à exécuter, on suppose qu'ils seront adjugés à un ou plusieurs entrepreneurs qui s'en chargeront moyennant le remboursement des frais que nécessitera de leur part l'exécution. Comme toute peine mérite salaire, les ingénieurs sont dans l'usage d'ajouter à chacun des prix, qui représentent la dépense probable brute ou effective, une certaine somme à titre de bénéfice pour l'entrepreneur. Cette somme qui doit récompenser l'entrepreneur de ses soins et peines, et couvrir l'intérêt de ses avances et les risques auxquels il s'expose, est ordinairement le dixième des prix primitifs.

BÉQUILLES. Tiges articulées armées de petites griffes ou pattes qui leur permettent de prendre un point d'appui solide sur le sol. Ces béquilles, au nombre de deux, mises en mouvement alternativement par le jeu de la vapeur, étaient destinées à agir à la façon des jambes de l'homme pour faire avancer une locomotive sur les rails d'un chemin de fer. Elles furent inventées et mises en usage en Angleterre à l'époque où l'on supposait que l'adhérence des roues sur les

même et sans autre secours. Mais depuis que le fait de cette adhérence a été constaté, on a renoncé à tous les moyens artificiels de se procurer des points d'appui, et les béquilles ont été mises de côté.

BERGE. Ce mot dans son acception originale signifie talus escarpé. Il s'applique aux pentes rapides qui rachètent les différences de niveau entre un plateau élevé et une vallée basse, aussi bien qu'aux escarpemens qui bordent les rivières, dont la surface habituelle des eaux est notablement inférieure au niveau de la plaine qui forme le fond de la vallée. On a étendu ce mot aux talus des fossés creusés de mains d'hommes ainsi qu'aux talus des chemins de toute espèce. Par corruption on donne quelquefois le nom de berge au bord même de ces talus ou à la bande de la route qui leur est contigue et que les voitures ne parcourent pas habituellement ; mais c'est une erreur. Le bord d'un talus n'est pas la berge ellemême, il n'en est que la crête. Quant à la portion du chemin comprise entre la voie habituelle des voitures et le bord du talus, le seul nom qui lui appartienne est celui d'accotement.

BERLINES. Ce sont les voitures les plus légères, les plus commodes et les plus élégantes employées sur les chemins de fer au transport des voyageurs. Elles peuvent avoir différentes dimensions et se distinguent principalement par le nombre des caisses dont elles se composent. Le plus grand nombre est à trois ou quatre caisses. Chacun des banquettes peut ordinairement recevoir quatre voyageurs. On donne le nom de coupés aux caisses à une seule banquette.

La disposition générale des berlines n'offre rien qui s'écarte notablement de la forme des diligences ordinaires. La combinaison des tampons et ressorts, destinés à recevoir et à amortir les chocs des voitures entre lesquelles elles sont placées, est seulement faite avec plus de soin. On en voit un exemple dans la planche XII, qui représente le plan de la moitié du cadre sur lequel reposerait une berline à trois caisses pour vingt-quatre places intérieures.

BÉTON. Espèce de maçonnerie, ou plutôt de mortier, dans lequel on ajoute une certaine quantité de petites pierres cassées ou cailloux que l'on mêle ensemble. Le mortier dont on se sert dans la fabrication du béton est ordinairement composé avec de la chaux hydraulique, qui a la propriété de durcir promptement dans l'eau. Le béton est fréquemment employé dans la fondation des ouvrages hydrauliques et dans les chapes de ponts pour préserver la voûte des infiltrations. Il a l'avantage de se prêter à toutes sortes de formes, de bien préparer et de consolider le plan sur lequel on

élève les constructions destinées à supporter un grand poids. Il est fréquemment utilisé dans la fondation des fourneaux et cheminées de machines à vapeur et pour les plates-formes sur lesquelles on élève le massif des cylindres et des principales pièces de la machine. Lorsque l'on doit établir une construction importante sur un fond peu solide, tel que de la vase, de la tourbe, dont la trop grande épaisseur ne permet pas de pénétrer jusqu'au terrain incompressible, lorsqu'il faut jeter un pont sur une rivière dont le fond sablonneux est facilement affouillé par les eaux, on commence par consolider le sol naturel au moyen d'un sol artificiel, ou radier général en béton. L'épaisseur et l'étendue du radier doivent être calculées en raison de la compressibilité ou du peu de ténacité du sol, et de la masse des ouvrages qu'il doit supporter.

BIAIS (PONT). Celui dont l'axe se présente obliquement par rapport au cours d'eau ou au chemin qu'il s'agit de franchir. Les ponts biais étant d'une exécution plus difficile que les autres, on les évite autant que possible; aussi en voit-on peu d'exemples sur les canaux et les routes ordinaires. Mais les chemins de fer, ne pouvant pas se prêter comme les autres voies de communication à des inflexions de tracé brusques et multipliées, donnent lieu à des ponts biais fréquens.

BIELLES. Fortes tiges ou leviers qui, en agissant sur une manivelle ou un excentrique, communiquent à une roue un mouvement de rotation. Dans les machines à vapeur les bielles sont un élément indispensable du mécanisme qui sert à transformer le mouvement de va et vient du piston en un mouvement de rotation pour les autres pièces. Souvent même la bielle constitue à elle seule tout le mécanisme par lequel s'opère cette transformation. Ainsi dans une machine locomotive, la tige du piston de chacun des deux cylindres se divise en deux parties: l'une Y (Planche VII) assez courte forme la tige proprement dite, elle est solidaire avec le piston et l'accompagne dans son mouvement rectiligne de va et vient; la seconde portion XX de la tige forme la bielle, elle est fixée au bout de la première par une articulation, et son extrémité est liée par une autre articulation à la manivelle de l'essieu coudé. Lorsque le piston, par le jeu alternatif de la vapeur dans le cylindre, prend un mouvement de va et vient, sa tige marche avec lui et entraîne la bielle : celle-ci, à son tour, communique le mouvement à la manivelle. Mais la manivelle ne peut prendre qu'un mouvement de rotation autour de son axe, tandis que le mouvement qui lui est communiqué par la tige du piston est rectiligne. C'est ici que les articulations, par les

« PreviousContinue »