Histoire des arbres et arbrisseaux qui peuvent être cultivés en pleine terre sur le sol de la France, Volume 1

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Page 595 - ... bien cuite. Alors on retire de la chaudière toutes les branches, et l'on éteint le feu; l'avoine et le pain se précipitent au fond : il faut ensuite retirer avec une écumoire les feuilles de sapinette qui nagent sur l'eau. Enfin , l'on délaye dans cette liqueur six pintes de mélasse, gros syrop de sucre, ou, à son défaut , douze à quinze livres de sucre brut. On entonne sur le champ cette liqueur dans une barrique fraîche qui ait contenu du vin rouge; et lorsqu'on veut qu'elle soit...
Page 377 - IV, 177. ils ne font aucun choix des fruits qu'ils destinent à la nourriture des esclaves; mais ils choisissent ceux qui sont de meilleure qualité pour les hommes libres. On les mange ainsi préparés ; leur saveur approche de celle des figues ou des dattes. On en fait aussi une sorte de vin en les mêlant avec de l'eau. Cette liqueur est très-bonne, mais elle ne se conserve pas au delà de dix jours.
Page 377 - Ils les vendent , dit-il , dans les marchés . les mangent comme autrefois , et en nourrissent même leurs troupeaux; ils en font aussi une boisson , en les broyant et les mêlant avec de l'eau. Enfin , la tradition que ces fruits servaient...
Page 376 - Lorsque le lotus est mûr, nous dit-il, les Lotophages le recueillent, le broient, et le renferment dans des vases. Ils ne font aucun choix des fruits qu'ils destinent à la nourriture des esclaves , mais ils choisissent ceux qui sont de meilleure qualité pour les hommes libres ; ils les mangent préparés de celte manière.
Page 376 - Polybe, qui assure avoir vu lui-même le Lotos. « Le Lotos des Lotophages , dit cet historien , » est un arbrisseau rude et armé d'épines. Ses » feuilles sont petites , vertes et semblables à » celles du Rhamnus. Ses fruits, encore tendres, » ressemblent aux baies du Myrte ; lorsqu'ils sont » mûrs , ils se teignent d'une couleur rousse; ils » égalent alors en grosseur les olives rondes , et » renferment un noyau osseux dans leur in
Page 377 - Jujubier, que je regarde comme le Lotos ; ils les vendent dans les marchés, les mangent comme autrefois, et en nourrissent même leurs troupeaux. Ils en font aussi une boisson en les broyant et les mêlant avec de l'eau. Enfin la tradition , que ces fruits servoient anciennement de nourriture aux hommes., s'est conservée parmi ces peuples.
Page 484 - ... de cassonade ; on fait bouillir ce mélange à un feu également soutenu , jusqu'à ce qu'il soit réduit aux trois quarts, ayant soin d'enlever l'écume qui se forme à la surface ; on passe la liqueur à travers une flanelle ; on la met dans un tonneau ; on y ajoute, lorsqu'elle est encore tiède, six ou sept bouteilles de vin blanc et deux cuillerées à bouche de levure de bière ; on jette dans le tonneau six citrons coupés par tranches et dont on a ôté les pépins.
Page 599 - ... une exposition au nord bien aérée. Le bois du mélèze l'emporte en bonté et en durée sur celui des pins et sapins.
Page 364 - On les broie dans un mortier jusqu'à ce qu'elles soient converties en une pâte que l'on met pourrir dans la cave, ou dans une terre humide, pendant quinze jours. On lave cette pâte dans l'eau pour en séparer toutes les fibres, puis on la renferme dans un vase bien clos, après y avoir ajouté un peu d'huile de nois.
Page 376 - cueillent , l'écrasent et le renferment dans des » vaisseaux ; ils ne font aucun choix des fruits » qu'ils destinent à la nourriture des esclaves, » mais ils choisissent ceux qui sont de meilleure » qualité pour les hommes libres.

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