Du pouvoir législatif en France depuis l'avènement de Philippe le Bal jusqu'en 1789 |
From inside the book
Results 1-5 of 33
Page xxvi
... consentement des États , qui , comme je l'ai prouvé au cha- pitre précédent , n'ont aucune part dans la souveraineté . >> Loyseau nous achemine ainsi à la monarchie illimitée . Vien- nent Richelieu et Louis XIV : l'absolutisme ne va pas ...
... consentement des États , qui , comme je l'ai prouvé au cha- pitre précédent , n'ont aucune part dans la souveraineté . >> Loyseau nous achemine ainsi à la monarchie illimitée . Vien- nent Richelieu et Louis XIV : l'absolutisme ne va pas ...
Page 23
... consentement était alors solennelle- ment constaté dans un acte public ou charte . Bien que ces chartes soient présentées comme une concession , en réalité elles sont de véritables contrats synallagmatiques , plutôt imposés par la ville ...
... consentement était alors solennelle- ment constaté dans un acte public ou charte . Bien que ces chartes soient présentées comme une concession , en réalité elles sont de véritables contrats synallagmatiques , plutôt imposés par la ville ...
Page 38
... consentement des seigneurs ne pouvait être levé sur leurs hommes . Les preuves abondent . Les comtes de Champagne firent en 1165 des règlements forestiers et en 1201 un règlement sur les prévôts , sans les présenter à leurs barons ; on ...
... consentement des seigneurs ne pouvait être levé sur leurs hommes . Les preuves abondent . Les comtes de Champagne firent en 1165 des règlements forestiers et en 1201 un règlement sur les prévôts , sans les présenter à leurs barons ; on ...
Page 42
... consentement . Et l'on voit en effet que le roi , voulant faire un Établissement soit pour tout son domaine ( lato sensu ) , soit pour une province de son domaine , appelle toujours les barons intéressés et constate leur adhésion dans l ...
... consentement . Et l'on voit en effet que le roi , voulant faire un Établissement soit pour tout son domaine ( lato sensu ) , soit pour une province de son domaine , appelle toujours les barons intéressés et constate leur adhésion dans l ...
Page 43
... ? Oui , mais comment s'y prendra - t - il pour la faire pénétrer dans les terres d'un grand ( 1 ) Dom Vaissette , Hist . du Languedoc , t . 4 , p . 19 et suiv . vassal de la couronne ? Il lui demande son consentement CHAPITRE PREMIER 43.
... ? Oui , mais comment s'y prendra - t - il pour la faire pénétrer dans les terres d'un grand ( 1 ) Dom Vaissette , Hist . du Languedoc , t . 4 , p . 19 et suiv . vassal de la couronne ? Il lui demande son consentement CHAPITRE PREMIER 43.
Other editions - View all
Common terms and phrases
actes Alfonse arrêts de règlement articles assemblées autorité avaient bailliages baillis barons bourgeois Bourgogne Bretagne Brussel bulle cahiers cause chap Charles VII chartes chose civil clercs clergé comte concours conseil consentement constitution convoqués coutumes déclaration délibération demande députés dispositions domaine donner ecclésiastiques édits Établissements Etats États généraux Faculté féodalité feudataires fiefs gneurs gouvernement guerre judiciaire juges juridiction justice l'article l'assemblée l'autorité l'avènement de Philippe l'Église l'État l'Ordonnance lative lever lit de justice lois Louis XI Louvre Loyseau mandement ment monarchie monnaies n'était nation noblesse officiers Olim Ordonnances pape Parlement personnes Petiet peuple Philippe le Bel Philippe le Hardi Philippe-Auguste police pouvoir législatif prélats prince privilèges prix Rossi procédure province public puissance législative question quod Raynald Petiet réformes remontrances rois royaume royaux sanction seigneurs séparation des pouvoirs sera seul souverain souveraineté St Louis statuts subsides sujets suzerain terres Tiers État tion vassaux volonté vote XIIIe siècle
Popular passages
Page 243 - A l'instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté.
Page 243 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 231 - Il n'ya point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice. Si elle était jointe à la puissance législative, le pouvoir sur la vie et la liberté des citoyens serait arbitraire : car le juge serait législateur. Si elle était jointe à la puissance exécutrice, le juge pourrait avoir la force d'un oppresseur.
Page 231 - Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.
Page 239 - C'est une société composée de différents ordres mal unis, et d'un peuple dont les membres n'ont entre eux que très peu de liens sociaux...
Page 231 - Ainsi, la puissance législative sera confiée, et au corps des nobles, et au corps qui sera choisi pour représenter le peuple, qui auront chacun leurs assemblées et leurs délibérations à part, et des vues et des intérêts séparés.
Page 238 - On demande toujours quel gouvernement est préférable. Si on fait cette question à un ministre ou à son commis, ils seront sans doute pour le pouvoir absolu ; si c'est à un baron , il voudra que le baronnage partage le pouvoir législatif. Les évêques en diront autant; le citoyen voudra, comme de raison, être consulté, et le cultivateur ne voudra pasêtre oublié.
Page 243 - Ces clauses bien entendues se réduisent toutes à une seule, savoir l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté : car premièrement chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous, et la condition étant égale pour tous, nul n'a intérêt de la rendre onéreuse aux autres.
Page 224 - Le droit de la Nation d'accorder librement les subsides par l'organe des États généraux régulièrement convoqués et composés ; Les coutumes et les capitulations des provinces ; L'inamovibilité des magistrats ; Le droit des cours de vérifier dans chaque province les volontés du Roi et de n'en ordonner l'enregistrement qu'autant qu'elles sont conformes aux lois constitutives de la province ainsi qu'aux lois fondamentales de l'État...
Page 241 - Qu'on juge du danger d'émouvoir une fois les masses énormes qui composent la monarchie française. Qui pourra retenir l'ébranlement donné, ou prévoir tous les effets qu'il peut produire? Quand tous les avantages du nouveau plan seraient incontestables, quel homme de sens oserait entreprendre d'abolir les vieilles coutumes , de changer les vieilles maximes , et de donner une autre...