La Pharsale, Volume 1 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
æquor æther affez ainfi Amyclas armes armis auffi avoient avoit bellum civile brifer Brutus buft c'eft c'eſt Cæfar caftra Caton caufe Céfar ceffe chaffe ciel citoyen combat conful conjux crime Curion deftins dieux eaux effe efprits embrafée ennemi Epire eſt étoient étoit falut fang fans fata fecond fein femble fénat fent feroit fervir feul fiens figna filence fleuve flots flotte foible foin foit foldats foleil font fortune fource fous fuccès fuite fuivre fur le bord fureur guerre civile hæc ille ipfa jeuneffe Juba jufte l'Italie laiffe Lesbos Libye loix long-tems lorfque Lucain lumiere Magni main mihi mort murs n'eft n'étoit Numides omnia paffage paffer paix patrie pée peuple Pompée préfent preffe quæ quam quid quod refte refufer rivage Romains Rome Sénat ſes Sylla tems terre tibi tribuns Tunc vafte vaiffeaux دو رو ود وو
Popular passages
Page 7 - ... tomber sous le premier effort des vents; quoiqu'il s'élève autour de lui des forêts d'arbres dont la jeunesse a toute sa vigueur, c'est encore lui seul qu'on révère.
Page viii - Épopée ne doit être qu'une tragédie en récit. La proximité de l'événement ne lui ayant pas permis de le manier à son gré pour former le nœud d'une intrigue, il a suivi le fil de l'histoire ; et se bornant au mérite de la peinture, il a presque absolument renoncé à la gloire de l'invention. Enfin le peu de merveilleux qu'il emploie n'a qu'un effet momentané : l'action du poème en est indépendante.
Page 151 - Sic fatur et urbem Attonitam terrore subit. Namque ignibus atris Creditur, ut captae, rapturus moenia Romae Sparsurusque deos.
Page 7 - II ne tient à la terre que par de foibles racines ; fon poids feul l'y attache encore. Il n'étend plus dans les airs que des branches dépouillées , c'eft de fon bois , non de fon feuillage } qu'il couvre les lieux d'alentour.
Page 137 - ... remplissent les airs, et l'on n'entend plus, à travers ces clameurs, ni le bruit des rames, ni le son des trompettes. La mer tout à coup blanchit d'écume; on voit les rameurs balayer les flots , et , renversés sur leurs bancs , se frapper le sein du levier qu'ils ramènent.
Page 138 - D'autres sout arrêtés par des griffes d'airain , ou liés par de longues chaînes. Les rames se tiennent enlacées , et les deux flottes , couvrant la mer, forment un champ de bataille immobile. Ce n'est plus le javelot, ce n'est plus la flèche qu'on lance; on se joint , on croise les armes, on combat l'épée à la main. Chacun , du haut de...
Page 137 - Marseille étaient plus propres à l'attaque , plus légers à la fuite , plus faciles à ramener par de rapides évolutions , enfin plus dociles à la main du pilote. Ceux des Romains , au contraire , par leur pesanteur et leur stabilité , avaient pour eux l'avantage d'un combat de pied ferme , et tel que sur la terre on eût pu le donner.
Page 43 - Roma, fave coeptis; non te furialibus armis Persequor; en adsum victor terraque marique Caesar, ubique tuus — liceat modo, nunc quoque — miles. Ille erit, ille nocens, qui me tibi fecerit hostem.
Page 127 - Les autels, les arbres y dégoûtaient de sang humain ; et si l'on peut ajouter foi à la superstitieuse antiquité , les oiseaux n'osaient s'arrêter sur les rameaux de ce bois ténébreux, ni les bêtes féroces y chercher un repaire ; la foudre évitait d'y tomber, et les vents craignaient d'en agiter les branches. Mais , sans leurs sifflements lugubres, la forêt porte son horreur avec elle.
Page 152 - C'eft de lui que nous vient cet art ingénieux, De peindre la parole, & de parler aux yeux ; Et par les traits divers des figures tracées, Donner de la couleur & du corps aux penfées.