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Chez J.-B. Baillière et Fils.

HISTOIRE NATURELLE DE L'HOMME, comprenant des Recherches sur l'influence des agents physiques et moraux considérés comme cause des variétés qui distinguent entre elles les différentes Races humaines; par J.-C. PRICHARD, membre de la Société royale de Londres, correspondant de l'Institut de France; traduit de l'anglais, par F.-D. ROULIN, Sous-bibliothécaire de l'Institut. Paris, 1843, 2 vol. in-8 accompagnés de 10 planches gravées et coloriées, et de 90 figures intercalées dans le texte.

20 fr.

L'auteur a indiqué avec soin, en traits rapides et distincts: 10 tous les caractères phy siques, c'est-à-dire les variétés de couleurs. de physionomie, de proportions corporelles, etc., des différentes races humaines; 2o les particularites morales et intellectuelles qui servent à distinguer ces races les unes des autres; 5° les causes de ces phénomènes de varieté.

TRAITÉ DE GÉOGRAPHIE ET DE STATISTIQUE MÉDICALES, ET DES MALADIES ENDÉMIQUES, Comprenant la météorologie et la géologie médicales, les lois statistiques de la population et de la mortalité, la distribution géographique des maladies, et la pathologie comparée des races humaines, par le docteur J.-CH.-M. BOUDIN, médecin en chef de l'hôpital militaire du Roule. Paris, 1857, 2 vol. in-8, avec 9 cartes et tableaux. 20 fr.

TRAITÉ DE LA VIEILLESSE, hygiénique, médical et philosophique, ou Recherches sur l'état physiologique, les facultés morales, les maladies de l'âge avancé, et sur les moyens les plus sûrs, les mieux expérimentés, de soutenir et de prolonger l'activité vitale à cette époque de l'existence; par le docteur J.-H. Reveillé-Parise, membre de l'Académie de médecine, etc. Paris, 1853. 1 vol. in-8 de 500 pages. 7 fr.

Peu de gens savent être vieux, » (LA ROCHEFOUCAULD.)

Paris. - Imprimerie de L. MARTINET, rue Mignon, 2.

LA PROSTITUTION &

DANS

LA VILLE DE PARIS,

CONSIDÉRÉE SOUS LE RAPPORT

DE L'HYGIÈNE PUBLIQUE, DE LA MORALE ET DE L'ADMINISTRATION;
OUVRAGE APPUYÊ DE DOCUMENTS STATISTIQUES
Puisés dans les archives de la Préfecture de police;

PAR

A.-J.-B. PARENT-DUCHATELET,

Membre du Conseil de salubrité de la ville de Paris.
de l'Académie de médecine.

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Précis Hygiénique, Statistique et Administratif

SUR LA PROSTITUTION DANS LES PRINCIPALES VILLES DE L'EUROPE.

Avec Cartes et Tableaux.

TOME SECOND.

PARIS

J.-B. BAILLIÈRE ET FILS,

LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DE MÉDECINE,

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Rec. Left. 14, 1903

LA PROSTITUTION

DANS

LA VILLE DE PARIS.

CHAPITRE XVII.

DES HÔPITAUX CONSACRÉS AU TRAITEMENT DE LA SYPHILIS.

ARTICLE I.

ÉTAT DANS LEQUEL SE SONT TROUVÉS LES HÔPITAUX CONSACRÉS AU TRAITEMENT DES FROSTITUÉES affectées dE SYPHILIS, DEPUIS 4497 JUSQU'A 1691.

Première apparition de la syphilis à Paris.

-

Première idée d'un hôpital
Obstacles sans cesse

- Préjugés et ignorance des Coutume barbare de fustiger les

spécial. Zèle que déploie la magistrature.
renaissants qui s'opposent à ses projets.
anciens administrateurs des hôpitaux.
syphilitiques à leur entrée et à leur sortie de l'hôpital.

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Ce n'est que sous

Considé

Louis XIV, en 1657, qu'il est question de prostituées malades. · rations générales sur l'horreur qu'inspiraient à cette époque les malades affectés de syphilis. Preuves que cette maladie déterminait chez les prostituées des accidents affreux, Une division de l'hospice de Bicêtre

-

consacrée au traitement de cette maladie,

L'existence de la maladie vénérienne fut constatée à Paris, d'une manière officielle, le 6 mars 1497. On en trouve la preuve dans un arrêt du parlement, qui porte la date de ce jour, et qui ordonne à tous les étrangers atteints de la grosse vérole, de retourner dans leur pays; aux habitants aisés, de ne pas sortir de leurs maisons, et aux habitants pauvres, de se retirer dans une 3° ÉDIT., T. II.

1

maison qu'on allait bâtir pour les recevoir. Cet établissement n'était que pour les hommes; on promettait bien d'en établir plus tard un autre pour les femmes, mais rien n'annonce que ce projet ait été réalisé.

L'année suivante, 1498, le prévôt de Paris, voyant l'insuffisance de la maison établie dans le faubourg SaintGermain, et reconnaissant que, malgré cette ressource, les vérolés circulaient publiquement dans les rues de Paris, renouvela l'ordonnance du parlement; cette fois, il menaça les délinquants d'être jetés dans la rivière, tandis que le parlement punissait de la potence la même infraction (1); on a tout lieu de croire que ces punitions, bien capables d'effrayer, n'ont jamais été mises en usage; on venait de reconnaître que le virus vénérien ne se communiquait que par un contact immédiat, et non pas par l'intermédiaire de l'air, comme on le pensait dans les premiers temps de son apparition.

Tous ces établissements n'avaient pour objet que de séquestrer de la société des personnes saines, tous les gens affectés du gros mal, comme on l'appelait alors; la guérison des malades n'entrait pas encore dans les vues des philanthropes et des administrateurs de cette époque.

La nécessité de soigner ces malades commença à être reconnue dans l'année 1505. On trouve en effet dans un arrêt de cette année ce passage remarquable..... « Voyant (y est-il dit) que ces malheureux y manquent de tout ce qui est nécessaire (il était question des maisons où on les enfermait), qu'ils traînent une vie misérable, qu'ils sont dans le plus grand abandon, la cour

(1) Nous donnons ces Documents plus loin, chapitre XXII, DE LA

LÉGISLATION.

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