Nouveaux mémoires secret: pour servir à l'histoire de notre temps

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Brissot-Thivars, 1829 - France - 457 pages

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Popular passages

Page 245 - ... de la chambre, il voulut s'immiscer dans beaucoup d'affaires; mais son caractère et trop d'indiscrétion l'éloignèrent et des gens et des choses. Il n'y eut que M. de Miroménil qui se lia intimement avec lui, se trouvant fort honoré d'avoir un ami tel que M. de Duras. M. le duc de Nivernois, né avec infiniment d'esprit, et de celui dont la finesse, la délicatesse et la douceur plaisent et séduisent, avait débuté dans le monde en même temps que M. de Duras, dont il a toujours été...
Page 234 - Un homme, qui sait la cour est maître de son geste, de ses yeux et de son visage ; il est profond, impénétrable ; il dissimule les mauvais offices, sourit à ses ennemis, contraint son humeur, déguise ses passions, dément son cœur, parle, agit contre ses sentiments...
Page 253 - ... parlementaire et tout ce qui tenait au parlement , s'éleva contre; les amis de M. de Choiseul , ou , pour parler le langage du temps, le parti Choiseul jeta les hauts cris ; les femmes , qui s'étaient rendues célèbres en résistant ouvertement , en avilissant...
Page 316 - Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française , ou annales des départements de l'Ouest pendant ces guerres , d'après les actes et la correspondance du comité de Salut public, des Ministres, des représentants du peuple en mission, des...
Page 253 - Dans les conversations , dans les soupers, on ne parlait d'autre chose; et ces assemblées de société et de plaisirs étaient devenues de petits états généraux, où les femmes, transformées en législateurs , débitaient des maximes de droit public , des citations historiques , établissaient des principes, avec l'assertion et l'audace que leur donne le désir de dominer et de se faire remarquer, désir encore échauffé par l'importance de la matière et sa célébrité. Les princes prirent...
Page 213 - Le roi, dans sa haute sagesse, a rendu, dans les limites de son autorité, des ordonnances concernant les écoles ecclésiastiques secondaires, pour procurer l'exécution des lois de son royaume. Il saura les faire exécuter. La dignité de sa couronne et le bien de la religion le lui commandent également.
Page 109 - Tout ce qui compromet la royauté doit leur être ennemi. Un roi n'est ni prêtre, *ni évêque, ni gentilhomme, ni peuple : il est roi, et tous les moyens qui maintiennent la forme monarchique sont ses moyens. Tout le reste lui est plus qu'étranger.
Page 75 - ... années, et de décider enfin, au profit de la France, la grande question de la réformation sociale dont elle a donné le modèle au monde. Le mouvement d'un grand peuple ne me semblait pas devoir aboutir seulement à...
Page 214 - ... méritoire ; mais frappés des coups les plus sensibles par une main qu'ils sont accoutumés à bénir , il ne leur sera pas permis de se contenter de gémir en secret et d'attendre en silence l'accomplissement des mesures qui doivent les désoler et affliger leurs églises. On leur demande de coopérer eux-mêmes directement à des actes qu'ils ne peuvent s'empêcher de regarder comme...
Page 213 - La chose est facile à comprendre : les évêques savent que, s'ils ont incontestablement le droit de porter individuellement au pied du trône leurs doléances, ils ne peuvent se réunir ni se concerter sans une autorisation du roi. Ce que nous savons de notre côté, c'est que le roi n'a pas reçu et ne recevrait jamais un mémoire qui...

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