Choix de poésies de P. de Ronsard, Volume 1Firmin Didot frères, 1862 - 1022 pages |
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adieu aimer Ains âme amour Apollon astres avecque Bacchus baiser beau beauté belle Bellot Béotie bois bord bouche bras CARDINAL DE LORRAINE Cérès chansons chanter Charles Charles IX cheveux chose ciel cieux cœur corps courage cruelle dame déesse dessous Dieu dieux divine douce doux Énée Énéide enfants esprit flamme fleurs Florimond Robertet forêts fortune François front fureur gaillard gentil guerre haut Henri heureux Homère hommes honneur humains Idumées Iliad j'ai jamais jeune jeunesse jour Jupiter l'âme l'amour l'autre l'honneur laisse larigot latin lauriers main mainte maison maîtresse majesté malheur mille monde mort mourir Muses neuf Sœurs nuit nymphe Ovide pasteur pense père peuple plaisir plaît plein pleurs poëtes porte Pource premier prés prince printemps qu'un retourner rien rois Ronsard roses saint sang sceptre Scythe seigneur sera seul sitôt sœur soleil souci soudain tantôt terre troupeau vent vertu veux VIRG voit voix yeux
Popular passages
Page 502 - Le temps s'en va, le temps s'en va, ma dame, Las ! le temps non, mais nous, nous en allons...
Page 502 - Cheutes à terre elles fussent demain. Cela vous soit un exemple certain Que vos beautez bien qu'elles soient fleuries, En peu de temps seront toutes flaitries, Et, comme fleurs, périront tout soudain.
Page 447 - Et qu'il ne fait aux champs ni plaisant ni bien seur, Je cherche compagnie, ou je joue à la prime ; Je voltige, ou je saute, ou je lutte, ou j'escrime, Je dy le mot pour rire, et à la vérité Je ne loge chez moy trop de sévérité.
Page 218 - Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts, et de détresses Mérites-tu, meschant, pour tuer nos Déesses?
Page 447 - J'aime le flot de l'eau qui gazouille au rivage. Là, devisant sur l'herbe avec un mien...
Page 397 - Madame, je serois ou du plomb ou du bois, Si moy, que la Nature a fait naistre François, Aux races à venir je ne contois la peine Et l'extreme malheur dont nostre France est pleine.
Page 219 - D'Apollon, qui me vint tout le cœur estonner: Où premier admirant la belle Calliope, Je devins amoureux de sa neuvaine trope, Quand sa main sur le front cent roses me jetta, Et de son propre laict Euterpe m'allaita.
Page 424 - De ce que tu avois délibéré de faire. Tu as dit simplement, d'un parler net et franc, ' Prenant le pain et vin : « C'est cy mon corps et sang. Non signe de mon corps. » Toutefois, ces Ministres, Ces nouveaux defroquez, apostats et belistres.
Page 447 - Sans souci je me couche, et là, levant les yeux Et la bouche et le cœur vers la voûte des cieux, Je fais mon oraison, priant la bonté haute De vouloir pardonner doucement à ma faute. Au reste je ne suis ni mutin ni méchant, Qui fais croire ma loi par le glaive tranchant : Voilà comme je vis, si ta vie est meilleure, Je n'en suis envieux, et soit à la bonne heure.
Page 446 - M'éveillant au matin, devant que faire rien, J'invoque l'Eternel, le père de tout bien, Le priant humblement de me donner sa grâce Et que le jour naissant sans l'offenser se passe ; Qu'il chasse toute secte et toute erreur de...