De la contre révolution en France: ou, De la restauration de l'ancienne noblesse et des anciennes supériorites sociales dan la France nouvelle

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Béchet aîme, 1823 - France - 238 pages
 

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Popular passages

Page ii - Cour (21 janvier 1871), — directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la justice (11 février 1879), — conseiller d'Etat en service extraordinaire, — conseiller à la Cour de cassation (21 février 1880).
Page 197 - ... c'est l'ordre de la morale et de la justice. Confiez donc les premières places de l'État aux véritables amis de la monarchie légitime. Vous en faut-il un si grand nombre pour sauver la France ? Je n'en demande que sept par département : un évêque, un commandant, un préfet, un procureur du roi, un président de la cour prévôtale, un commandant de gendarmerie, et un commandant de gardes nationales. Que ces sept hommes-là soient à Dieu et au roi, je réponds du reste.
Page 73 - Dans les révolutions ordinaires, le pouvoir se déplace, mais descend peu. Il n'en fut pas ainsi quand l'athéisme triompha. Comme s'il eût fallu que, sous l'empire exclusif de l'homme, tout portât un caractère particulier d'abjection, la force, fuyant les nobles et...
Page 89 - Mais nos neveux, qui s'embarrasseront très peu de nos souffrances, et qui danseront sur nos tombeaux, riront de notre ignorance actuelle ; ils se consoleront aisément des excès que nous avons vus, et qui auront conservé l'intégrité du plus beau Royaume après celui du Ciel (1).
Page ii - Frédéric-le-Grand aux rois et aux peuples de l'Europe , pour servir de commentaire à tous les congrès passés , présens et futurs , avec plusieurs lettres inédites de ce prince , son testament , quelques particularités de sa vie militaire, littéraire et privée ; les lacunes...
Page 155 - Nous soussignés, membres de la noblesse de Bretagne, dccla» rons infâmes ceux qui pourraient accepter , soit dans Fadminis» tration nouvelle de la justice, soit dans l'administration des » états , des places qui ne seraient pas avouées par les lois consti
Page 153 - Que reste-t-il qui puisse suppléer à tout ce qui manque, et procurer tout ce qu'il faudrait pour la restauration des finances? « LES ABUS. « Oui, Messieurs, c'est dans les abus mêmes que se trouve un fonds de richesses que l'État a droit de réclamer, et qui doivent servir à rétablir l'ordre. C'est dans la proscription des abus que réside le seul moyen de subvenir à tous les besoins.
Page 89 - Que demandaient les royalistes, lorsqu'ils demandaient une contre-révolution telle qu'ils l'imaginaient, c'est-à-dire faite brusquement et par la force? Ils demandaient la conquête de la France; ils demandaient donc sa division, l'anéantissement de son influence et l'avilissement de son roi, c'est-à-dire des massacres de trois siècles peut-être, suite infaillible d'une telle rupture d'équilibre.
Page 154 - C'est du sein même du désordre que doit jaillir une source féconde, qui fertilisera toutes les parties de la monarchie. « Les abus ont pour défenseurs l'intérêt, le crédit, la fortune, et d'antiques...

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