Page images
PDF
EPUB

Instruction pastorale du 23 février pour condamner l'ouvrage de Floriot, connu sous le nom de Morale sur le Pater, bo pages in-4°.

Lettre pastorale du 1. mai suivant pour répondre à une eritique qui avoit circulé à Marseille contre cette Instruction pastorale.

Lettre du 15 janvier 1730 en réponse à la Lettre pastorale de M. Colbert, évêque de Montpellier, contre la censure de la Morale sur le Pater, 30 pages.

Seconde Lettre, au même, du 1". février 1730, 35 p. in-4°. Troisième Lettre du 7 mars, 50 p. M. de Belsunce donna successivement dix Lettres adressées à l'évêque de Montpellier; la neuvième est du 29 juin 1731, 24 p. in-4°., et la dixième du 4 septembre suivant. M. Colbert donna quatre Lettres, des 24 mars, 26 mai, 3 juillet et 11 décembre 1730.

Lettre pastorale du 23 mars 1731 sur une Lettre du Roi, et un arrêt du conseil, du 10 du même mois.

Avertissement du 19 août 1731 sur une Circulaire du Roi. Lettre pastorale du 23 septembre 1731 sur un Arrêt dụ conseil.

Lettre du 16 octobre 1731, au cardinal Fleury, sur l'affaire du Père Girard.

Lettre pastorale du 18 octobre suivant, à l'occasion du pallium.

Deux Mandemens de la même année, l'un pour annoncer que le Pape avoit condamné la Vie du diacre Páris, l'autre au sujet de l'Arrêt du parlement qui supprimoit un bref contre M. Colbert, et un décret de l'inquisition.

Avertissement du 9 février 1732 sur les miracles.

Lettre du 10 mai 1732 sur la Sœur Remusat, et contre les factums de Chaudon dans l'affaire du Père Girard.

Avertissement du 6 juin 1732 contre les Nouvelles ecclésiastiques au sujet de la mission du Père Brydayne.

Avertissement du 1er décembre 1732 sur une Lettre relative à l'auteur des Nouvelles.

Mandement du 1o. mai 1733 pour annoncer des indulgences.

Lettre au mois d'août sur l'Instruction pastorale de M. Colbert pour les miracles de Saint-Médard.

Instruction pastorale sur les libertés de l'église gallicane. Cette Instruction ayant été supprimée le 26 janvier 1734,

l'évêque s'en plaignit par une Lettre qui fut signée en outre de huit de ses collègues.

Pratiques pour se préparer à la mort, 1733, in-12. Il paroit qu'il y en avoit une première édition en 1726.

Avertissement du 25 avril 1736 sur le Mandement de l'évêque de Saint-Papoul.

Mandement du 5 août 1736 pour annoncer des indulgences. Mandement et Instruction pastorale du 15 juin 1737 condamnant les Traités de piété de Hamou, 53 pag. in-4°. [ Recueil de prières, 1738, in-12.

Le Combat du Chrétien, de saint Augustin, traduit avec des notes, 1738, in-12. En tête est un Mandement du 2 ocbre 1738.

"De l'Unité de l'Eglise, par saint Cyprien, traduit en françois. Le livre de saint Augustin, de la Grace et du libre Arbitre, el deux Lettres de ce Père, traduits avec des notes; Marseille, 1740, 359 pages in-4°. En tête est une Lettre pastorale du 8 décembre.

Mandement du 11 novembre 1740 pour condamner les ca hiers de théologie du Père Crozet, et Mandement du 26 mars 1741 contre l'apologie de ces cahiers par le Père Robert. Avertissement du 12 août 1740 pour des associations de prières.

Réponse à une Lettre du supérieur de son séminaire.

Avertissement du 20 avril 1743 sur les refus de sacremeus. Lettres des 22 et 29 janvier 1745 sur les Mémoires du Père 'Norbert.

Méditations et considérations affectueuses pour tous les jours, traduites de l'espagnol du Jésuite Roxas, 1745, in-8°.

L'Antiquité de l'église de Marseille, et succession de ses évêques, 1747-1751, 3 vol. in-4°. En tête est un Mandement du 15 octobre 1746; l'évêque dit qu'il doit la découverte et l'arrangement des pièces au Père Maire.

Le 6 novembre 1746, l'évêque avoit approuvé le livre du Pere Pichon; il écrivit à M. Languet au sujet de ses Remarques sur ce livre, et, le 28 février 1748, il donna un Avertissement pour interdire la lecture de ce livre, comme contenant des choses répréhensibles.

L'Art de bien mourir, de Bellarmin, traduit en françois, 1752, in-8°. de 258 p. En tête est une Lettre de l'évêque, du 24 octobre 1751.

Abrégé du livre de la Manière de bien vivre, traduit de saint Bernard, 1752, in-4a.

Lettre à M. le chancelier, du 25.................... 1752, sur les arrête du parlement.

Avertissement sur l'incrédulité, du 17 septembre 1752. Instruction pastorale sur l'incrédulité, du 14 septembre 1753, 100 p. in-8°.

Lettre du 2 février 1755 sur un article des Nouvelles, et Déclaration sur cette Lettre (1).

Nous profitons de cette occasion pour insérer des observations qu'un membre respectable d'une congrégation cé lebre nous envoie sur ce qui est dit des prêtres de l'Oratoire de Marseille dans le no. 858, à l'occasion de M. de Belsunce. Il n'est point étonnant, dit-il, qu'on n'ait pas vu ces Pères dans les rues de la ville pendant la peste, puisqu'on leur refusa constamment les pouvoirs dant ils avoient besoin pour administrer les malades; il est évident, par le témoi gnage même du prélat, qu'ils ne se seroient pas tenus renfermés, et qu'ils ne se seroient pas retirés à leur campagne, s'ils eussent pu être utiles. On trouva, en 1772, dans les registres de la ville de Marseille, une lettre du corps de la ville

à

M. l'évêque, pour l'engager, vu les circonstances, à donner des pouvoirs aux Peres de l'Oratoire; les mêmes registres contenoient le refus du prélat. Quant à ce qui est dit dans la note, que les Oratoriens ne demanderent point des pouvoirs genoux, il est possible en effet qu'ils ne se soient pas mis dans celte posture; mais c'est une manière de parler dont on se sert figurément pour dire qu'on a demande une chose avec les plus vives instances. Je sais, ajoute la personne qui nous écrit, qu'un des trois Frères de l'Oratoire qui périrent, mourut en portant des secours aux pestiférés. Enfin, continue-t-elle, M. de Belsunce se réconcilia, quelques années avant sa mort,

(1) Il est trois Instructions pastorales dont nous n'avons pu avoir la date; 10. une Instruction pastorale sur la grâce, qui doit être antérieure à 1725; 2o, une Instruction pastorale sur la prédestination, qui doit être antérieure à 1730, et 3o, une Instruction pastorale, en deux parties, sur deux sermons prononcés par des ministres génevois, pour sélébrer la réformation, l'un par le ministre Turretin, l'autre par le professeur Maurice; cette Instruction doit être de 1737 environ, it est eitée dans Chaussepié ct dans Morér',

avec les Pères de l'Oratoire. On avoit envoyé dans cette ville pour supérieur le Père Dardenne, homine de mérite, et op posé au jansenisine, qui eut quelques entretiens avec le prélat, lui fit sa profession de foi, et l'assura des sentimens de tous ses confrères. Un seul ne voulut pas se soumettre, el resta interdit. Les autres eurent des pouvoirs. M. de Belsunce alla même dans l'église de l'Oratoire, et voulut que les Jésuites et les Oratoriens vécussent en bonne intelligence, et se rendissent, par députation, aux exercices et aux thèses les uns des autres. Comme nous ne cherchions que la vérité, nous nous faisons un devoir d'insérer la réclamation de notre abonné, M. M., qui nous paroît impartial et bien instruit des faits.

NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES.

PARIS. On a célébré avec beaucoup de pompe, dimanche dernier, dans l'église de Sainte-Geneviève, la fête de la Conception de la sainte Vierge, patronne de la société des missionnaires comme des associations qu'ils ont établies dans cette église. Le matin, M. l'abbé Rauzan, supérieur des missions, a célébré la messe, à laquelle un grand nombre de fidèles ont communié : environ sept à huit cents fidèles ont approche de la sainte table. L'ordre et le recueillement ont présidé à la cérémonie. Le soir, l'affluence a été plus grande encore. M. l'abbé Rauzan a fait la glose, dans laquelle il a parlé sur la fête du jour, et a exposé la doctrine et l'esprit de l'Eglise sur la conception de la sainte Vierge. Le discours a été suivi d'une procession gnérale. Les membres des diverses associa tions portoient chacun un cierge; les demoiselles, les dames', les hommes étoient chacun à leur rang, et étoient suivis du clergé. La procession s'est rendue dans l'église basse, qui étoit = très-bien illuminée. La statue de la sainte Vierge étoit décorée avec beaucoup de goût. La procession étant remontée dans l'église haute, M. l'archevêque de Paris, qui étoit arrivé sur ces entrefaites, a donné le salut. On dit que le prélat a été frappé du coup-d'œil que présentoit l'église et en effet, cette affluence, cette procession, cette illumination brillante et ce concert de voix qui chantoient avec tant d'ardeur, de piété et d'ensemble, formoient un spectacle à la fois imposant et touchant.

:

Les exercices de la visite pastorale continuent à SaintNicolas des Champs, et sont constamment suivis. La semaine dernière, les missionnaires ont donné une retraite ; les hommes seuls étoient admis à l'exercice du soir, et il y avoit un exercice particulier pour les dames à midi. M. l'archevêque est venu un soir encourager les fidèles par sa présence. Le prelat est même encore revenu depuis, et a dû être satisfait de l'ordre et du recueillement qui règnent dans l'église. Il n'y a pas au dehors l'ombre du moindre rassemblement, et tout se passe de la manière la plus calme. Samedi dernier, les missionnaires ont commencé à former l'association d'hommes pour perpé tuer les fruits de la mission; il s'est présenté, dès le premier jour, environ 200 hommes, et ce nombre s'est accru encore depuis. M. le curé a présidé la première réunion; cel excellent pasteur continue à favoriser le succès de la visite par ses discours et ses exemples. On le voit assidu à tous les exercices, tant à ceux du matin qu'à ceux du soir. Il témoigne en toute rencontre aux missionnaires des prévenances et des égards dont ils ne peuvent être que fort touchés, et, loin de les asservir à ses vues particulières, il se fait un plaisir de dé férer à leurs avis, et de s'en rapporter à leur expérience pour tout ce qui a rapport à la mission. Dans un discours qu'il a prononcé à l'occasion de la nouvelle association, il a paru vouloir laisser à M. le supérieur des missions les honneurs comme la direction de ce projet, et n'a revendiqué pour lui que le soin de le seconder. Le clergé, les habitans les plus notables de la paroisse, les simples fideles, tous suivent l'exem ple du pasteur, et cette visite aura surtout offert l'exemple de zèle le plus pur, de l'harmonie la plus parfaite, et du concours le plus franc, le plus entier et le plus constant.

-On se rappelle que, le 5 mai dernier, l'église, le pres bytère, les deux maisons d'école, et trente-deux autres babitations de la paroisse de Walscheid, arrondissement de Sarrebourg, diocèse de Nanci, furent la proie d'un violent incendie. S. M. a bien voulu envoyer aux habitans des se cours pour réparer leurs maisons. Le 25 novembre, on a cé lébré, à Walscheid, une messe d'actions. de grâces pour ce bienfait, et en même temps pour demander la bénédiction du ciel sur le Roi et sur son auguste famille. Le maire, le corps municipal et tous les habitans y ont assisté avec un religieus empressement, et tous ont uni leurs vœux pour leurs bien

faiteurs.

« PreviousContinue »