2 ai om of 10% 19: mitne DANS ANS mon Mémoire sur l'Arragonite (1), j'ai fait connaître une observation qui, au premier coup-d'œil, semble favoriser l'opinion, que la forme primitive de ce minéral pourrait être déduite du rhomboide de la chaux carbonatée. Elle consiste en ce que, si l'on combine avec la face P (pl. V, fig. 1) de ce rhomboïde, une autre face qui résulterait du décroisse

ment D (2), ces deux faces feront entre elles un angle d'environ 128°, égal à la plus grande

(1) Ce Mémoire a été inséré dans le no. 136 de ce Journal, (2) L'effet de ce décroissement se borne ici à l'arete D et à son opposée. Les autres bords inférieurs sont censés rester intacts. Chacun des signes de décroissemens que 'on trouvera dans ce Mémoire, se rapportera de même au bord où à l'angle désigné sur la figure par là même lettre. () Volume 25. Q

incidence des pans sur l'arragonité en prisme hexaèdre, que j'ai décrit au même endroit, et dont la fig. 2 représente la coupe transversale. J'ajoute maintenant que si l'on suppose un se

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cond décroissement exprimé par e (fig. 1), la face produite fera un angle droit avec le prolongement de l'arête B (1). En concevant trois nouvelles faces parallèles à celles dont je viens de parler, on a un prisme droit rhomboïdal Puz (fig. 4) dont les bases sont la face z et

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son opposée (2), et qui a pour signe P De.

P u 3

Mais j'ai démontré que les lois connues de la structure s'opposaient au rapprochement que l'on pourrait être tenté de conclure de ce résultat; en sorte que la coïncidence des angles n'offrait ici qu'une analogie de rencontre.

M. Bernhardi, cristallographe d'un mérite très-distingué, a publié récemment (3) des Recherches intéressantes, dont le but est aussi de faire dériver la forme de l'arragonite de celle

(1) La possibilité de cet angle droit est un résultat général pour tous les rhomboïdes dans lesquels le cosinus du petit angle de chaque rhombe est une quantité rationnelle; mais la mesure de la loi qui le donne, varie suivant le rapport des diagonales. Dans le cas présent, ce rapport est supposé être celui de gà √7.

(2) Pour mettre l'aspect de ce prisme en rapport avec celui de son noyau, fig. 1 on a donné à son axe une position inclinée parallèle à l'arête D'.

(3) Journal de Chimie, Physique et Minéralogie, tom. VIII, premier cahier, page 152 et suiv.

de la chaux carbonatée, mais d'après une hypothèse différente de celle que je viens d'exposer.

Pour en donner une idée, soit agsd(fig. 3), la coupe principale du rhomboïde (fig. 1) dans laquelle ag répond à l'arête B, et a dà la diagonale oblique qui va de A en e'. Si l'on suppose un décroissement exprimé par B(fig 1),

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la face produite représentera l'une des faces du rhomboïde que je nomme équiaxe, et il est évident qu'elle coïncidera avec l'arête ag (fig. 3), et qu'en même-tems elle sera perpendiculaire au plan a gs d. Or j'ai prouvé (1) que le rhomboïde équiaxe pouvait être produit aussi en vertu d'un décroissement par quatre rangées sur l'angle supérieur A (fig. 1) du noyau, d'où il suit que la face de ce rhomboïde, qui serait produite par les lames décroissantes appliquées sur P", aurait la position indiquée par ak (fig. 3) qui fait avec l'axe as un angle kan égal à l'angle gan que forme avec le même axe l'arête a g, qui détermine, comme je l'ai dit, la position d'une des faces du rhomboïde équiaxe ordinaire. Si l'on combine les deux faces dirigées suivant a g, ak, avec une

on

troisième qui résulterait du décroissement D (fig. 1), et si l'on imagine trois autres faces opposées et parallèles aux précédentes, aura encore un prisme droit rhomboïdal gug' (fig. 5), dont le signe rapporté au rhomboïde

(1) Traité de Minéralogie, tom..I, pag. 324 et 325.

incidence des pans sur l'arrag

hexaèdre, que j'ai décrit au. Ce prisme, dans dont la fig. 2 représente la

J'ajoute maintenant que sur g' est de 126° 52',

cond décroissement M. Bernhardi, la forme face produite ferragonite, et ses pans g, g' longement de l' ceux qui font entre eux les nouvelles fac les sur le prisme hexaèdre, de parler. Puz fi

son

Fig. 6) la coupe transversale ou c'est-à-dire, à ceux qui sont désilignes ml, mn d'une part, et px, utre. Dans la même hypothèse, il est obtenir les deux autres pans dirigés sant nu et x, en les faisant dériver du décroissement e (fig. 1). Mais je me borne noncer ce résultat, qui n'est pas nécessaire pour l'objet que je me propose dans cet ar

M

ticle.

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La première difficulté qui se présente contre l'hypothèse dont il s'agit, est fondée sur la mesure de l'angle Lmn (fig. 6) ou up x, que j'ai vérifiée tout récemment avec beaucoup de soin, et que j'ai constamment trouvée de 1280, conformément à ce que j'avais annoncé dans mon Traité (2). M. de Bournon, dont l'exactitude est connue, indique la même valeur (3). Il en résulte que l'angle gak (fig. 3) qui,

(1) Cette figure est la même que la seconde, à l'exception qu'elle est tournée de manière à se trouver en rapport de position avec la fig. 5.

(2) Tom. IV, pag. 338.

(3) Journal des Mines, no. 103, pag. 48.