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Mines de plomb de

Sainte-Foy

de l'Ensolas encore 30 ou 40 mètres ; ils choi-, siront sur ce développement le point qui leur paraîtra de meilleur augure pour y faire un puits et aller reconnaître les profondeurs : pendant ce tems-là ils font de nouvelles recherches dans le terrain environnant. Peutêtre seront-ils dédommagés de leurs peines, peut-être seront-elles vaines; mais sûrement ils ne lâcheront totalement prise qu'après s'être bien convaincus qu'il n'y a rien à attendre de leurs recherches.

On rencontre des déblais assez considérables de mine de plomb à un kilomètre de Sainte-Foy-' l'Argenti l'Argentière, qui annoncent l'existence d'anciens travaux abandonnés.

re.

Mines de plomb,de Julienas.

Mine de plomb de Joux.

Mine de plomb de Tarare.

Mines de plomb de Chambolt.

Mine de plomb de Bressieu.

Près du château du Fenoyl on trouve des filons de baryte avec des mouches de mines de plomb.

On a fait en 1766 quelques fouilles dans le territoire de la Fouillouse qui n'ont point été

assez suivies.

Cette mine, qui est dans la montagne de Culas, n'a point été exploitée depuis 1748.

Ce filon est à un kilomètre du bourg; on en remarque les incidences au premier tournant de la montagne; les recherches que l'on y a faites ont été peu suivies.

A 7 kilomètres au Nord-Est de ce bourg, on trouve les vestiges d'une grande exploitation. Cette mine est située près du village de ce nom; elle faisait partie de la concession de Saint-Bel: elle a été exploitée par cette com

pagnie pendant dix-huit ans, et elle est abandonnée depuis 1776.

On remarque les affleuremens de ce filon à Mines de une lieue de Saint-Bel à l'Ouest.

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plomb de Senevier.

Latour.

Les associés aux mines de cuivre de Saint-Bel Mines de et Chessy avaient fait une recherche dans cette plomb de commune qui avait donné de la mine à la superficie.

Cette mine est située dans le bois d'Avignier: Mine de elle n'a pas été suivie.

Les associés aux mines de Saint-Bel ont découvert anciennement plusieurs filons dans

cette commune.

plomb de Paule.

Mines de

plomb de

I'Etra.

A trois lieues de Claveysoles, près de ce vil-Mines de lage, on remarque d'anciens travaux.

plomb de Propières.

Mines de

plomb de

Ces mines sont situées près la route de Villefranche; on y compte plusieurs filons paral- Chasselay. lèles qui méritent d'être exploités en grand comme l'a été précédemment celui sur lequel on a fait tous les ouvrages que l'on désigne sous le nom de grande mine.

Dans cette concession sont comprises les mines dénommées ci-après.

Mines de

cuivre de Saint-Bel

1o. Celle du Pilon, centre des anciens privi- et Chessy. léges, abandonnée depuis 15 ans pour cause d'épuisement.

2o. Celle de Chevinay, également abandonnée depuis 30 ans pour la même cause.

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3o. et 4°. Celles de Sourcieux et de Chessy les seules en activité d'exploitation, mais dont la profondeur des travaux intérieurs, dans la première, est de 400 pieds, et dans la seconde,

de 65 pieds, nécessitent des frais considérables d'extraction d'une matière peu riche en métal, et à laquelle on ne peut suffire, par le manque de bras qui seraient nécessaires pour avoir un produit à peu près constant.

Les minerais de Sourcieux sont transportés à la fonderie de Saint-Bel, pour y être fondus et réduits en métal. Les ouvriers nécessaires à cet atelier et ceux employés aux mines sont au nombre de 113.

Indépendamment des ateliers accessoires cette fonderie comprend trois fourneaux de fonte, mais dont deux seulement peuvent être occupés, le troisième est de rechange.

Le produit de ces mines sera cette année (1854) d'environ 14 à 15 mille quintaux de minerai trié.

"

La mine de Chessy, qui réunit un nombre d'ateliers utiles, n'est pas moins sujette aux variations des filons; celui qu'on y exploite s'appauvrit depuis long-tems à sa profondeur, et il s'en faut de beaucoup que l'extraction du minerai soit aussi satisfaisante que celles des tems passés, pour la cause que l'on vient de rapporter, jointe à la difficulté de se procurer le nombre d'ouvriers nécessaires.

La fonderie attenante renferme trois fourneaux de fonte et un gros fourneau à raffiner le cuivre.

Attenant à elle une forge de cuivre et quatre marteaux qui dans ce moment ne sont presque pas occupés.

Cette mine emploie actuellement dans les

divers ateliers 126 onvriers.

L'extraction de cette mine s'élèvera à environ 18 à 19 mille quintaux en minerai trié, et du produit des deux mines on tirera un total de 125 milliers de cuivre.

Du grillage des minerais on tirera un produit en soufre de 250 quintaux.

De celui des rebuts ou pyrites les plus pauvres, un produit en couperose de 600 quin

taux.

l'Etra.

Ces mines sont situées dans les territoires de Mines de Decumbe et Roche-Durand, au bord de la ri- cuivre de vière d'Asergue, et à deux lieues de Chessy; on y a travaillé en 1766.

Claveyso

A une lieue et demie de Beaujeu, dans le Mines de territoire appelé les Vieilles-Mines, il y a un cuivre de filon considérable de pyrites, dont la compa- les. gnie de Saint-Bel faisait de la couperose en 1781; elle avait le projet de reprendre ce tra

vail.

L'arrondissement de Villefranche renferme Mines médes mines métalliques qui avaient fixé l'atten talliques. tion des anciens seigneurs de Beaujeu, dans un tems où le bois était encore commun, et c'é tait probablement pour surveiller leur exploitation, qu'ils avaient établi des officiers particuliers sous le nom de gardes des mines: on s'est fort peu occupé de cette partie depuis l'existence des grandes concessions qui ont, sous ce rapport, paralysé cette branche d'industrie.

Mine de houille de

MM. Robichon frères, de Givors, avaient Montrond. exploité pendant deux ans environ, en vertu d'une permission obtenue en 1772, une couche de houille de 1 à 2 mètres d'épaisseur dans la montagne de Montrond, près de la rivière de Gier; cette mine était ouverte à mi-côté de cette montagne : le peu de qualité de la houille et le bas prix de celle de Rive-de-Gier, firent suspendre cette exploitation (1).

Une autre recherche avait été faite vis-à-vis et à peu de distance de là, mais elle fut également abandonnée. Dans le courant de l'an 12 la compagnie Robichon frères et Eynard, a renouvele ses recherches dans la montagne de Montrond, et le travail qu'elle a entrepris est beaucoup plus rapproché du Rhône.

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Le puits que l'on approfondit est dans ce moment à 36 mètres environ; il a traversé la série de couches de grès, de pouddings et de schistes qui constituent les terrains houillers, et si les indices se maintiennent, il y a lieu d'attendre que l'on découvrira, dans cette partie du département, des mines de houille infiniment précienses sous tous les rapports, lors même qu'elles ne seraient point de la qualité de celles de Rive-de- Gier, par la raison que les combustibles deviennent tous

(1) Envisitant la montagne de Montrond, pour y placer le plus avantageusement les fouilles qui ont été entreprises par MM. Robichon, on a reconnu plusieurs couches de schiste ferrugineux dont on a fait l'essai au laboratoire du Conseil des Mines. Ces matières n'ont fourni que 9 pour 100 de fer.

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