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pélerins de l'autre côté d'un torrent qui manquait de pont. Telle avait été pendant long-temps l'occupation journalière de Christophe, lorsqu'un jour un enfant se présenta sur les rives du torrent, Christophe chargea sur ses épaules ce fardeau qu'il croyait léger, mais qui manqua l'écraser. Cet enfant était le Christ en personne, et, pour se faire connaître à Christophe, il lui ordonna d'enfoncer son grand bâton dans la terre : Christophe obéit et vit avec étonnement le lendemain matin ce baton métamorphosé en dattier garni de feuillage et de fruits. Des milliers d'hommes entraînés par ce miracle adoptèrent avec lui le christianisme. Alors le gouverneur paien de la province le fit jeter en prison; mais les plus cruelles épreuves n'ébranlèrent pas la foi du saint homme. Il fut frappé de verges rougies au feu, on mit sur sa tête un casque ardent, on le lia sur une chaise embrasée; mais on le trouva invulnérable. Enfin 3,000 soldats eurent ordre de tirer sur lui avec des flèches empoisonnées : aucun de ces traits ne le blessa, tous se tournèrent au contraire contre les soldats qui les avaient décochés; le gouverneur en personne en fut atteint à l'œil. Christophe lui indiqua un remède pour ce mal; c'était de lui faire trancher la tête et de laver avec son sang sa blessure. Christophe fut donc décapité, et le gouverneur, entièrement guéri par ce sang généreux, se fit baptiser avec toute sa famille. Le saint est ordinairement représenté sous la forme d'un géant portant le Christ sur ses épaules, appuyé sur un grand bâton et faisant tous ses efforts pour ne pas succomber sous le fardeau. La statue colossale de saint Christophe qui existait autrefois dans l'église métropolitaine de Paris a été démolie en 1784; on donne son nom à la statue d'Hercule qui s'élève au-dessus de la cascade artificielle de Wilhelmshohe, près de Cassel, à une hauteur considérable, et dont la massue est assez grande pour que nous ayons pu, avec deux autres personnes, trouver place dans son intérieur. S. et C. L.

Différens princes ont porté le nom de Christophe, entre autres trois rois de Danemark, des ducs de Bavière et de Wurtemberg, des margraves de Bade, etc.

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Quant au fameux nègre de ce nom qui prit celui de Henri 1 lorsqu'il fut devenu roi d'Haïti, c'est dans l'histoire de cette ancienne colonie qu'il en sera parlé. S. CHRISTOPOULOS (ATHANASe), l'Anacréon de la Grèce moderne, naquit vers l'année 1771 à Castorie en Macédoine, ou à Janina en Épire Ses vers réunissent toutes les qualités poétiques du chantre de Téos, mètre facile et mélodieux, volupté douce et naïve; ils font les délices de tous les habitans de la Grèce. Mais c'est moins comme poète que sous le rapport de la philologie et comme pouvant nous donner une idée précise de l'état de la langue usuelle et familière, que Christopoulos nous semble surtout digne d'étude et d'observation. Lorsque la Grèce ne réclamait pas encore des défenseurs et ne demandait que des lumières, il prouva son patriotisme en s'associant à ces Grecs généreux qui voyageaient en Europe, fréquentaient les universités et rapportaient ces trésors de la science, cette instruction solide et variée qui changea l'état intellectuel de la Grèce et prépara son affranchissement. A Ambélakia, ville au pied du mont Pélion, il seconda le zèle d'Étienne, qui avait employé une partie de sa fortune à acheter des instrumens d'astronomie, de physique et de chimie, et travailla, de concert avec ce riche Hellène, avec Constandas et les frères Capétanaki, à l'établissement d'une université. Lorsqu'à Boukarest il donnait des leçons particulières, il mérita d'être proclamé par le célèbre Lambros Photiadès un des savans de la savante Europe, et, à ce titre, d'être présenté au prince Morousi comme précepteur pour ses enfans. Christopoulos n'affecta le goût des plaisirs et le genre frivole de l'anacréontisme que pour mieux cacher aux yeux des oppresseurs de la Grèce l'ami, le bienfaiteur de ses concitoyens, le maître qui leur révélait les mystères de la science, la grandeur de leur origine et leurs droits à la liberté. Depuis la révolution grecque, retiré en Transylvanie, à Hermanstadt ou à Sistove, il s'est occupé de politique et d'administration, et a publié d'utiles conseils à ses concitoyens sous le titre de napayyékμata nolitená. Ses poésies ont été ré

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degré de feu poussé jusqu'au rouge, il décompose l'eau et absorbe l'oxigène. Le chrome présente trois degrés de combinaison avec l'oxigène, et produit: 1° un protoxide; 2° un deutoxide, et 3° un acide de chrome. Les acides ne lui font subir aucune altération; par une ébullition prolongée l'acide nitrique en dissout une très petite quantité.

Ce métal, traité par la potasse ou la soude au moyen d'une très forte chaleur, donne pour produit un chromate alcalin de couleur jaunâtre. Le chrome s'unit au soufre et au phosphore; ses combinaisons avec d'autres corps sont encore inconnues. La réduction de l'oxide de chrome en métal s'opère par son mélange avec le charbon et son exposition à une température très élevée.

Les divers oxides de chrome sont employés dans les peintures de porcelaine. Les couleurs qu'ils fournissent sont inaltérables à tout degré de chaleur. La médecine ne fait encore usage d'aucune des combinaisons de ce métal. Gmelin a prétendu que l'oxide du chrome était vénéneux pour les animaux. L. S-Y.

sorte d'histoire où les faits sont classés CHRONIQUES. On appelle ainsi une dans leur simple ordre de succession, sous leurs dates respectives, et généralement sans aucune réflexion. Ce genre d'annales fut à peu près le seul connu lorsque, avec l'empire romain et avec ses dernières traces, eut disparu la civilisation ancienne. La vie du peuple n'était gneurs féodaux étaient tout; mais ils ne plus rien; il était esclave: les grands seisavaient pas écrire et ne songeaient pas à transmettre aux siècles futurs le souvenir de leurs faits et gestes. Les prêtres et les moines avaient, en réalité, plus d'importance que le peuple et les grands; mais leur but, leurs intérêts n'étaient pas les mêmes. Ils s'occupaient des événemens publics seulement en ce qu'ils intéressaient leurs églises et leurs couvens : le reste se bornait à de simples et vagues in

plus ou moins d'attention selon le temps Les auteurs de chroniques méritent où ils ont écrit et la manière dont ils ont rempli leur tâche. Ceux qui ont vécu dans les premiers siècles de l'Église, sur

grands hommes, dont la vie ou les actions les plus éclatantes seraient peut-être inconnues si une chronique, peu utile d'ailleurs, ne les eût conservées!

Tout en reconnaissant l'utilité des chroniqueurs, il ne faut pas oublier leurs défauts. La vanité les a souvent engagés à faire de gros volumes où il y a beaucoup de choses superflues. Le peu de secours qu'ils avaient pour l'étude des siècles les plus reculés a fait qu'ils ont copié, sans goût et sans discernement, deux ou trois chroniques qui avaient paru avant eux. Souvent ils ont voulu se distinguer par des additions qui doivent être appréciées suivant le caractère de l'auteur. Un moine exalte toujours la prétendue supériorité de son ordre; un évêque n'oublie ni la fondation ni l'histoire de son église. Si (chose rare!) le chroniqueur est homme de goût, il écrit d'une manière claire, nette et précise; tel est, par exemple, Lambert d'Aschaffenbourg, sur lequel Scaliger a écrit: Equidem miror in sæculo tam barbaro tantam hominis et in loquendo puritatem et in temporum putatione solertiam fuisse. Un homme initié aux affaires du gouvernement insère presque toujours dans sa chronique des faits qui font connaître le droit public de sa nation. C'est de là que les écrivains d'Allemagne ont tiré la plus grande partie du droit public de l'Empire; c'est par-là qu'ils en remarquent les diverses variations; «<et (disait il y a plus d'un siècle un écrivain français) c'est la voie que nous devrions prendre nous-mêmes, si nous étions en France aussi attentifs à cette partie de notre histoire que l'ont été les Allemands, qui nous surpasseront toujours en ce point.

tout les Grecs, sont, pour les temps très anciens, les plus étendus et les plus curieux à connaître; ils ont fait des sortes de chroniques universelles qui nous ont seules conservé d'utiles connaissances. Nous citerons en ce genre Eusèbe, le Syncelle, les Fastes de Sicile, etc. Les siècles qui s'étendent du vie au xvi nous fournissent un si grand nombre de chroniques générales et particulières qu'il semblerait que ce fût la seule espèce d'histoire que l'on connût alors. A ce genre se réduisait le plus souvent toute la capacité des historiens; il est même douteux que ces écrivains pussent faire davantage dans les circonstances où ils se trouvaient placés. A peu d'exceptions près, les personnes attachées au gouvernement, et qui en connaissaient les secrets, étaient illettrées ; l'art d'écrire, si borné alors, était relégué dans les monastères, et ceux qui le cultivaient conservaient une simplicité plus grande quelquefois que leurs mœurs. On ne pouvait donc attendre d'eux que des chroniques fort simples, capables seulement de marquer les faits publics, dont ils omettent même les circonstances les plus curieuses et les motifs secrets qui leur étaient également cachés. C'est ainsi que s'est conservée presque toute l'histoire du moyen-âge. Sigebert, Fréculfe, Hugues de Fleury, Honoré d'Autun, Hermann-le-Raccourci (Contractus), l'abbé d'Ursperg, le moine Albéric, et tant d'autres que nous pourrions citer, tiennent lien des historiens qui nous manquent. Il ya même cet avantage, que si ces auteurs nous présentent une histoire sèche et peu satisfaisante, au moins est-elle exempte de ces passions vives qui obscurcissent la vérité des faits par des réflexions malignes ou intéressées. Ces ouvrages ne tiennent pas seulement lieu d'une histoire universelle dans les temps où leurs auteurs ont vécu, ils servent encore à l'histoire de leur patrie. Une autre vérité, c'est qu'on y retrouve des époques omises par nos historiens, qui ont été souvent moins attentifs à préciser la date d'un événement qu'à en développer toutes les circonstances et toute la suite. Combien n'y voit-on pas encore de faits singuliers qui peuvent servir à l'histoire des

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Le mauvais goût du siècle défigure trop souvent les chroniques. Un faux miracle, une vision ridicule, un fait apocryphe, mais extraordinaire, de prétendues révélations, étaient admis avec une sorte de prédilection; d'ailleurs les écrivains monastiques soutenaient ainsi la lucrative piété des dévots. La critique fait sans peine justice de ces contes; mais il est bon de les connaître et de suivre leur transmission, si l'on veut faire une étude vraiment philosophique de ces curieuses périodes. Si, entre plusieurs chro

niques, il y a contradiction sur un même | lui plus de goût et de jugement. Mais fait, il faut discuter la nature du fait par on ne fait que peu de cas des additions le caractère de l'auteur qui le rapporte. qui ont été jointes à Vincent de Beauvais Trouve-t-on de la différence dans l'épo- et à Philippe de Bergame: elles sont que ou dans les circonstances d'un fait plus fastidieuses encore que les ouvrages arrivé en Allemagne, le préjugé est pour de ces insipides compilateurs. l'auteur allemand, que l'on doit présumer être mieux instruit que l'auteur français; comme ce dernier est plutôt cru sur un fait de notre histoire que l'auteur anglais avec lequel il ne s'accorde pas. Un ancien fait historique se trouve-t-il contesté? un auteur du ix ou du x siècle doit être préféré à celui qui n'aurait écrit qu'au xi ou au x11. Cette règle admet quelque exception, mais elle ne doit se faire qu'en faveur des lumières et des soins que l'écrivain postérieur aurait mis à discuter un fait auquel la crédulité de quelques historiens aurait donné cours. Voy. CRITIQUE HISTORIQUE.

Comme on trouve beaucoup de différences, soit dans les manuscrits, soit dans les imprimés des chroniques qu'on attribue à un même auteur, il ne faut pas croire que les plus longs soient plutôt l'ouvrage des écrivains dont ces chroniques portent le nom. Les chroniques, aussi bien que les martyrologes, se sont grossies peu à peu. C'est le sort de cette espèce de livres qui, n'étant composés que pour présenter d'un coup d'œil un grand nombre de faits particuliers, sont d'autant plus utiles qu'on peut y trouver une plus grande variété. C'est ainsi qu'on a augmenté les chroniques de Prosper, d'Isidore de Séville, d'Hermann-le-Raccourci, d'Othon de Freisingen, et de beaucoup d'autres, dont les éditions ou les manuscrits les moins amples passent communément pour originaux et méritent par-là plus de croyance. Il y a une autre sorte d'additions qui ne sont pas insérées dans le texte, mais qui se trouvent à la suite des chroniques. Ces appendices ne sont dignes d'attention qu'autant qu'on peut compter sur les lumières, le discernement et le soin de leurs auteurs. Si l'on estime les continuations que saint Jérôme et Prosper ont jointes à la chronique d'Eusèbe, à peine regarde-t-on celle de Palmérius: on préfère à Guillaume de Nangis son continuateur, parce qu'on trouve chez

Il n'est pas de pays qui n'ait ses chroniques du moyen-âge, monumens curieux de ses connaissances et de ses pensées. Chaque ville, chaque couvent, et quelquefois chaque famille avait ses chroniques ou au moins ses tables d'archives. A la fin du xvIe siècle, les mémoires particuliers, les abrégés d'histoire et d'autres genres de composition succédèrent aux chroniques et les remplacèrent comme sources historiques. Aujourd'hui ce sont les journaux et les annuaires qui en tiennent lieu. Les chroniques des différens pays ont été recueillies et réunies en grande partie dans les collections connues sous le titre de Scriptores rerum, etc. A l'article FRANCE (Sources de l'histoire de), nous indiquerons les principaux chroniqueurs français et les recueils où ils se trouvent. C'est là aussi que nous parlerons des grandes Chroniques de France, dites aussi Chroniques de Saint-Denis.

A. S-R.

CHRONIQUES (MALADIES). On appelle chroniques, par opposition à la dénomination de maladies aiguës, les affections dont la durée est prolongée. Cependant cette expression implique de plus l'idée d'une maladie lente dans sa marche et dépourvue de phénomènes violens. D'après cela il y a beaucoup d'arbitraire dans l'emploi de cette double indication, car aucun temps fixe ne peut être assigné pour que la maladie soit dite chronique et non aiguë. Cette division, d'ailleurs purement scolastique, influe peu sur la pratique de la médecine. Voy. MALADIES. F. R.

CHRONIQUE SCANDALEUSE. C'est à tort que l'on confond habituellement la chronique scandaleuse et la médisance; cette erreur vient sans doute d'une fausse application du mot scandale. La chronique dont il est ici question n'est point une série d'imputations scandaleuses par leur fausseté : c'est un recueil naïf et vrai d'anecdotes galantes.

Quand les méchans exploitent la chro

nique scandaleuse, ils en font une sentine impure, immonde réceptacle de turpitudes et de calomnies. Dans le cas contraire, ce n'est qu'un boudoir transparent où le peuple ébahi voit passer, pour son instruction, ceux même qui surprenaient sa crédulité par d'hypocrites apparences de vertu. Il est sans doute bien triste d'avoir à avouer que la chronique se trompe quelquefois involontairement, et qu'elle met des noms respectables sur de coupables masques; mais, dans l'ordre des choses d'ici-bas, de pareilles erreurs n'ont qu'une durée éphémère, et, dans tous les cas, ce doit être pour nous un motif de plus d'éviter tout ce qui peut compromettre notre bonne réputation. La conscience d'un citoyen, son for intérieur, ne suffisent pas à la société : « Il ne faut pas seulement, a dit un philosophe, qu'une femme soit vertueuse: il faut encore qu'on sache qu'elle l'est. » Cela est applicable aux deux sexes et à toutes les positions sociales.

On a donné le nom de Chronique scandaleuse à celles de Loys de Valois, qui ont pour objet certains événemens de la vie de Louis XI, de 1460 à 1483. Ce livre est attribué à Jean de Troyes, greffier de l'Hôtel-de-Ville de Paris (voir la collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, tome XIII, 1786). Au commencement de la révolution, il parut un journal qui portait le même titre, et qui forme un volume in-8°. C. F-N.

CHRONOLOGIE. Nous voyons le soleil se lever le matin, arriver à midi au point le plus élevé de sa course, et, le soir, se dérober de nouveau à nos regards. Dans cet intervalle, une foule de choses se passent en nous et autour de nous, qui se suivent tout aussi bien que les divers états du soleil. De toutes ces choses, nous nous formons dans notre esprit une série bien enchaînée, dans laquelle chaque fait a sa place déterminée. Cette série s'appelle la suite des temps: chaque anneau forme une partie du temps, un moment, un instant, et les choses qui se réunissent dans un même moment, sont isochrones ou simultanées. La distance entre deux momens s'appelle espace de temps ou période, et le système, dans son ensemble, est désigné par le nom de

temps. Le temps n'est donc rien d'objectif, rien qui existe hors de nous; mais bien quelque chose de subjectif, savoir, le système ou la méthode de mémoire suivant laquelle nous ordonnons les choses qui se succèdent entre elles.

Dans la chaine des temps, certains points sont plus ou moins éloignés les uns des autres. Ainsi l'intervalle entre le lever du soleil et son coucher est deux fois aussi grand que celui qui sépare le lever de cet astre de midi, et la semaine est sept fois plus longue que le jour. On voit comment un espace de temps peut se comparer à l'autre, se déterminer par lui, en un mot, se mesurer : car mesurer ne signifie pas autre chose que rechercher combien de fois une grandeur connue, l'unité, est contenue dans une grandeur inconnue de la même espèce. Quelle que soit la chose à mesurer, il faut choisir pour unité ou moyen de mesure une grandeur dont tout le monde ait une idée bien distincte. Si nous voulons obtenir une unité de cette nature pour mesurer le temps, il nous faut remonter à l'idée du mouvement uniforme, c'est-à-dire de ce mouvement en vertu duquel un corps parcourt toujours le même chemin dans le même espace de temps. Lorsque nous voyons un corps marcher par l'impulsion d'un pareil mouvement, nous concluons du chemin parcouru au temps nécessaire pour parcourir ce chemin, et nous reconnaissons ainsi le temps qu'il faut pour parcourir un chemin déterminé comme la mesure pour l'emploi de toutes les parties du temps qui restent. L'art nous fournit des machines qui conservent un mouvement uniforme et qui marquent tout à la fois l'espace de temps dans lequel ce mouvement parcourt l'intervalle compris entre deux instans fixés. On donne à ces machines le nom d'horloges. Un certain espace de temps marqué par l'indicateur est appelé heure, et cette heure peut servir comme mesure du temps.

Mais, sans rappeler ici que même les meilleures horloges n'ont point un mouvement parfaitement uniforme et qu'elles exigent par conséquent un contrôle très rigoureux chez les différens peuples, nous dirons que leur usage est beaucoup trop

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