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Les lettres C. L. indiquent que l'article est traduit du Conversations-Lexicon. C. L. m. signifie Conversations-Lexicon modifié.

ERRATA

DU TOME V, PREMIÈRE ET SECONDE PARTIE.

Pag. 135, col. 1, ligne 8, Catherine II ne se fit pas inoculer le vaccin, opération encore inconnue alors, mais bien la petite-vérole.

p. 321, col. 2, ligne 46, lisez Lochabers, au lieu de Fochabers.— C'est à tort qu'on a cité, dans le même article, comme un des principaux ouvrages de Chalmers, Caledonia. Des quatre volumes il n'a paru que le premier; son livre le plus connu est l'Appréciation des forces de la Grande-Bretagne qui a été traduite en français.

p. 465, col. 2, ligne 6, lisez 689, au lieu de 789.

p. 466, col. 2,
mains.

p. 528, col. I,

pirateurs.

p. 537, col. 2,

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48, lisez les peuples germaniques, au lieu de les peuples ro

39, lisez avec d'obscurs conspirateurs, au lieu de avec les cons

53. Charlier était avocat à Châlons et non à Laon. Il fut élu député par le département de la Marne, en 1791 à l'Assemblée législative, en

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p. 650, col. 2. L'omission, en cet endroit, de l'article sur la célèbre famille CHÉ

RÉMÉTIEF sera réparée dans la lettre 8. Voy. SCHÉRÉMÉTIEF.

p. 674, col. 2, ligne 19. Il y a ici une légère confusion. Le chèvre-feuille n'appartient pas aux climats tropicaux, et le chèvre-feuille de la Jamaique, quoique rangé dans la famille des caprifoliacées, n'est pas un chèvre-feuille.

p. 681, col. 1, ligne 35, lisez juridiction, au lieu de jurisprudence.

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Id. »

42, supprimez (cichorium) qui est le nom du genre chicorée et non celui de la famille ; et remplacez les neuf premières lignes de l'arti cle CHICORACÉES par ce qui suit: Chicoracées ou Sémiflosculeuses, famille de dicotylédones monopétales, de l'ordre des composées de M. de Jussieu, ou synanthérées de Richard et H. Cassini, etc.

mules.

Id.

53, lisez l'involucre composé, le réceptacle nu ou garni de squa

col. 2, ligne 24, au lieu de pétales égales, il faudrait pétales égaux; mais la chicorée appartient à la classe des monopétales.

p. 748, col. 2, ligne 22, au lieu de exposition de la science des tons, lisez exposition de l'acoustique.

Dans le présent volume, p. 244, col. I, au bas de l'article CODIFICATION, il faut rétablir la signature V. de M. le comte Henri de Viel-Castel, omise par suite d'une faute d'impression.

DES

GENS DU MONDE.

C(suite de la lettre ).

CHRIE (xpeia). Ce fut d'abord un genre de composition sententieuse et apophthegmatique dans lequel s'exercè rent des philosophes grecs, notamment Aristippe (Diog. Laerce II, 6). Après le règne des philosophes et sous celui des grammairiens, la chrie est devenue une sorte d'amplification d'un mot célèbre ou d'un fait mémorable, un devoir à peu près semblable à ceux que, dans nos colléges, on donne aux rhétoriciens. F. D. CHRIST, voy. JÉSUS-CHRIST. CHRIST (ORDRE DU). Érigé en Portugal sur les ruines des ordres d'Avis et des Templiers (voy. ces mots), par Denis Ier, en 1318, pour garantir les frontières du royaume des Algarves contre les Infidèles, cet ordre religieux et militaire fut approuvé en 1319 par une bulle de Jean XXII. Cette bulle renferme les obligations des chevaliers en 14 articles, dont le dernier porte que le grand-maitre sera tenu, une fois tous les trois ans, d'aller en personne à Rome, ou d'y envoyer quelqu'un de sa part. Outre les preuves ordinaires, il fallait avoir donné pendant trois ans des marques de valeur dans les guerres contre les Maures. Le chef-lieu de l'ordre est la ville de Tomar. Les chevaliers portent au bout du collier, qui est une chaîne à trois rangs, une croix patée, haussée, rouge, chargée d'une autre croix pleine et haussée. L'histoire nous apprend que les chevaliers du Christ rendirent de grands services, qu'ils remportèrent des victoires signalées et devinrent très puissans, Voir les Dissertations du P. Honoré de Sainte-Marie. J. L.

Encyclop. d. G. d. M. Tome VI.

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CHRIST (TÊTES DE). Il n'est pas tellement avéré parmi les artistes qu'il ait jamais existé, par conséquent qu'il soit arrivé assez près de nous, une image authentique du Christ, pour que l'on puisse considérer comme fidèle le type consacré depuis la renaissance des arts par les peintres et les sculpteurs. Les actes du second concile de Nicée, tenu contre les iconoclastes, parlent, il est vrai, d'un portrait que, contre toute vraisemblance, Jésus lui-même aurait envoyé à Abgar, roi d'Edesse, et d'un autre tableau miraculeux qui existait à Béryte, où le Sauveur était représenté en pied, comme aussi d'une statue en bronze érigée à Jésus par la femme qu'il avait guérie d'un flux de sang, laquelle statue fut détruite ensuite par Julien-l'Apostat pour y substituer la sienne propre que le feu du ciel renversa; mais il est permis de douter de l'authenticité de ces faits, ainsi que de l'originalité de cette sainte face, imprimée sur le voile de sainte Véronique, conservée à Saint-Pierre de Rome depuis tant de siècles et à laquelle on attribue des miracles si éclatans. Lorsqu'après les temps de persécution les chrétiens purent enfin exercer leur culte au grand jour, élever des monumens, appeler les arts à les embellir, la peinture et la sculpture étaient dans un tel état de barbarie qu'à peine les figures tracées sur les parois des temples, sur les sarcophages, sur les médailles, avaient des formes humaines (voy. école BYZANTINE. Ce n'est pas à ces ébauches imparfaites que les Nicolas de Pise, les

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Après Léonard de Vinci et Raphaël, qui ont le mieux compris l'obligation du peintre dans la représentation du Christ, les Carraches, le Guerchin, Carlo Dolce et Holbein, occupent le premier rang; Michel-Ange, si grand artiste pourtant, a su rarement imprimer à la figure du Sauveur une véritable dignité et le caractère qui lui convient.

Cimabué, et leurs successeurs jusqu'à | la tête du Christ. Toute figure qui n'ofLéonard de Vinci, empruntèrent sans frira pas, comme celle de Léonard, le doute le type primordial de la figure caractère israélite empreint de toutes les du Christ qu'on retrouve dans leurs ou- perfections physiques et morales qui vrages il est vraisemblable qu'ils l'ont constituent l'homme par excellence, tiré des écrits des pères de l'Église. Saint l'homme exempt de vices et doué de Nicéphore, patriarche de Constantinople toutes les vertus, l'homme dont aucune et l'un des défenseurs des images, décrit, maladie de l'ame, aucun travail corporel avec assez de détails, la stature et la phy- n'a déformé les traits ni altéré les proporsionomie de Jésus, et son récit ne diffère tions, n'aura plus de droits à notre foi, pas essentiellement de ce qu'aurait écrit à notre vénération. Elle pourra flatter nos sur ce sujet un certain Lentulus, con- sens, mais ne nous abusera pas sur son temporain du Messie. Selon lui, sa sta- origine humaine. ture était élevée, son air tellement imposant que tous ceux qui l'approchaient l'aimaient et le craignaient. Ses cheveux, partagés sur le front, avaient la couleur d'une noisette mûre; sur le haut de la tête, à la manière des Nazaréens, ils étaient lisses et foncés; en retombant sur ses épaules ils ondulaient et se terminaient en boucles. Son front était ouvert, son visage serein, sans rides ni taches; ses joues étaient doucement colorées; la bouche et le nez d'une forme parfaite. Tous ses traits avaient un caractère sensible de constance et de vérité. Ses yeux étaient grands et brillans: leur expression était terrible lorsqu'il réprimandait, elle était affable et douce lorsqu'il exhortait. La joie même conservait sur ses lèvres une gravité décente: jamais on ne l'a vu rire, et ses yeux étaient souvent mouillés de larmes. Il parlait peu, mais toujours avec dignité; par son extérieur même il semblait au-dessus de tous les humains.

On comprend combien un Gérard, un Paul Delaroche, resteraient loin de la vérité, s'ils devaient, sur de si vagues données, reproduire pour nous les traits d'un homme, et quelle dissemblance il existerait entre leurs ouvrages. Toutes les représentations du Christ sont donc de pures inventions. Ainsi, quand Léonard de Vinci traça, dans son admirable tableau de la Cène, la plus belle tête de Christ que l'imagination, d'accord avec ce que la science physiognomonique et phrénologique enseignèrent plus tard, puisse jamais inventer, l'art n'opérait que sur des traditions ou écrites ou imparfaitement figurées. Mais, semblable à Phidias qui fixa letype du JupiterOlympien, Léonard de Vinci a donné l'idéal de

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Ceux qui voudront consulter une iconologie de la figure du Christ pourront recourir à l'ouvrage intitulé: M. I. Reiskii exercit. hist. de Imaginibus Jesu Christi, Iéna, 1685. Les têtes de Christ publiées par Yunter en 1777, et Joh. Fechtii Noctes Christianæ (Rostock, 1706) méritent aussi d'être citées. L. C. S.

CHRISTIAN. Cette forme germanique du nom français CHRÉTIEN est restée plus près du latin christianus; en danois on dit aussi Christiern. C'est un nom très usité dans le Nord et en Allemagne, où beaucoup de princes, ducs d'Anhalt, électeurs et ducs de Saxe, margraves de Brandebourg, etc., l'ont porté. Dans le Danemark ont régné six rois de ce nom, depuis CHRISTIAN Ier, fils du comte d'Oldenbourg, qui fut couronné en 1448. Ils n'ont guère alterné qu'avec des princes du nom de Frédéric.

S. CHRISTIAN II, troisième roi de Danemark de la même famille, et dernier roi de l'union de Calmar ou des trois royaumes unis du Nord, naquit à Nyhorg, en Fionie, l'an 1481. Quoique son éducation eût été très négligée, il se distingua de bonne heure par ses talens, son courage et la fermeté de sa volonté. Impétueux parfois, même cruel, il ne fut pas absolument méchant, comme le

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