Page images
PDF
EPUB

Ide cette unité. On croit remarquer dans ces expreffions l'unité d'un Dieu en trois perfonnes. Il condamnoit les images de la Divinité, & vouloit que fon culte fût chargé de peu de cérémonies; Dieu étoit le principal objet de fon culte & de fes études. Il difoit que le fel étoit dans les répas le fymbole de l'union, & que chez les Hébreux il étoit dans les facrifices le figne de l'alliance avec Dieu, qui avoit défendu de lui offrir aucune victime fans fel (t). La maniére figurée & fymbolique dont il donnoit fes inftructions, étoit imitée des Hébreux & des autres Orientaux, qui cachoient fouvent le fecret de leurs fciences fous des allégories & des paraboles. JESUS-CHRIST défend à fes Difciples de donner les chofes faintes aux chiens, & de jetter les perles devant les pourceaux (u).

Tout cela raffemblé confirme la conjecture de ceux qui veulent que Pythagore ait eu quelque commerce avec les Hébreux, foit dans l'Egypte, ou dans la Caldée, ou dans la Palestine. ]

PYTHON. Les Grecs donnent à Apollon le furnom de Pythius, parce qu'il tua le ferpent Python; (x) & comme Apollon eft confidéré comme le Dieu de la divination & des oracles, on dit que ceux qui ont le don de prédire l'avenir, font remplis de l'efprit de Python. Les Septante & la Vulgate le font fouvent fervis de cette expreffion, pour marquer les Devins, les Magiciens, les Ventriloques, ou ceux qui parloient du ventre. Il y avoit dans toutes ces fortes de gens beaucoup de friponnerie, d'imagination, d'opération du Diable. Dieu avoit défendu fous peine de la vie, de confulter ces fortes de Devins. (y) Saül les chaffa, & les lextermina des terres d'Ifraël; (z)& aprés cela, il eut la foiblesse d'aller confulter une Pythoniffe. Moyfe veut qu'on lapide ceux qui feront remplis de l'efprit de Python. (a) Les Rois de Juda qui

(+) Levit. H.13. (H) Matt. VII. 6. (x) Ovid. Metamorph. 1. 1. v. 441. & feq. (7) Deut. XVIII. 11. Levit. XX. 6. ( z ) 1a Reg. XXVII. 7. 8. &c. (a) Levit. XX. 27.

abandonnérent le Seigneur, comme Manafsé; (b) multipliérent le nombre des Devins; & les Rois pieux, comme Jofias, (c) les extér minérent de leur pays. Saint Paul (d) ayant trouvé dans la ville de Philippes en Macédoi ne, une fille Payenne qui avoit un efprit de Python, & qui procuroit un grand gain à fes maîtres en devinant, chaffa ce mauvais ef prit, & en délivra la fille; ce qui irrita telle ment fes maîtres, qu'ils excitérent une sédi tion contre lui.

Le terme Hébreu (e) ob; ou oboth, que l'on traduit par Python, fignifie, auffi un outre, ou vafe de peau, où l'on mettoit des liqueurs. Peut-être a-t-on donné ce nom aux Devins, parce que dans le moment qu'ils étoient remplis de leur enthoufiafme vrai ou feint, ils s'enfloient & groffiffoient comme un outre, & qu'on leur entendoit tirer leurs paroles comme du creux de leur eftomach; d'où vient que les Latins les appelloient Ventriloqui,& les Grecs Engaftrimythoi, c'eft-à-dire, gens qui parlent du ventre. Ifie (f) dit que Jérula. lem affligée & humiliée parlera comme du creux de la terre, ainfi qu'une Pythoniffe. Elle gémira, & tirera fes paroles comme du fond d'une caverne.

On examinera fur l'article de Samuel fila Pythoniffe fit véritablement apparoître t faint homme à Saül, ou fi ce ne fut qu'une il lufion, & un jeu de fa part.

[Diodore de Sicile (g) raconte qu'à Delphes il y avoit une certaine foffe d'où for toit une vapeur qui troubloit les fens. Un berger ayant remarqué que les chofes qui en approchoient, & qui regardoient dedans, commençoient d'abord à fauter, & à crier d'une maniére différente de leurs cris ordi naires, voulut en approcher lui-même, & ayant regardé dedans, il fut faifi d'un enthoufiafme qui lui fit prédire les chofes futures. Au bruit de cette merveille, tout le monde en voulut аррго

(b) 4. Reg. XXI. 6. (c)4. Reg. XXIII. 24. (4) A&t. XVI. 16. (e) Levit. XIX. 31. Oboth. P thenes Ob. Pytho. (f) Ijai, XXIX.4. (3)

N Dioder. Sicul. I. 16.

approcher & regarder dedans, & tous étoient faifis de cet efprit de Prophétie. Mais comme plufieurs étant violemment agitez de cette vapeur tomboient dans ce précipice, on jugea à propos d'établir une femme pour Prophéteffe, laquelle exerceroit feule la fonction de rendre les oracles : & de peur qu'el le ne tombat dans ce trou, comme les autres, on lui fabriqua une efpéce de fiége à trois pieds, fur lequel elle fe tiendroit, lorf que recevant la vapeur, elle feroit faifie de Penthousiasme, & prédiroit l'avenir. On appella depuis cette machine un trépied, qui devint un inftrument facré pour les Sacrifices & la Prophéteffe fut nommée Pythienne. Tel fut l'origine de l'Oracle de Delphes.

On raconte que le plus ancien Temple de Delphes, n'étoit bâti que de branches de lauriers; on le compofa enfuite de cire & d'aîles d'abeilles; enfin on le fit de bronze.

Les Mythologues prétendent qu'un Dragon nommé Python gardoit l'antre, d'où Thés mis prononçoit les Oracles (b); qu'Apollon y étant venu, tua le Dragon à coups de fléches; ce qui lui fit donner le nom d'Apol lon Pythien. D'autres (i) difent que le fera pent Python fut produit par la terre après le déluge de Deucalion; Que Junon fe fervit de ce monftrueux Dragon pour empêcher l'accouchement de Latone fille aînée de Jupiter, ce qui l'obligea de fe fauver dans l'Ile d'Afterie nommée depuis Délos, où elle mit au monde Apollon & Diane: Que Python ayant attaqué ces deux enfans dans le berceau, Apollon le tua à coups de fléches; d'où lui vint le nom de Pythien ; & en mémoire de quoi on inftitua les Jeux Pythiques. Delà vint auffi qu'on donna le nom de Py-. thoniffe aux femmes qui prédifoient l'avenir. (h)Apollodor. Bibli. l. 1. Ovid. Metamorph. 1. 1. (i) Macrob. Saturn, l. 1. c. 17.

حلال

1

Ccccc

QUADRA

[ocr errors][ocr errors]

UADRAGENA. S. Paul fe fert de ce terme pour fignifier les trenteneuf coups de foüet qu'on donnoit dans les Synagogues à ceux qui étoient convaincus de certains violemens de la Loi (a); Quinquies quadragenas, una, minùs accepi; Cinq fois j'ai reçû quarante moins un coup de foüet: C'étoit pour obéir au précepte de Moïfe, qui ordonne que les Juges (b) condamnent au foüet ceux qui meriteront ce châtiment: Qu'on le conche à terre, & qu'il foit battu devant eux. Le nombre des coups fe réglera fur la qualité du péché ; en forte néanmoins qu'il ne paffera pas celui de quarante; de peur que votre frere ne forte de devant vous indigne

ment déchiré. Souvent on diminuoit ce nombre de quarante à caufe de la foibleffe du coupable, ou de la petiteffe de fa faute; mais on n'excédoit jamais, & on n'alloit pas au-delà de 39. coups. ]

QUADRATUS. Numidius, ou Caïus Umidius Durmius Quadratus, fut fait Gouverneur de la Judée l'an 5 1. de l'Ere vulgaire. Il pacifia en 52. les troubles de Judée, en faisant mourir ceux des Samaritains & des Juifs qui avoient été pris les armes à la main contre les Romains; envoya Cumanus & un Tribun nommé Céler, à Rome, pour rendre compte à l'Empereur Claude de leur conduite; y envoya auffi Jonathas fils d'Anne, Ananie Grand-Pontife, & Ananus fils d'Anne. Ces derniers y furent conduits chargez de chaînes, comme étant

(a) 2. Cor. XI. 24. (b) Deut. XXV. 3.

les principaux auteurs de la sédition. [] Quadratus eut pour fucceffeur dans ce gouvernement Corbulon, que Néron y envoya en l'an 60. de J. C. aprés la mort de Quadratus,

II. QUADRATUS. On connoît auffi Lint Quadrat Apologifte de la Religion Chrétien ne du tems de l'Empereur Adrien. Il avoit été inftruit par les Apôtres, [d] & étoit Prophéte & rempli du S. Efprit. [e] Bien des Interprétes modernes veulent qu'il foit l'Ange de Philadelphie, à qui JESUS-CHRIST parle dans l'Apocalypfe, [f] Opinion qu'il n'eft pas aisé d'accorder avec la chronologie & l'hiftoire de ce Saint. Il étoit déja célébre dans l'Eglife du tems de Trajan, dit Eusébe. [g] Il étoit du nombre de ces hommes apoftoliques, qui imitant le zéle de leurs maîtres, élevoient l'é difice de l'Eglife, en répandant par tout la fe mence de la parole évangélique. Ils commen çoient par diftribuer leurs biens aux pauvres; puis allant de Provinces en Provinces, ils an nonçoient JESUS-CHRIST à ceux à qui on n'en avoit pas encore parlé. Leurs prédications tant d'ordinaire accompagnées de prodiges & de la vertu du S. Efprit, ils convertiffoient quel quefois tout d'un coup des peuples entiers.

Saint Quadrat eft le premier qui ait compo. sé une Apologie pour la Religion Chrétienne. Il la préfenta lui-même à Adrien, en l'an 126. felon la Chronique d'Eusébe. Saint Jérôme [b] appelle cette Apologie un Ouvrage trés-utile, rempli de puiffans raifonnemens, plein de la

miere

(c) Vide Jofeph. Antiq. l. 20. c. 5. De Bello, h 2. c. 21. p. 795. (4) Eufeb. Chronic, an. 127. (e) Eufeb. Hift. 1. 3. c. 37. (f) Apoc. HII. 7. 8. 9. (g) Eufeb. Hift. Eccl. loco citato. (h) Hieronym. de Viris Illuftr. c. 19.

miére de la foy, & digne d'un Disciple des Apòtres. Cette piéce eut la force d'éteindre la persécution, qui étoit alors allumée contre l'Eglife. (i) On n'en a plus que quelques fragmes. Saint Jérôme & les Martyrologes des Latins font faint Quadrat Evêque d'Athénes, fous Marc Auréle, & veulent qu'il ait fouffert le martyre dans la persécution de ce tems. là. (k) Mais d'autres croyent que ce faint Quadrat Evêque d'Athénes eft fort différent de l'Apologifte. Voyez M. de Tillemont, t. 2. Persécution fous Adrien, art. 7. p. 237.& note 7. fur cette persécution.

[QUARANTAINE, en latin Quadragefima. Voyez Carême.]

QUARTODECIMANS. On donna ce nom à certains hérétiques qui faifoient toujours la Pâque le 14. de la Lune, quelque jour de la femaine qu'il arrivât; au lieu que le plus grand nombre des Eglifes la célébroient le Dimanche qui fuivoit le quatorziéme jour de la Lune. Les Quarto décimans étoient une production de la fecte des Montaniftes & des Quintilliens, felon faint Epiphane. (1) Mais on ne les a proprement traitez comme hérétiques que depuis le Concile de Nicée, qui ordonna (m) que toutes les Eglifes célébreroient la Pàque le Dimanche qui fuit le 14. de la Lune.

QUARTUS. Saint Quarte Difciple des Apôtres, dont faint Paul fait mention dans fon Epître aux Romains. (n) Les Grecs en font l'Office le 10. de Novembre, & difent qu'il étoit du nombre des feptante Difciples, & Evêque de Bérythe. Les Latins, Ufuard, Adon, &c. mettent fa Fête le 3. de Novembre.

[ QUERELLE. Salomon (0) compare celui qui, en paffant dans la ruë, fe mêle dans une querelle de gens inconnus, à celui qui veut prendre un chien par les oreilles, & qui s'expofe imprudemment à s'en faire mordre: c'est ce que nous voyons tous les jours dans les querelles publiques. Ceux qui veulent le mêler de mettre la paix entre des

(i) Hieronym. Ep. 84. (k) Hieronym, de Viris Illuftr. c. 19. & Bolland. 26. Mai. (1) Epiphan. hæref. 10. c. 1. (m) Concil. Nic. can. 21. Arabic, (n) Rom. XVI. 13. (0) Prov. XXVI. 17.

gens qui font en difpute, au lieu de les concilier, les irritent, & les aigriffent davantage, & n'en retirent fouvent que du chagrin de part & d'autre. Il ne faut pas conclure delà, qu'on ne doit jamais fe mêler de la ré conciliation du prochain; mais qu'il le faut faire avec beaucoup de prudence, de fageffe & de charité; de peur d'augmenter le mal, en voulant l'appailer

QUESTION, Quaftio. Ce terme se met ordinairement pour Difpure, difficulté procès (p); Si quid natum fuerit quæftionis, S'il naît quelque difficulté, faint Paul veut que fes difciples Timothée & Tite évitent les vaines queftions, où les vaines difputes (q), qui ne roulent que fur des généalogies ; & des fens de la Loi, parce que ces fortes de queftions font plus propres à fcandalifer qu'à édifier. Le Sage (r) dit qu'il fçait que Dieu a créé l'homme droit;mais que l'hom me s'eft embarrassé dans mille questions, dans mille difputes ennuyeufes & embarraffantes.

QUESTION, Supplice; c'étoit la coû tume chez les Romains d'appliquer à la queftion les criminels, en leur donnant le foiet, non à coups de verges, mais à coups de foüets, ou d'efcourgées. Les uns (f) croyent qu'on dépouilloit le coupable jufqu'à la ceinture, & qu'on lui lioit les mains à une co. lomne, afin qu'il tendît le dos fans pouvoir éviter les coups. D'autres (t) veulent qu'on attachoit les mains à un piquet planté dans terre, d'un pied & demi, ou de deux pieds. de haut; en forte que le criminel étoit panché le vifage vers la terre, préfentant le dos à découvert aux foldats. D'autres (u) enfin difent que des foldats le lioient par la tête & par les pieds, & le tenoient étendu par terre tandis que d'autres foldats le frappoient par tout le corps. Cette maniére de donner le foüet eft encore commune parmi les Orientaux. S. Paul (x) haranguant le peuple à JéruCcccc 3

falem,

(p) Exod. XXIV. 14, (9) 2. Timoth. II. 23. Tit. III. 9. (r) Eccl. VII. 30. () Cornel. Menoch. Pifc. (t) Lud, de Dieu. (u) Arab. Æthiop. Voyez notre Differtation fur les Supplices, & ci-après l'article Sup plices, (x) Act. XXII. 21.

falem, & leur racontant l'hiftoire de fa converfion, ils l'écouterent attentivement jufqu'à l'endroit où il leur dit que Dieu l'envoyoit prêcher aux Gentils; alors ils éleverent leurs voix, & s'écrierent qu'il falloit le faire mou. rir. Le Tribun Lyfias ordonna qu'on l'appliquât à la queftion; mais comme on l'eut lié, Paul dit à un Centenier qui étoit préfent: Vous eft-il permis de foüetter un Citoyen Romain, & qui n'a point été condamné? Le Centenier le fut dire au Tribun, & celui ci vint auffi-tôt à Paul, l'interrogea, fçavoir, s'il étoit Citoyen Romain; & comme il lui répondit, je le fuis: en même tems ceux qui devoient lui donner la queftion, fe retirerent, & Lyfias le fit délier. ] QUEUE DES VICTIMES. Moyfe avoit ordonné que l'on mît fur le feu de l'Autel la queue & la graiffe des moutons que l'on of froit en facrifice pacifique. [y] La queue paf foit pour la partie la plus délicate de l'animal, comme c'étoit la plus graffe. Les Voyageurs anciens & modernes parlent de ces queues des moutons de Syrie & d'Arabie, qui font fi groffes, que l'on en voit qui pefent jufqu'à vingt & trente livres. Hérodote [z] dit qu'on en voit qui ont jufqu'à trois coudées ou quatre pieds & demi de longueur. Elles traînent terre, & de peur qu'elles ne fe bleffent & ne s'écorchent, les bergers ont foin de mettre fous la queue de ces moutons certains petits chariots que ces animaux traînent toûjours aprés eux. Les Payens avoient auffi cette attention que la queue ne manquât pas à leurs facrifices. [a] [QUIA, on QUONIAM, Parce que. Cette particule répond à l'Hébreu Ki, & au Grec Oti, dont la fignification ordinaire eft caufale, & fe traduit par, Parce que : Mais auffi quelquefois ces particules font inutiles dans le difcours; Et d'autrefois elles doivent fe traduire fimplement par, Que; & d'autre fois, c'est pourquoi. Il eft inutile de donner des exemples de Quia, fignifiant Que & Parce que; ils fe trouvent à chaque pas.

par

) Vide Exod. XXIX. 22, Levit III. 9. VII. 3. VIII. 25. IX. 19. (2) Herodot. l. 3. c. 113. (a) Arilopham. in pace, Acharness, act. 3. scen. 3.

Cette même particule paroît fuperfluë dans ces paffages; Nifi quia Dominus erat in nobis [b]; Si le Seigneur n'étoit avec nous: Nifi quia Dominus adjuvit me [c]; Si le Seigneur ne m'avoit fecouru.

Elle fe prend pour C'est pourquoi en ce paffage de iaint Luc (d); Remittuntur ei peccata multa, quoniam dilexit multùm: Cui autem minùs dimittitur, minùs diligit. La fuite du difcours veut qu'on l'entende comme nous venons de dire: Un Maître avoit deur débiteurs; l'un lui devoit cent deniers, & l'au tre, cinquante. Comme ils n'avoient pas de quoi payer, il leur remit leur dette: Le quel des deux doit l'aimer d'avantage? Sans doute celui à qui il remit une plus grande fomme, Il ajoûte: Beaucoup de péchez font remis à cette femme. Quoniam dilexit mul tùm. Il est évident qu'il faut traduire, Ceft pourquoi elle aime beaucoup; mais celui à qui l'on remet moins, aime moins. Voici encore quelques autres exemples, où Quia eft mis pour Quapropter [e]. Qui me mifit, mecum est; quia ego que placita funt ei fa cio femper. Et ailleurs [f]: Vos autem co gnofcetis eum, quia apud vos manebit. Et dans les Pleaumes (g): Ego clamavi quoniam exaudifti me; Et Pleaume cxv. 1. Credidi propter quod locutus fum. L'Hébreu: Credidi quia locutus fum. Jérémie (b): Quia di xiftis: Sufcitavit nobis Dominus Prophetas in Babylone, quia hæc dicit Dominus: au lieu de, Quapropter hæc dicit Dominus, &c.]

QUINTILIUS VARUS. On ne fçait pas bien pofitivement fi Quintilius Va rus étoit Gouverneur de Syrie l'an de la nail fance de nôtre Sauveur: (i) mais c'est toute fois la plus commune opinion. Il gouvern cette Province avec beaucoup de fageffe & d'équité, jufqu'au tems de l'exil d'Archélas, l'an 6. de J. C. Il fuccéda à Saturnin dans le

gou

(b) Pfalm. CXXIII. 1. (c) Pfalm. XCIII 17 (d) Luc. VII. 47. (e) Johan. VIII. 29. Johan XIV 17. (g) Psalm. XVI. 6. (h) Jerem. XXIX. 16. () Voyez la Note 4. de M. de Tillem. fur J. C. tom. i. p. 447.

« PreviousContinue »