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Papieren versehenen Bulgaren, die in Geschäften nach der Türkei reisen, keinerlei Schwierigkeit bereitet werden, Da alle türkischen Unterthanen ohne Unterschied zu öffentlichen Aemtern zugelassen werden, so werden gleichfalls die Bulgaren, ihre Fähigkeit vorausgesetzt, wie früher im Verwaltungs- und Justizdienst angestellt werden.»

Anderseits haben eine Gruppe hochgestellter Türken den Grossmächten ein Memorandum folgenden Inhalts eingereicht, das aus der Türkei einen modernen Bundes. staat machen will.

«Le régime de désordre et d'arbitraire qui pèse sur la Turquie, depuis bientôt vingt-huit ans, semble toucher à sa fin. Tout indique que ses populations sont à bout de patience et qu'elles ne tarderont pas à affirmer leur volonté de mettre un terme à un despotisme qu'elles exercent et qui menace jusqu'à l'existence de l'empire. Les hommes de bonne volonté qui ont contribué à faire accepter, dans les centres les plus éclairés, la nécessité impérieuse d'un changement radical, pensent que le moment est venu de considérer quels seraient les moyens par lesquels il conviendrait d'entreprendre le relèvement moral, matériel et politique de la Turquie.

Un examen attentif des causes qui ont rendu inefficaces les différents essais de réforme dans les Etats des sultans Osmanlis, au cours du XIXe siècle, conduit à cette constatation que les hommes politiques ottomans n'ont ni assez tenu compte de la diversité de race, de langage et de traditions des habitants, ni utilisé les solides maté riaux qu'ils avaient sous la main pour l'érection d'un édifice plus approprié aux besoins actuels. Effrayés des abus des pachas et des beys feudataires, ils sont parvenus à les priver de leurs priviléges; mais, au lieu de corriger les vices de ce système séculaire de décentralisation, ils se sont attaqués au principe même sur lequel il reposait; et, au lieu de transférer au peuple une partie, au moins du pouvoir qui venait d'être enlevé à une multitude de

petits tyrans, ils ont trouvé, au contraire, dans la dépossession de ces derniers, l'occasion de rattacher les Eyalets, par une centralisation outrée, à la Sublime Porte, et d'y rendre impossible toute manifestation d'esprit public. C'est ainsi que les franchises communales laissées aux chrétiens par Mahomet II et qu'il aurait été de la plus haute importance d'étendre aux musulmans, ont été réduites peu à peu au point que les avantages n'en sont plus qu'illusoires. C'est ainsi, encore, que, à l'effet de fortifier l'autorité de la capitale, on a condamné le pays à une longue inertie, en substituant à l'initiative populaire la tutelle ombrageuse et tracassière d'un gouvernement qui n'avait ni la force ni les lumières nécessaires pour en user utilement et dont les représentants, à tous les degrés, ignoraient le plus souvent les vœux de leurs administrés.

L'intervalle qui sépare le Tanzimat1) de la constitution de 1876 a été marqué principalement par la lutte tantôt sourde, tantôt ouverte entre les peuples, avides d'obtenir une administration soumise à leur contrôle, et la Porte préoccupée, avant tout, de réaliser, par des méthodes absolument impropres, la conception qu'elle s'était faite de ses obligations envers ces sujets.

Midhat Pascha comprit si bien les inconvénients de cette politique de concentration, plus faite pour compromettre que pour consolider l'unité de l'empire, qu'il accorda à l'émancipation provinciale une place considérable dans son programme de transformation de la Turquie sur la base que lui avait fournie une étude approfondie de ses conditions ethnographiques, géographiques et économiques. Seulement, au milieu de la crise aiguë que l'on traversait depuis 1875 et qui devait aboutir à la guerre avec la Russie, le ministre patriote trouva que l'application immédiate et intégrale de son plan se heurtait à

1) Ordonnances promulgées sous le règne d'Abdul-Medjid en vue d'organiser la Turquie sur le modèle des Etats Européens.

des obstacles plus forts que sa volonté et qu'il fallait se borner à proclamer et à définir les droits des populations.

Ce n'était pas assez pour raffermir la confiance tant de fois déçue des sujets dans les promesses de la couronne. D'une portée trop étendue pour qu'ils en pussent prévoir les effets probables dans chacun des vilayets pris isolément, la loi qu'on leur donnait avait, en outre, l'inconvénient de ne pas coïncider avec l'octroi des libertés locales qui, seules, étaient capables d'en relever la valeur à leurs jeux: par suite, il ne leur a pas été loisible d'y découvrir les éléments qu'elle contenait, d'ailleurs, d'une organisation conciliant les intérêts généraux de l'empire avec les intérêts plus spéciaux des parties qui le composent. Ce qui a manqué, du premier jour, à la constitution ottomane, ç'a été l'appui de ces institutions provinciales, par lesquelles son promoteur entendait la com'pléter et dont il est infiniment regrettable qu'elle ait été pour ainsi dire, la préface et non la conclusion.

Privée de la force que les provinces lui auraient apportée si elles avaient été en possession de leurs droits particuliers, placée sous l'unique sauvegarde de la foi jurée par le sultan régnant, cette charte, qui devait mettre un frain à son bon plaisir, a été brusquement supprimée avant même que les Ottomans pussent se douter de ce qu'ils perdaient par sa suppression. Il n'en est resté que le souvenir d'une déception de plus, et cet enseignement salutaire que seule la disjonction administrative pourrait être le fondement d'une réforme sérieuse et le point de départ d'une surveillance effective et durable sur le gouvernement impérial, par une adaptation rationnelle du système représentatif.

Des quelques considérations qui précèdent, il résulte clairement que ceux qui seront appelés, dans des circonstances qu'il faut envisager dès à présent, à collaborer à l'établissement d'un nouvel ordre de choses, auront à consacrer tous leurs soins à l'adoption, pour les vilayets d'Europe et d'Asie Mineure, de mesures assurant aux populations, en même temps que la sécurité des personnes

et des biens, la liberté de conscience et d'opinion et un contrôle réel, par des diètes, librement élues, sur les finances locales et les actes de l'administration. D'autres questions devront être étudiées simultanément et recevront les solutions indiquées par l'expérience, telles que: la refonte et le mode de perception des impôts; la modification des lois en vigueur sur la propriété d'après les règles qui ont prévalu dans les contrées civilisées et ont contribué à l'accroissement de la richesse par l'extension à la fortune immobilière des avantages du crédit ; l'exonération du souverain de la responsabilité si humiliante qu'il assume actuellement dans la gestion des revenus publics; la création, enfin, d'un corps législatif émanant, en partie, des diètes provinciales et auquel serait confiée la confection, entre autres, du budget général des recettes et des dépenses.

Quand l'empire aura été doté d'institutions comme celles qui viennent d'être esquissées rapidement et dont la mise en pratique exigera probablement le concours de nombreux spécialistes amenés de l'Occident, il n'y a pas de doute qu'il ne devienne l'organisme dynastique qu'il devrait être et qui, dans l'intérêt de la bonne harmonie entre tant de peuples divers, favoriserait leur progrès et leur libre activité avec une égale impartialité et une égale sollicitude. L'Europe, de son côté, soulagée des préoccupations que lui cause l'anarchie chronique dont souffre l'Orient, en secondera le développement pacifique par l'emploi qu'elle y fera certainement de ces capitaux; car il est permis de croire que l'exploitation d'immenses richesses agricoles et minières y attirera les initiatives qu'arrêtent aujourd'hui les risques et les incertitudes provenant d'un gouvernement arriéré et corrompu et qui ne vise qu'à éluder ses engagements, qu'elle qu'en soit la

nature.

La Turquie étouffe dans les liens que lui a imposés une oligarchie ignorante et rapace: il est urgent de les relâcher avant qu'ils ne se brisent sous l'effort de ses habitants acculés au désespoir; et les membres de la fa

mille impériale ottomane espèrent y arriver d'autant plus sûrement que, pénétrés de leurs devoirs sacrés envers un Etat qui est l'œuvre de leurs ancêtres, et assurés d'avance de l'approbation des grandes puissances, garantes de son indépendance, ils sont décidés à travailler à son salut et à sa prospérité avec la dernière énergie.

Constantinople, le 21 Zilhidje 1321» (9 mars 1904).

Das sind die letzten Versuche, etwas zu retten, was unrettbar ist. Die Grossmächte konnten hievon schon im Jahre 1815 so gut überzeugt sein, wie jetzt, hatten aber, vorab England, in neuerer Zeit aber auch Deutschland, nur die engherzige Politik, den Zusammenbruch möglichst hinauszuschieben, gleichgültig gegen das Elend namentlich der christlichen Bevölkerungen, die unter dieser ruinenhaften Herrschaft seufzen. Es ist einer der geringsten Züge der Bismarck'schen Politik gewesen, dass er «die Knochen keines pommerschen Musketiers an die orientalische Frage wagen» wollte, während er, den Hamburger Kaufleuten zu lieb, sie doch an den Erwerb von weitabliegenden und in jeder Richtung gefährlicheren Colonien gewagt hat, bei denen weniger Ehre und Vortheil für den eigenen Staat zu holen war.

Aber es würde heute noch vergeblich sein, dies den meisten Deutschen begreiflich zu machen, die mit einer an Menschenvergötterung gränzenden Treue an die unfehlbare Politik ihres modernen Befreiers vom Kleinstaatenthum und der Fremdherrschaft glauben.

Das englische Weltreich ist ein grosses Geschäftshaus, mit zahlreichen Filialen und Handelsstationen überall wo es etwas zu verdienen gibt, dessen einziger wesentlicher Lebenszweck, Geld zu machen, die alten

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