Auteurs haïtiens: Morceaux choisis |
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Page ii
... main . Les fonds modiques dont dispose notre Euvre ne nous ont pas permis , à notre grand regret , de donner à cette publication l'ampleur qu'elle aurait mérité . Sans possé- der encore une classe de gens de lettres proprement dits ...
... main . Les fonds modiques dont dispose notre Euvre ne nous ont pas permis , à notre grand regret , de donner à cette publication l'ampleur qu'elle aurait mérité . Sans possé- der encore une classe de gens de lettres proprement dits ...
Page 27
... écouta le serpent infidèle , La blonde Eve était seule au Paradis humain : La pauvre n'avait pas de mère à côté d'elle , Pour éloigner la branche ou retenir sa main . ALIBÉE FÉRY Né à Jérémie le 28 mai 1819 , A. 27 PONTHIEUX.
... écouta le serpent infidèle , La blonde Eve était seule au Paradis humain : La pauvre n'avait pas de mère à côté d'elle , Pour éloigner la branche ou retenir sa main . ALIBÉE FÉRY Né à Jérémie le 28 mai 1819 , A. 27 PONTHIEUX.
Page 44
... main à l'abîme ; Qui , sur ces fronts de boue et de fange salis , Veut mettre l'auréole , et profanant les lis , Accoupler leur blancheur à la noirceur du vice ; Qui vêt le dégradé du lin pur du novice ; Qui fait que l'être infâme , en ...
... main à l'abîme ; Qui , sur ces fronts de boue et de fange salis , Veut mettre l'auréole , et profanant les lis , Accoupler leur blancheur à la noirceur du vice ; Qui vêt le dégradé du lin pur du novice ; Qui fait que l'être infâme , en ...
Page 54
... main , Chantant , pour t'honorer , le nouvel évangile Qui fait trembler les rois sur leur trône fragile , Et que ton vers sublime enseigne au genre humain ! ... Je vis , mêlant aussi leurs voix à cet hommage , Tes grands aieux de France ...
... main , Chantant , pour t'honorer , le nouvel évangile Qui fait trembler les rois sur leur trône fragile , Et que ton vers sublime enseigne au genre humain ! ... Je vis , mêlant aussi leurs voix à cet hommage , Tes grands aieux de France ...
Page 66
... main loyale , vient éclore Jusqu'au seuil de ton ajoupa . Tranquille sur tes cimes bleues , D'où bondissent les aquilons , Ton œil profond voit à cent lieues Les collines et les vallons Nivelés comme une savane : Tel t'apparait de tous ...
... main loyale , vient éclore Jusqu'au seuil de ton ajoupa . Tranquille sur tes cimes bleues , D'où bondissent les aquilons , Ton œil profond voit à cent lieues Les collines et les vallons Nivelés comme une savane : Tel t'apparait de tous ...
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Common terms and phrases
aile âme amour arbres au-Prince barreau de Port-au-Prince Bellegarde berce bleu bois bonheur brise bruit calme Cap-Haïtien caresse chants ciel cieux clarté cœur Collège Saint-Martial Commença ses études contemple Coriolan d'Haïti Dessalinienne Dieu douce douleur doux échos sourds étoiles flamme fleurs flots flotte Frères frisson front funèbres GEORGES SYLVAIN gouttes Haïti HAITIENS Hélas immense J'ai J'entends le glas Jacmel Jacot Jérémie jour journal l'âme l'amour l'azur L'étoile l'horizon l'infini l'ombre l'onde l'orage l'ouragan là-bas lentement Léon Dierx Libres à jamais lointain LOUIS BORNO Lycée manguiers Manigat marins perdus MAURICE BRUN monte morne mort mourir Né à Port-au-Prince Nicolas Geffrard noir nuit pâle parfum passé Patrie pauvre Pétion pleurs poëmes poète Polymathique Port-de-Paix professeur à l'Ecole publié rayons recueils de poésies rêve Revue Ronde roses Saint Martial Saint-Martial sang sent soir soleil SOLON MÉNOS sombre songe souffle splendeur ténèbres tremblant triste vague vaste vent Villevaleix voiles voix yeux
Popular passages
Page 34 - Ah ! si vous étiez mort ! de mon âme meurtrie Je ferais une tombe, où, retraite chérie, Mes larmes couleraient lentement, sans remords, Que votre image en moi resterait radieuse ; Que sous le deuil mon âme aurait été joyeuse ! Ah ! si vous étiez mort ! Je ferais de mon cœur l'urne mélancolique Abritant du...
Page 34 - Abritant du passé la suave relique, Comme ces coffrets d'or qui gardent les parfums ; Je ferais de mon âme une ardente chapelle Où toujours brillerait la dernière étincelle De mes espoirs défunts. Ah ! si vous étiez mort ! Votre éternel silence Moins âpre qu'en ce jour, aurait son éloquence ; Car ce ne serait plus le cruel abandon ; Je dirais : « II est mort, mais il sait bien m'entendre, Et peut-être, en mourant, n'at-il pu se défendre De murmurer : Pardon...
Page 88 - Pour mon père. Le soir, quand la pensée ouvre grande son aile Et prend à l'horizon un essor incertain, J'ai souvent tressailli de pitié fraternelle, En songeant aux damnés de l'enfer africain. Deux à deux, à pas lents, sous leurs charges d'ivoire Courbant leurs dos meurtris, ils vont silencieux. Le sang de tons vermeils marque l'épaule noire. Et le sable brûlant met des pleurs dans les yeux. Ils vont, exténués ! La lanière du guide Arrache à leur torpeur des gémissements sourds ; Une...
Page 11 - Votre tâche est immense. Hélas ! combien de frères Qu'opprime ëncor l'iniquité ! Eh bien ! vous sécherez tant de larmes amères En honorant la liberté. « Oui, ne l'oubliez pas, amis : votre vaillance Vous a faits à moitié vainqueurs ; Désormais, vos vertus et votre intelligence Combattront mieux vos oppresseurs. » Pourtant jusqu'à ce jour la discorde implacable T'agite encore, beau pays ; Et ton sol enchanté, Pactole inépuisable, S'abreuve du sang de tes fils. Que n'ai-je en ce moment,...
Page 110 - ... la vague douceur des tremblantes étoiles. Oh ! tes marins perdus, au large, sous le vent ! Oh! tous tes mâts penchés sous l'éclair laboureur, Et la rafale au loin, sur le gouffre mouvant, Salant les yeux où nage une suprême horreur ! Tu me diras longtemps que ma peine est folie, Que ma tête se perd, qu'il faut songer aux âmes Qui pleurent, quand l'orage où la chaloupe plie L'enfonce par degrés dans la fuite des lames. Et docile à ton chant qui charme et qui défend, J'endormirai mon...
Page 35 - Ingrat! vous vivez donc, quand tout me dit: vengeance! Mais je n'écoute pas! A défaut d'espérance, Le passé par instants revient, me berce encor. . . Illusion, folie, ou vain rêve de femme ! ... Je vous aimerais tant, si vous n'étiez qu'une âme Ah! que n'êtes-vous mort!
Page 7 - Autrefois, un serpent, se traînant sur le ventre, Sur un roc élevé parvint à se loger, Tandis que cheminant sur ses pieds, dans un antre Un homme fut contraint d'aménager.
Page 12 - S'abreuve du sang de tes fils. Que n'ai-je en ce moment, ô mon île chérie, La sainte éloquence du cœur ! Tous, bientôt désarmés au seul nom de patrie, Gémiraient d'une telle erreur. Quoi ! divisés, lorsque tout près de votre plage Mulâtres et noirs sont proscrits ! Quand cette République, appui de l'esclavage, Rêve, avide, à vos champs fleuris (') ! Oh ! par tous ces guerriers qui, pères magnanimes, Ont tant souffert pour leurs enfants ; Par tant de sang versé, tant de nobles victimes,...
Page 106 - OUBLI. J'aime d'un grand amour les tombes délaissées, Je ne sais pas pourquoi, mais il me serait doux D'avoir, pour endormir mes dernières pensées, Un de ces coins perdus, bien oubliés de tous. Là je me sentirais plus vraiment mort ; la vie Semblerait plus éteinte au foyer de mes sens ; Car je n'entendrais pas ces paroles d'envie Que sur les grands tombeaux font tomber les passants. Là, ce ne serait plus la banale prière Qui fait souffrir les morts, quand on la dit pour eux ; Ce serait le...
Page 31 - C'était l'heure où midi de l'agame qui rôde Fait reluire au soleil l'écaille d'émeraude , Où le ramier plaintif, fuyant les feux du jour, Cherche un réduit secret aux bords riants de l'onde Et , dans les bois touffus, où la fraîcheur abonde , Fait entendre son chant d'amour. Dora prit le sentier que la liane encombre, Et, rêveuse, elle vint des manguiers chercher l'ombre. Le gazon à la vierge offrait son lit de fleurs ; Sur les cailloux d'argent , avec une voix douce , La source bouillonnait...