(à Baftienne) R'pernais vot' belle himeur, BASTIENNE. Adieu, Monfieur. SCENE III. COLAS feul. AIR. De France & de Navarre. PAR ma foi, ce couple d'Amants Paroît une márveille; On ne fauroit trouver qu'aux champs L'efprit en tout autre pays Fillette à cet âge à Paris, En revend à sa mere. Notre Amant débonnaire : Cheux vos bell' on voit des manants, Quand pour vous gnia perfonne. SCENE IV. SCENE IV. BASTIEN, COLAS, BASTIEN. AIR. Si le Roi m'avoit donné, D M'avoir inftruit de mon bian, Non, fans Baftienne, il n'eft rian : Tout cet or qu'on me promet,' J'aime mieux ma Mie. AIR. Adieu, paniers, vendanges font faites. Las d'aller conter des fleurettes AIR. Je n' lui, je n' lui donne pas. Comment donc ! on a vendagé? B COLAS. Que l'on te donne ton congé. Allais, vous voulez rire. Mais fe laiffera prendre. BASTIEN. AIR. A table, je fuis Grégoire, & Thircis fur le gazon. Bon! bon! vous m' contais eun' Fable; Pour me faire un tour femblable, Même alr. Si j'allons dans la Prairie, Même air. Pis, ce jour qu'à la main chaude, Moi qui ne fis pas un Glaude, AIR. Oh, oh, oh, oh! Mon ami, ta Maîtreffe BASTIEN. Oh, oh! ah, ah! Et d'où vient donc ? Comment cela AIR. Étes-vous de Gentilli?, Mais d'où favez-vous ceci ? De mon art: COLAS. BASTIEN. De votre art! BASTIEN. Ouid En ç'cas-là je d'vons vous croire COLAS. Vrament, mon Compere, voire, AIR. V'là c'que c'est qu'd'aller au bois. Ah! jarnigué! Qu'j'avons d' guignon! V'là ç' que c'eft qu' d'êt' biau garçon. Biaucoup de richeffes; Mais un biaux jour tout fait faux bon, V'là ç' que c'eft qu' d'êt' biau garçon. BASTIEN. AIR. Que de bi, que de Bariolet. L'aventure eft cruelle! COLAS. AIR. J'ai rencontré ma Mie. Ah! mes pauvres enfants, J' vous plains fort; Soient d'accord. Dedans ce grimoire, |