& la peine, Tout ça n'me fai - foit rien: Hélas! c'eft que Baf- tienne Etoit a vec Baf- tien. Drès que le jour fe léve, Le chang❜ment de ç'volage Mais j'n'en ons pas l'courage, Mais hélas! Baftien change, SCENE II. BASTIENNE, COLAS. COLAS defcend d'une colline en chantant & s'accompagnant de fa cornemufe. AIR. Faut pas êtr' grand forcier pour ça. Quand un tendron viant dans ces lieux, Con- fulter ma fcien ce; J'd'vinons tout nette lifons ce qu'ell' penfe. ment, Qu'pour un Amant, alle en tient la, la, Oh, oh! ah, ah, ah, ah! N'faut pas êtr grand forcier pour ça, la, la, Oh, oh, ah, ah, ah, ah! N'faut pas êtr' grand forcier pour Life à Piarrot s'en va d'mandant All' me r'mercia, la, la, N'faut pas êtr' grand forcier pour ça, la, BASTIENNE. AIR. Ah! mon mal ne vient que d'aimer. Oui-dà, ma Reine, avec plaifir. Au chagrin qui m'poffede, la. COLAS. AIR. La bonne aventure, &c. Vous vous adreffais au mieux J'ons des fecrets marveilleux Pour apprendre à deux beaux yeux La bonne aventure. BASTIENNE. AIR. M. le Prévôt des Marchands. Monfieur Colas, j'n'ons point d'argent Mais d'ces blouques j'vous f'rons présent : All' font d'or fin. COLAS. Non, non, ma fille. BASTIENNE. Quoi! vous voulais me refufer? COLAS. Mon Enfant, quand on eft gentille, Je tiens quitte pour un baiser. (Il veut l'embraffer.) BASTIENNE. AIR. Hélas! Maman, c'eft bien dommage. Non, non, Colas, n'en faites rien : Mourir fi jeune, ah! qu'eu dommage! AIR. De tous les Capucins du monde. On dit par-tout qu'il m'a quittée. COLAS. Raffurais vor' ame agitée. BASTIENNE. Se pourroit-il? ah! queu bonheur !.. Il vous aime de tout fon cœur. Et BASTIENNE. pourtant il eft infidele. COLAS. AIR. Pourvu que Colin, voyez-vous ! Ma chere Enfant, qu'eft qu'ça vous fait? Mais s'il doit être mon Époux, COLAS. Ce cher Amant n'eft point un parjure: AIR. Ce ruiffeau qui dans la plaine. 2 Autrefois à fa Mat- treffe Quand il ve. - loit ne fleur, Il mar quoit |