Le mercredi, à 5 h. 1/4 (Salle A) COURS DE LA REVUE DE PHILOSOPHIE >> Ce que nous devenons après la mort, par M. PEillaube Destinée. Les données de la raison et examen de quelques théories Destinée. Les données de la foi. La grâce de Dieu, par M. Pierre ROUSSELOT Saint Jean et les Pères grecs. 25 février. Saint Paul et l'école de saint Augustin. Le jeudi à 2 h. 1/4 5 février. humaine. 12 février. 19 février. Les effets de la gràce sanctifiante. La justification et le mérite. 19 février. été l'objet. - Psychologie de l'acte de foi, Le jeudi, à 5 h. 1/4 COURS D'HISTOIRE DES ORIGINES CHRÉTIENNES SECOND SEMESTRE L'Enfance de Jésus-Christ, par M. l'abbé PRESSOIR - L'Evangile de l'enfance. En quoi il consiste. 26 février. L'aurore des temps messianiques. Précurseur. - L'Annonciation; l'Ave Maria. La Visitation; le Magnificat. naissance du Précurseur; le Benedictus. Le vendredi, à 5 h. 1/4 COURS D'HISTOIRE DES RELIGIONS L'Etude comparée des religions, par M. l'abbé PINARD Première partie. Son Histoire (suite) 6 février. Le XIX siècle et l'avènement de l'agnosticisme. 1° Influences; 2o Ecoles: traditionaliste, symbolique, historique, philologique, anthropologique; 3° Philosophie sous-jacente Courants contemporains. 1o Essor général des études comparatives; 2o Mouvement des écoles variations des anthropologues, école sociologique, psychologique, réaction historique, nouvelle école anthropologique ou historicocultuelle, tendances catholiques. 3° Conclusions générales. Notions et principes. 1o Caractère de cette étude. 2° Notion de << méthode »; distinction capitale entre méthode et doctrine. 3° Classification des méthodes. 4° Leur solidarité. 27 février. Méthode comparative. 1° Ses ressources aux divers stades d'étude. 2 Principes critiques qui en règlent l'usage, 3° Abus courants: conclusion illégitime d'analogie à emprunt, de similitude à identité, etc. 7 février. 14 février. 21 février. Le samedi, à 5 h. 1/4 COURS D'Histoire de la RÉVOLUTION L'Agonie de Marie-Antoinette, par M. Gustave GAUTHEROT Mmes Codry ont offert au laboratoire de physique une lunette astronomique de Lerebours. 300 fr. 3.000 fr. 500 fr. 500 fr. >> 2.000 fr. 1.000 fr. D CHRONIQUE Le nouvel évêque de Limoges. En remplacement du regretté Mgr Renouard, le Souverain Pontife vient de nommer évêque de Limoges M. le chanoine Hector Quilliet, professeur de philosophie aux Facultés catholiques de Lille. Né à Bois-Renard (Pas-de-Calais), en 1859, Mgr Quilliet fut un étudiant de la première heure de l'Université catholique de Lille. A l'âge de vingt-quatre ans, il se voyait confier les conférences de logique et les exercices d'argumentation suivis par les étudiants en philosophie. Licencié en théologie deux ans plus tard, on remarqua beaucoup deux de ses thèses, l'une sur «< l'origine du pouvoir civil d'après les grands théologiens scolastiques », l'autre sur « la nature des concordats établis entre le Saint-Siège et certains gouvernements ». En 1888, le futur évêque de Limoges se trouvait être maître de conférences à la chaire de philosophie, en même temps que Mgr Chollet, aujourd'hui archevêque de Cambrai, était chargé de la chaire de logique. Docteur en théologie à trente-quatre ans, il traita, dans une thèse qui fit grande impression à l'époque, de civilis potestatis origine, de « l'origine du pouvoir civil §. Quelques mois après, il était nommé professeur suppléant de théologie, puis chanoine d'Arras en 1895. En 1902, il était doyen de la Faculté de théologie. De concert avec S. G. Mgr Chollet, il a longtemps dirigé la Revue des questions ecclésiastiques, puis il collabora au Dictionnaire de théologie. Lors d'un Synode diocésain à Arras, en 1910, il prononça le discours d'ouverture. Conférencier très estimé, il donnait encore récemment une conférence à la section d'anthropologie de l'Université catholique de Lille. Mgr Quilliet a fait ainsi toute sa carrière dans l'enseignement. Il apporte dans l'administration du grand diocèse que Sa Sainteté Pie X vient de lui confier (diocèse qui comprend les deux départements de la Haute-Vienne et de la Creuse), la sûreté de doctrine alliée à l'érudition du théologien et à la netteté du philosophe. L'Institut catholique est heureux de compter parmi ses protecteurs un évêque de plus initié aux choses de l'enseignement supérieur et profondément dévoué à cette grande cause. Mgr le Recteur s'est empressé d'adresser à l'évêque élu de Limoges les félicitations et les promesses de dévouement de notre Institut. Mgr Quilliet a bien voulu répondre par la lettre la plus obligeante; il nous promet de remplir très exactement et très affectueusement tout son devoir envers notre grande œuvre et de nous continuer l'efficace bienveillance que nous témoignait Mgr Renouard de sainte et regrettée mémoire. Conférence du P. Lebbe. Une assistance nombreuse se trouvait réunie le 23 décembre, dans notre grand amphithéâtre, pour entendre le P. Lebbe, missionnaire chinois, ainsi que lui-même veut être nommé. Et n'est-ce pas là, comme le disait Mgr Baudrillart, en le présentant à l'auditoire, appliquer les préceptes de saint Paul, ce modèle de tous les missionnaires? Il est assez piquant de voir ce religieux conserver, même à Paris, le costume de la Chine: il est surtout fort intéressant de l'entendre parler de « la question religieuse en Chine, combat d'où dépend la vie de cinq cent millions d'hommes ». Le P. Lebbe habite depuis de longues années la région de Tien-Tsin, il possède comme celle de son pays, l'histoire de l'empire chinois et il a lu tous les ouvrages de Confucius; on peut donc s'en rapporter à lui lorsqu'il montre au fond de la révolution chinoise une question morale et religieuse, l'emportant sur les querelles dynastiques et les revendications nationalistes. Le peuple chinois, en effet, malgré les assertions contraires de journalistes européens, est foncièrement religieux : seulement, ses croyances traditionnelles bouddhistes, amas de superstitions vieillies, ne résistent pas à la critique et tombent en ruines. Le confucianisme, d'autre part, système philosophique et moral, n'est pas une religion. Par suite, l'avenir religieux de la Chine appartient aux idées chrétiennes. La chute du gouvernement impérial, événement d'une portée universelle, puisqu'il s'agit d'un gouvernement vieux de quatre mille ans peut elle-même en favoriser les progrès. La constitution provisoire de Nankin, qui sera très vraisemblablement ratifiée sur ce point par le parlement chinois, a refusé de consacrer le confucianisme comme religion d'Etat, et accorde la liberté religieuse. Le vrai combat annoncé, c'est la lutte entre le catholicisme et le protestantisme. Le second a pour lui les intellectuels chinois dont un certain nombre ont étudié en Angleterre et en Amérique : c'est à son service qu'ils mettront l'influence dont ils disposent dans le haut enseignement chinois. Fidèles aux enseignements de Notre-Seigneur, les missions catholiques se sont attachées avec plus de zèle aux classes populaires où elles recrutent le plus de néophytes; leurs écoles sont de petites écoles, et elles ne peuvent guère attendre de faveurs des autorités chinoises. Les progrès du catholicisme sont toutefois importants: dans le vicariat de TienTsin où travaille le P. Lebbe, le nombre des catholiques est passé de 5.000 il y a deux ans, à 40.000 actuellement. Là même, au moment où le Père, lassé de longs efforts trop peu fructueux, se disposait presque à porter son activité d'un autre côté et demandait à Dieu de lui indiquer par un signe la voie à suivre, l'exemple d'un Chinois riche, savant, bienfaisant, patron d'une clientèle de trente familles mandarinales, entraînait de nombreuses conversions. L'entrée à Tien-Tsin du nouvel évêque, Mgr Dumont, fut un triomphe pour les catholiques et pour la France, car en Chine comme en Orient, notre cause nationale est inséparable du catholicisme.. Le clergé indigène se développe; envoyons-lui, avec des hommes et de l'argent, les moyens de s'instruire. A l'impression très visible que firent sur l'auditoire la parole entraînante, la foi sensible du conférencier, nous avons cru connaître que la soirée du 23 décembre n'avait pas été perdue pour sa mission. Les assistants n'oublieront pas la demande que le P. Lebbe leur a faite de consacrer au succès de ses œuvres une de leurs communions. La collecte qui a été faite, par exception, à l'issue de la conférence a produit la somme de 340 francs. Anciens élèves. Le banquet des anciens élèves aura lieu à l'Institut catholique, le mardi 10 février prochain, à 7 heures, sous la présidence de S. G. Mgr Ruch, évêque de Gérasa, coadjuteur de Nancy, ancien élève. Les adhésions au banquet sont reçues au secrétariat. Le banquet sera suivi d'un punch offert par l'Institut catholique, dans la grande salle. L'Association des anciens élèves fera célébrer le dimanche 15 février, à 9 heures, dans la crypte de l'église des Carmes, une messe pour le repos de l'àme des professeurs et étudiants décédés dans le cours de l'année. A nos amis et anciens élèves. Nous prio ns nos lecteurs, amis et anciens élèves |