Mémoires du marquis de Sourches sur le règne de Louis XIV, Volume 6Hachette et cie., 1886 - France |
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alloit ambassadeurs apprit assuroit audience auroit avoient avoit ayant Barbezieux brigadier bruit couroit C'étoit capitaine cardinal de Bouillon carrosse cavalerie chambre chancelier chevalier ci-devant colonel comte comtesse conseil d'Angleterre d'Espagne d'État d'infanterie décembre devoit disoit donna duc d'Anjou duc de Bourgogne duc de Lorraine duc de Savoie duchesse de Bourgogne écuyer envoyé étoient étoit arrivé étoit mort eut nouvelle faisoit février fille fils frère gardes du corps Gentilhomme gouverneur intendant janvier jour jour-là Junte l'abbé L'après-dînée l'archevêque l'Empereur l'évêque lendemain lieutenant général livres de pension maison malade maréchal de Boufflers maréchal de camp maréchal de Villeroy mariage Marly marquis de Torcy marquise de Maintenon mars mestre de camp Meudon Mlle Monseigneur n'avoit Noailles nommé novembre octobre paix Pape parloit Pontal portoient portoit pouvoit premier président prince prince de Conti princesse régiment des gardes reine royaume Sacrée Majesté seroit soir successeur Très-Chrétienne troupes Versailles Villeroy vint vouloit
Popular passages
Page 358 - Si donnons en mandement à nos amés et féaux conseillers, les gens tenant notre cour de Parlement à Paris, que ces présentes ils...
Page 366 - Philippe, par la grâce de Dieu, roi de Castille, de Léon, d'Aragon, des Deux-Siciles, de Jérusalem, de Navarre, de Grenade, de Tolède, de Valence, de Galice...
Page 297 - Loin de se réserver aucune partie de la monarchie, il sacrifie ses propres intérêts au désir de rétablir l'ancien lustre d'une couronne que la volonté du feu Roi Catholique et la voix de ses peuples défèrent unanimement à notre petit-fils. Ainsi, nous ferons partir incessamment le duc d'Anjou, pour donner au plus tôt à des sujets fidèles la consolation de recevoir un Roi, bien persuadé que Dieu l'appelant au trône, son premier devoir est de faire régner avec lui la justice et la religion,...
Page 393 - Etats , informés de toutes les démarches du roi par rapport au traité , savent l'inutilité des instances faites à Vienne au nom de sa majesté. Ils savent que l'Empereur , persuadé que l'Archiduc seroit appelé à la succession entière des royaumes d'Espagne , ne vouloit s'engager à la séparation des états de la monarchie , qu'autant qu'elle lui auroit été utile pour étendre son autorité en Italie.
Page 391 - ... l'obligeoit-il pas à faire valoir le testament en faveur du prince, qui auroit voulu s'y Conformer ? Enfin, la disposition faite par le feu roi Catholique produisoit encore de nouveaux embarras , pour le choix du prince à substituer à l'Archiduc. Puisque Messieurs les Etats-généraux rappellent cet article secret du traité, ils auront apparemment examiné, quel prince en état de soumettre les Espagnols à son obéissance, auroit voulu, malgré la nation , monter sur le trône d'Espagne,...
Page 350 - Roi, sous l'obligation et hypothèque de tous et un chacun nos biens présents et à venir, garder et observer inviolablement, sans jamais aller ni venir au contraire, directement ou indirectement, en quelque sorte et manière que ce soit; en témoin de quoi nous avons fait mettre notre scel à ces présentes.
Page 394 - Etats proposent seulement d'accorder à l'Empereur le terme de deux mois , portés par l'article secret du traité. Ont-ils déjà perdu le souvenir qu'il ya sept mois que ce prince délibère ; que ses réponses aux différentes instances qu'on lui a faites, contenoient seulement un refus absolu de souscrire au partage? Qu'ils examinent quel auroit été le fruit de cette nouvelle proposition. L'Empereur refusoit le partage, sur la simple espérance que le roi d'Espagne appelleroit l'Archiduc à...
Page 358 - ... nous avons dérogé et dérogeons par cesdites présentes : car tel est notre plaisir. En témoin de quoi nous y avons fait mettre notre scel. Donné à Versailles, le dixième jour de février, l'an de grâce 1698, •et de notre règne le cinquante-cinquième.
Page 354 - ... contenu dans ces présentes; promettant, en foi et parole de roi, d'avoir agréable, tenir ferme et stable à toujours, accomplir et exécuter ponctuellement tout ce que...
Page 390 - ... L'Empereur étoit certainement maître de le faire ; mais ses refus precédens portés jusqu'à l'extrémité , permettoient-ils de croire qu'il prît cette résolution? Quand même il l' auroit prise , le repos public* en étoit-il plus assuré? Le duc de Savoie est sans aucun engagement : il est appelé par le testament au défaut des princes de France et de l'Archiduc. Quelle offre pouvoit-on lui faire assez considérable, pour l'empêcher de faire valoir ses nouveaux droits, et pour balancer...