Nitrate d'argent et purification de l'argent. Nitrate d'étain au moyen de l'acide nitrique etendu d'eau ; examen de ce nitrate. Idem au moyen de l'acide nitrique concentré. —— Nitrate de plomb et oxide pur de plomb. Nitrate de manganèse par le moyen d'un oxide très-oxigéné et d'une substance végétale. Muriate d'étain et gaz hydrogène.-Muriate oxigéné de merMuriate de manganese et acide arsenique. muriale d'antimoine. Sa précipitation par l'eau et examen du précipité.

cure.

Arsenite de potasse et vert de Schéele.

Examen d'un sel triple métallique.

Chromate de potasse et chromate de plomb. potasse antimonie. Arseniate de potasse.

Nitro

Tartrite de

III. PARTIE. (Des Substances Végétales.) Acide malique, -oxalique, benzoïque, gallique, -tartareux. Tartrite de potasse et de soude. Analyse de la farine. -Fécule de pomme de terre.-Huile d'amandes douces.-Savon de soude.-Savon de potasse, Huile siccative; sa combinaison avec l'argile.-Huile essentielle de thérebentine. -Vernis gras. Vernis à l'essence. Vernis à l'alcool. Analyse d'une gomme-résine.-Teinture violette sur laine par le bois de Campêche. Teinture rose sur soie par le safranum.-Teinture jaune sur coton par la gaude. - Dissolution de l'indigo, 1°. par l'acide sulfurique, 2° par les alcalis (cuve d'Inde). Laque rouge de bois de Brésil. Papier réactif jaune et bleu. - Préparation de l'encre à écrire.-Distillation d'une matière végétale, -du vin, -du cidre. Ether sulfurique. - Ether nitrique.-Distillation du vinaigre. Acide acétique retiré de l'acétate de plomb et de l'acétate de cuivre.

IV. PARTIE. ( Des Sustances Animales.)

Analyse du sang.

Prussiate de fer. - Prussiate de soude. Acide prussique. -Savon de laine et de graisse. Gélatine et colle-forte.

Analyse de l'urine. Dis

Analyse des os. Analyse du lait. Acide sacholactique ou muqueux. Analyse de la bile. tillation d'une matière animale. Supplement. Aualyses d'une argile, pierre à chaux,-d'une pierre à plâtre, minerais de fer, de cuivre, de plomb.

d'une marne, - d'une d'une ardoise, de divers Analyse des cendres du

bois, de la tourbe,- du charbon de terre,-d'une eauminérale.

LIVRES PUBLIÉS PAR DES PERSONNES DE L'ÉCOLE.

Rapport de M. le conseiller-d'état Lacuée sur l'Ecole impériale Polytechnique, à S. M. l'Empereur. In-4°. A Paris, de l'imprimerie impériale, février 1806.

Rapport sur l'Ecole Polytechnique et ses relations avec les écoles d'application des services publics, arrêté par le Conseil de Perfectionnement, dans sa session de l'an 14, conformément à la loi du 25 frimaire an 8. - Vol. in-4°.

Journal de l'Ecole Polytechnique, publié par le Conseil d'Instruction. 1 vol. in-4°. de 376 pages. 13. cahier.

Nota. La Commission chargée de l'impression du 14. cahier est composée de MM. Hachette et Poisson, professeurs, et de M. Baruel, bibliothécaire. MM. les auteurs sont invités à envoyer leurs mémoires à l'un des membres de la Commission.

Programmes du cours de géométrie descriptive appliquée à l'art de l'ingénieur des ponts et chaussées, par M. J. Sganzin, professeur à l'Ecole Polytechnique, inspecteur général des ponts et chaussées. I vol. in-4°.

Programme du cours de mécanique, par M. Prony.

Supplément aux nouvelles méthodes pour la détermination des orbites des comètes, par M. Legendre.

Traité élémentaire du calcul différentiel et intégral de M. Lacroix. 2°. édition. 1 vol. in-8°.

Elémens de géométrie, par M. Legendre. 6o. édition.

ÉTABLISSEMENT DIRIGÉ PAR DES PROFESSEURS DE L'ECOLE POLYTECHNIQUE.

École préparatoire polytechnique, rue de Seine, près le pont

des Arts.

Le but principal de cette école est d'offrir aux aspirans à l'Ecole Polytechnique un enseignement complet sur ce qui est exigé, pour l'admission à cette Ecole, en mathématiques, langues latine et française, et dessin de la figure. Les élèves de l'école préparatoire polytechnique sont ou externes ou pensionnaires; le

pensionnat est sous la direction particulière de M. Boisbertrand, ancien élève de l'Ecole Polytechnique, et chargé de l'enseignement des mathématiques.

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Les salles d'étude et de dessin sont ouvertes tous les jours depuis huit heures du matin jusqu'à quatre. Le prix de la souscription, pour les externes, est de go francs par trimestre; le prix de la pension, y compris l'instruction, est fixé à 1560 francs par an pour les jeunes gens au-dessus de 16 ans, et à 1360 pour ceux d'un âge moins avancé.

Paris, 7 avril 1806.

J. G. LACUÉE, conseiller d'état, président de la section de la -guerre, grand-officier de la légion d'honneur, membre de l'Institut national, gouverneur de l'Ecole Polytechnique, à MM, HACHETTE et Durand, instituteurs de l'Ecole Polytechnique.

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt, Messieurs, le mémoire dans lequel vous avez bien voulu me faire part du régime et du cours d'étude que vous faites suivre aux jeunes gens qui se préparent, sous vos auspices, à entrer dans les services publics. Ce cours et ce régime m'ont paru très-propres à rassurer les parens sur les dangers de Paris, et à fournir à l'Ecole dont S. M. a daigné me confier le gouvernement, des candidats d'une haute distinction.

Les examens que subiront les élèves de l'école préparatoire, et la conduite qu'ils tiendront dans l'Ecole impériale, prouveront, je le desire autant que je l'espère, que j'avois conçu une idée juste d'un établissement dont vous êtes les créateurs, et auquel vous consacrez les momens de loisir que vous laisse le reste de vos devoirs.

J'ai l'honneur de vous saluer, Messieurs, avec une considération distinguée,

Signė J. G. Lacuée.

S. II.

ÉVÉNEMENS PARTICULIERS.

Le 30 frimaire an 14 (21 décembre 1805), les élèves de l'Ecole impériale ont exprimé, dans l'adresse suivante, leurs sentimens d'admiration pour le vainqueur d'Austerlitz.

Les élèves de l'Ecole impériale Polytechnique à S. M. l'Empereur des Français, Roi d'Italie.

SIRE,

Nous avons lu, nous avons dévoré les bulletins de la grande armée. Tout ce que les faits les plus éclatans peuvent inspirer d'étonnement et d'admiration, nous l'avons éprouvé au récit des prodiges par lesquels Votre Majesté Impériale et Royale vient d'élever la France au plus haut degré de puissance et de gloire." Nulle part le nom de Napoléon n'a été répété avec plus d'enthousiasme et de vénération qu'à l'Ecole Polytechnique; un seul regret se mêle à la joie que nous éprouvons, celui de ne pouvoir prendre part à ces hauts faits d'armes, à ces rapides succès dont f'histoire des nations n'offre point d'exemple. Quand pourronsnous partager de si nobles travaux? quand mériterons-nous l'honneur de combattre sous les ordres de notre Empereur? Tel est le plus impatient de nos desirs; mais les éternels ennemis de la France ne sont pas tous désarmés; il reste encore des palmes à cueillir.

En attendant que nous puissions paroître sur les champs de bataille, qu'il nous soit du moins permis de mettre sous les yeux de Votre Majesté l'expression de nos sentimens; souffrez que la voix de jeunes Français destinés à la profession des armes se distingue parmi les acclamations de la France entière, et daignez accueillir avec bonté cet hommage inspiré à chacun de nous par un cœur dévoué à la patrie, à notre Empereur et à son auguste famille.

Nous avons l'honneur d'être avec respect,

de Votre Majesté,

les très-humbles et très-fidèles sujets.

M. le Gouverneur a prévu qu'il y auroit des cas où la maladie d'un élève exigeroit que MM. les officiers de santé de l'Ecole se concertassent avec d'autres personnes d'un mérite éminent. Il a nommé comme médecins consultans, MM. Barthès et Portal, ét comme chirurgiens consultans, MM. Pelletan et Boyer.

MM. les élèves de l'Ecole Polytechnique employant leurs momens de loisir à l'étude des arts d'agrément, M. le Gouverneur, après avoir fait disposer dans l'intérieur de l'Ecole des salles pour cet objet, a désigné des maîtres externes dont la moralité et les

talens lui étoient connus; ceux-là seuls ont le droit de donner des leçons dans l'intérieur de l'Ecole. Il a nommé plusieurs maîtres pour chaque art; ce qui laisse à MM. les élèves le choix entre de bons professeurs. Il y a six maîtres pour l'escrime, trois pour la danse, six pour la musique, et six pour les langues

modernes.

Le 22 février 1806, S. Exc. le Ministre de l'Intérieur, accompagné de M. le Gouverneur, a visité l'Ecole.

Le 27 avril, on a fait l'inauguration du buste de l'Empereur dans le grand amphithéâtre.

Le 11 mai, le bataillon de l'Ecole Polytechnique a manœuvré à la parade du palais des Tuileries, en présence de l'Empereur.

Le 20 mai, M. Lacépède, chancelier de la légion d'honneur a vu avec intérêt l'Ecole Polytechnique dans son nouveau local (ci-devant collége de Navarre).'

M. Monge ayant été nommé président du sénat, n'a pu continuer ses leçons; M. Hachette a été chargé de continuer le cours d'analyse appliquée à la géométrie, pour la seconde division.

S. III.

PERSONNEL DES ELÈVES.

MM. Cousin et Robert ont été admis, le premier dans le service des ponts et chaussées, et le second dans le service de l'artillerie, à défaut de places vacantes dans le service des mines, où ils avoient été déclarés admissibles, le 13 brumaire an 14. (Voyez Correspondance, page 156.)

M. Berge, lieutenant-colonel d'artillerie, aide-de-camp du premier inspecteur de cette arme, à été nommé major du 5. régiment d'artillerie à cheval.

M. Trémiolles (sorti de l'Ecole en l'an 8 pour le service du génie militaire) a été nommé capitaine et membre de la légion d'honneur.