De la religion: considérée dans sa source, ses formes et ses développements, Volume 5 |
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adorateurs ames Anna Perenna astres astronomique Athéniens avaient Bacchus brames Cabires cause cerdoce cerdotales cérémonies Cérès Chinois Climat colonies contradictions cosmogonique Creutzer croyance culte des éléments d'Odin déesse démonologie dieu dieux divinités division en castes doctrine secrète dogmes dotales dualisme Eddas Égypte Égyptiens Éleusinies enfers époque Erreur étrangers Étrusques fables fêtes fétichisme géant gion grecque Grecs guerriers Gylfe Hébreux hermaphrodite Hérodote Hésiode Homère hommes hypothèses idées Indes initiés jongleurs Jupiter l'astrolâtrie l'Égypte l'esprit l'Havamaal l'homme l'Iliade l'Inde lutte mages ment monde morale mort mystères mythologie notions Odin orphique panthéisme Pausanias Perses peuples Phallus philosophie Platon poètes poly polythéisme polythéisme indépendant polythéisme sacerdotal populaire pouvoir sacerdotal prê premier Odin quelquefois reli religion publique religions sacerdotales révolution rites licencieux rois Romains sacerdoce sacrés sacrifices humains sauvages Scandinaves Schiven second Odin sentiment religieux seul soleil soumises aux prêtres suiv sujet symbole système temple théisme Thesmophories tion traditions Vèdes Voluspa Wichnou
Popular passages
Page 192 - Calvin, qu'aurait fait brûler le cardinal de Lorraine, a fait brûler Servet. Considérer une religion comme ne pouvant jamais être améliorée, c'est la déclarer la seule bonne, la seule salutaire. Dès-lors la faire adopter à tous, devient un impérieux devoir. Non -seulement il est permis, mais il est ordonné d'employer à cette œuvre pieuse les moyens de force, si les moyens de persuasion ne suffisent pas (1).
Page 185 - De la religion ; et, afin qu'on ne puisse m'accuser de l'avoir altérée ou exagérée, je la complète par cette citation : « Tant que la religion servira de prétexte à l'existence d'un corps chargé de l'enseigner et de la maintenir, le dogmatisme religieux aura, suivant les pays et suivant l'époque, ses exils, ses cachots, sa ciguë ou ses bûchers (1).
Page 184 - C'est qu'elle ne pouvait guère ne pas l'être, que l'accusation était fondée, et qu'en effet, dans un ordre de choses dont la base est une religion d'État, on ne peut penser comme Socrate de cette religion , et publier ce qu'on en pense , sans nuire à cette religion , et par conséquent sans troubler l'État...
Page 429 - Le sentiment religieux naît du besoin que l'homme éprouve de se mettre en communication avec les puissances invisibles. La forme naît du besoin qu'il éprouve également de rendre réguliers et permanents les moyens de communication qu'il croit avoir découverts.
Page 171 - Et remarquez comment l'instinct de cette rénovation saisit nos prosateurs et nos poètes. A qui demandent-ils des effets? à l'ironie, aux apophtegmes philosophiques, comme Voltaire? Non: à la méditation vague, à la rêverie, dont les regards se tournent toujours vers l'avenir sans bornes et vers l'infini. Beaucoup se perdent dans les nuages: mais leur élan vers les nuages est une tentative pour approcher des cieux.
Page 197 - ... voyons, dans cette ère primordiale , que l'esclavage , dans cette législation primitive, qu'une révoltante inégalité, une usurpation flagrante, que n'a pu légitimer aucun laps de temps. Ces écrivains ne contemplent que la caste usurpatrice; ils lui vouent leur admiration. Nous fixons nos regard sur les castes opprimées ; nous leur vouons notre intérêt et notre pitié.
Page 57 - ... le monde futur, que les mystères de Mithra couvraient de leurs voiles les saintes conspirations de la liberté contre la tyrannie. Plutarque est très curieux à lire sur ce sujet, comme le remarque très-bien Benjamin Constant (de la relig. , vp 57, à la note). Les francsmaçons des Mithriaques espéraient une république universelle et le retour de l'âge d'or. Tout le genre humain ne devait plus être qu'une seule famille. Une égalité fraternelle devait régner ; il devait y avoir communauté...
Page 192 - Sous une forme bien plus épurée que le polythéisme, les catholiqnes se sont montrés implacables contre les réformateurs, les réformateurs contre les sociniens, et les sociniens n'auraient pas été sans doute .plus indulgents pour ceux qui auraient nié la mission humaine du prophète dont ils niaient la divinité. Le cardinal de Lorraine a fait tuer Coligni; Calvin, qu'aurait fait brûler le cardinal de Lorraine, a fait brûler Servet. Considérer une religion comme ne pouvant jamais être...