FÉLIX ALCAN, ÉDITEUR BIBLIOTHÈQUE D'HISTOIRE CONTEMPORAINE DU MÊME AUTEUR: La politique orientale de Napoléon. Sébastiani et Gardane (1806-1808). 1 vol. in-8. 7 fr. (Ouvrage récompensé par l'Académie des Sciences morales et politiques, Prix Drouyn de Lhuys.) La Question d'Orient, depuis ses origines jusqu'à nos jours. Préface de M. Gabriel MONOD, de l'Institut. 3° édition. 1 vol. in-8. 7 fr. (Ouvrage récompensé par l'Académie des Sciences morales et politiques. Prix Audiffred.) Les problèmes politiques et sociaux à la fin du XIXe siècle. 1 vol. 7 fr. in-8 ÉTUDES NAPOLEONIENNES Napoléon et la Société de son temps (1793-1821), par P. BONDOIS, professeur agrégé d'histoire au lycée Buffon. 1 vol. in-8. 7 fr. Les rois frères de Napoléon, par le baron Du CASSE. 1 vol.. in-8.. 10 fr. Bonaparte et les républiques italiennes (1796-1799), par P. GAFFAREL, professeur à l'Université de Dijon. 1 vol. in-8. 5 fr. Bonaparte et les îles Ioniennes (1797-1816), par E. RODOCANACHI. 1 vol. in-8 5 fr. Les campagnes des armées françaises (1792-1815), par C. VALLAUX, professeur d'histoire au lycée de Brest. 1 vol. in-16 avec cartes. . 3 fr. 50 De Waterloo à Sainte-Hélène (20 juin-16 octobre 1815). La Malmaison, Rochefort, Sainte-Hélène, par J. SILVESTRE, professeur à l'École libre des sciences politiques. 1 vol. in-16. Les Bonaparte en Suisse, par E. DE BUDE. 1 vol. in-16. 3 fr. 50 3 fr. 50 NAPOLÉON EN ITALIE (1800-1812) PAR J.-E. DRIAULT PARIS FÉLIX ALCAN, ÉDITEUR LIBRAIRIES FÉLIX ALCAN ET GUILLAUMIN RÉUNIES 108, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 108 1906 Tous droits réservés. AVERTISSEMENT BIBLIOGRAPHIQUE Ce livre est un essai pour étudier et fixer la pensée politique de Napoléon Ier. Ainsi mes sources essentielles devaient être dans les documents, publiés et manuscrits, où elle s'est exprimée. J'ai donc fait un grand usage de la Correspondance. Mais les conditions de sa publication n'ont pas été parfaites; il est vrai qu'elle a été heureusement complétée par les recueils de Lecestre, de Brotonne, Bertrand, Du Casse. Surtout l'Empereur n'y est pas toujours sincère; il n'y trahit pas toutes ses ambitions; il ne se reconnaît aucun tort; il rejette à ses ennemis, et notamment à l'Angleterre, la responsabilité des longues guerres où il épuisa la France. Il semble qu'il ait toujours été en état de légitime défense et que nul n'ait eu plus que lui la vertu de modération. On n'est pas obligé de l'en croire sur parole. Le texte de la Correspondance ne sera sans doute pas sensiblement modifié par les études critiques dont elle commence à être l'objet; mais ses informations et surtout ses explications devront être toujours contrôlées; elles sont le plus souvent tendancieuses. Les Mémoires offrent encore moins de sécurité; ils sont généralement postérieurs aux événements qu'ils rapportent; ils sont souvent mal renseignés et dénués de modestie, qu'il s'agisse de Miot de Melito, de Roederer ou de Marmont. En vérité les seuls documents sûrs sont les pièces d'Archives. J'y ai fondé tout mon récit, la Correspondance, les Mémoires et autres ouvrages ne me servant que d'instruments complémentaires. Je n'ai avancé aucun fait, et presque aucune interprétation, en dehors des Archives. Quelques-uns de ces documents ont été imprimés. Les Mémoires de Melzi (2 vol. Milan, 1865) sont surtout composés de documents des Archives de Milan ou de Paris. Sclopis, dans son Mémoire sur la |