DE FRANCE, DÉDIÉ AU ROI, € O N T E NA N T Le Journal Politique des principaux évènemens de toutes les cours ; les Pièces Fugitives nouvelles ; SAMEDIS JUILLET 1788. A PARIS, rue des Poitevins, N°. 18. Avec Approbation , & Breyet du Roi. PIÈCES 80 Voyage d'Auvergne. 10! 3! Deli Morale narurelle. 110 49. Bibliothèque Physico Ec. !18 1'ers à Mile. de Garc'ns. 97 L'Elève du Plaisir. 12 La Bravoure Helvétique. 98 La Vie de Frédéric, Baron A Alme. du Boccage, 99 Diltionnaire de Musique. 166 Charades, Enigmes & Logo- grip. 5054, 100, 14 148. SPECIACLES. Théatre de Sophocle. 8 Comédie Françoise. 83, 130. Smile des Eloges. L'Inkuence de la décou. l'é'te de l'Amérique. 57| Annonces & Notices, 47, 88. 67 137, 18+ ܐܐ A Paris, de l'Imprimerie de MOUTARD, rue des Mathurins, Hôtel de Clini, VERS de fa Fête. Daignez accepter cette fleur ; Elle est fraiche, clle est nouvelle : Elle se fane à chaque instant, (Par M. Duyd!. ) Az SONETTO (1). Sopra la citta di Parigi, fatto dal Signor Conte PE POLI, Nobile Veneto, nella ruota dell' eta presente QUAL.piu ti sei? giuliva oppur dolente? INCONCEPIBIL sei. Simile al mare , Ogni pregio, e ogni danno in te s'aduna, Nè al guardo mai tutto il tuo sen traspare, So che a stupor ți fabbricò fortuna; (1) M. l'Abbé Boldoni ayané trouvé ce Sonnet digne des meilleurs Poëtes, a désiré qu'il fût iaféré dans le Mercurç de France. TRADUCTION LIBRE Du Sonnet précédent. Paris, ville célèbre, en merveilles féconde, Qui, d'Athènes rivale , offres sans cesse au Monde Des vices, des vertus le spectacle divers ; Paris, vaste abrégé de ce vaste Univers, Me diras-tu quel noin il faut que donne: Des talens, des Beaux-Arts la gloire t'environne i l'ignorance les suit & marche à leur côté, Et le luxe t'habite avec la pauvreté. Affemblage confus de grandeur , de misère, Eh ! qui pourra jamais faisir ton caractère ? Semblable à l'Océani, tu portes dans ton sein Tous les biens , tous les maux que sur le genre l'on re huinain Verse indifféremment l'aveugle Destinée ; Libre , & des préjugés esclave infortunée , Tableau Couvent terrible & fouyent gracicux, Tu n'as rien qui n'aflige ou n'étonne les yeux. (Par M. le Ch. de Cubieres.) |